Maroc : Mohammed VI expliqué aux nuls

Pendant trente-huit ans, avec la régularité d'une horloge suisse, la CIA n'a cessé de produire des rapports prédisant le renversement imminent du roi marocain Hassan II, lequel, comme on le sait, est mort au pouvoir. Son fils, Mohammed VI, lui, n'a pas fini de désespérer d'autres cassandres. Depuis son accession au trône, les oracles de mauvais augure se succèdent, avec la même capacité à persévérer dans l'erreur. Coup d'État, tsunami « barbu », abandon de poste, révolution à la tunisienne ; tous les scénarios ont été annoncés par les médias, sauf celui qui est en train de se dérouler sous nos yeux : une élection démocratique suivie d'une cohabitation sans heurts entre un chef du gouvernement islamo-monarchiste et un souverain dont la double qualité de chef de l'État et de Commandeur des croyants n'a jamais été sérieusement remise en question.

Ainsi va le Maroc, irréductible aux clichés et terriblement agaçant pour ceux qui, à l'étranger, ne se résoudront jamais à cette évidence : le roi y est populaire, fédérateur, garant des équilibres, arbitre des jeux d'influences, le contraire en somme d'une potiche référentielle, rôle auquel certains aimeraient encore le réduire. Le gouvernement ayant fort à faire sur un terrain miné, celui du social, dont il découvre chaque jour à quel point il était plus aisé d'en exploiter les failles que d'y évoluer une fois arrivé au pouvoir, Mohammed VI semble s'être défini un espace de travail accru en matière de politique étrangère. Longtemps adepte du « Morocco first » et tout en surveillant comme le lait sur le feu des dossiers aussi sensibles que la lutte contre la pauvreté et les grands investissements, le roi est désormais en première ligne sur le front extérieur. Le statut de membre non permanent au Conseil de sécurité de l'ONU, obtenu de haute lutte pour deux ans en octobre 2011 (et qui a pris effet le 1er janvier 2012), c'est lui. Tout comme la nomination de vingt-huit nouveaux ambassadeurs, les prises de position fermes sur la Syrie et, tout récemment, l'envoi d'une lettre circulaire aux cinq membres permanents, ainsi qu'au pape Benoît XVI, dénonçant en termes vifs l'escalade des implantations israéliennes et des expulsions de Palestiniens à Jérusalem-Est.

Sur l'ensemble de ces points comme sur l'affaire du Sahara, considérée comme une cause commune à tous les partis et désormais exportable depuis la mise en place du plan d'autonomie, le consensus national que Mohammed VI s'est attaché à établir préalablement à toute décision engageant l'avenir de son pays est pratiquement étanche. C'est justement cette harmonie que les amateurs de cacophonie, dont les dernières torpilles ont pris pour cible la place de la monarchie dans l'économie, ne supportent guère. Il faudra pourtant bien qu'ils s'y fassent : pour l'immense majorité des Marocains, un roi faible aurait pour conséquence d'affaiblir le peuple le plus fort. L'État, c'est donc lui. Même si ce n'est plus seulement lui.


Jeuneafrique
 

thitrite

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Franchement, abaynou, autant lire les articles de la MAP ou du Matin pour s'informer sur le Maroc. :rolleyes:

PS: j'ai préféré lire "Mohamed VI expliqué aux nuls par Eric Laurent et Catherine Graciet"


mais toi tu n'es pas une reference . tu aimes l'autre truc et alors ?
nous on aime aussi cet article .et si tu n'es pas content c'est ton problème à toi seul .il ne nous derange pas .et ton truc n'a eu aucun succès .on ne peut pas dire qu'il a fait un taba .ni qu'il ait été un best sellers .
loooool.pour celui qui a cru faire fortune avec ça ,il l'a eu dans le baba .....y a comme des comme toi qui l'ont lu sur le net ....et en plus ...sans deboursser un sou ......looooooooooooooooooooooooooooooooooooooool
 
Pendant trente-huit ans, avec la régularité d'une horloge suisse, la CIA n'a cessé de produire des rapports prédisant le renversement imminent du roi marocain Hassan II, lequel, comme on le sait, est mort au pouvoir. Son fils, Mohammed VI, lui, n'a pas fini de désespérer d'autres cassandres. Depuis son accession au trône, les oracles de mauvais augure se succèdent, avec la même capacité à persévérer dans l'erreur. Coup d'État, tsunami « barbu », abandon de poste, révolution à la tunisienne ; tous les scénarios ont été annoncés par les médias, sauf celui qui est en train de se dérouler sous nos yeux : une élection démocratique suivie d'une cohabitation sans heurts entre un chef du gouvernement islamo-monarchiste et un souverain dont la double qualité de chef de l'État et de Commandeur des croyants n'a jamais été sérieusement remise en question.

Ainsi va le Maroc, irréductible aux clichés et terriblement agaçant pour ceux qui, à l'étranger, ne se résoudront jamais à cette évidence : le roi y est populaire, fédérateur, garant des équilibres, arbitre des jeux d'influences, le contraire en somme d'une potiche référentielle, rôle auquel certains aimeraient encore le réduire. Le gouvernement ayant fort à faire sur un terrain miné, celui du social, dont il découvre chaque jour à quel point il était plus aisé d'en exploiter les failles que d'y évoluer une fois arrivé au pouvoir, Mohammed VI semble s'être défini un espace de travail accru en matière de politique étrangère. Longtemps adepte du « Morocco first » et tout en surveillant comme le lait sur le feu des dossiers aussi sensibles que la lutte contre la pauvreté et les grands investissements, le roi est désormais en première ligne sur le front extérieur. Le statut de membre non permanent au Conseil de sécurité de l'ONU, obtenu de haute lutte pour deux ans en octobre 2011 (et qui a pris effet le 1er janvier 2012), c'est lui. Tout comme la nomination de vingt-huit nouveaux ambassadeurs, les prises de position fermes sur la Syrie et, tout récemment, l'envoi d'une lettre circulaire aux cinq membres permanents, ainsi qu'au pape Benoît XVI, dénonçant en termes vifs l'escalade des implantations israéliennes et des expulsions de Palestiniens à Jérusalem-Est.

Sur l'ensemble de ces points comme sur l'affaire du Sahara, considérée comme une cause commune à tous les partis et désormais exportable depuis la mise en place du plan d'autonomie, le consensus national que Mohammed VI s'est attaché à établir préalablement à toute décision engageant l'avenir de son pays est pratiquement étanche. C'est justement cette harmonie que les amateurs de cacophonie, dont les dernières torpilles ont pris pour cible la place de la monarchie dans l'économie, ne supportent guère. Il faudra pourtant bien qu'ils s'y fassent : pour l'immense majorité des Marocains, un roi faible aurait pour conséquence d'affaiblir le peuple le plus fort. L'État, c'est donc lui. Même si ce n'est plus seulement lui.


Jeuneafrique


Source svp..............................
 

thitrite

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ouais j'avoue ,

c'est le peuple qui crève ...

le peuple ne creve pas .il est comme tous les peuples ,y a des riches ,des moins riches , des pauvres et des moins pauvres .même le createur (ST)l'a confirmé.
c'est toi aparemment qui créve de jalousie et personne d'autre .sûr que tu n'en guerira jamais et c'est bien fait .
 

3robi78

compte désactivé
le peuple ne creve pas .il est comme tous les peuples ,y a des riches ,des moins riches , des pauvres et des moins pauvres .même le createur (ST)l'a confirmé.
c'est toi aparemment qui créve de jalousie et personne d'autre .sûr que tu n'en guerira jamais et c'est bien fait .


jaloux de quoi ?
 

thitrite

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Jai pas la source mais c'est facile a deviner, il a quand meme échappé a 2 coups d'état Hassan 2 et avec les années de plomb il avait pas que des amis.
ça n'a pas empeché le directeur de la CIA de bien garder les confidences de Hassan2 , le seul à qui il a confié le projet de la marche verte ,1 année avant .

du propre aveu de ce directeur et de Hassan 2 aussi .
le documentaire existe ..
 
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