Maroc : nouvel appel à la grève des enseignants contractuels

Bladi Robot

Je suis un vrai robot!
Les enseignants contractuels sont à nouveau en colère contre le ministère de l'Éducation nationale. Ils projettent l'organisation d'une grève nationale les 28 et 29 avril, en plus d'un sit-in le mois prochain, pour dénoncer la « nonchalance » de la tutelle à accéder à leurs revendications.
Cette décision des enseignants contractuels « ferait suite au traitement irresponsable et continu par le ministère de l'Éducation nationale du dossier des professeurs, et de l'ignorance de leurs appels incessants afin (...)

- Société / Education, Intégration, Régularisation, Alerte, Grève

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Pour ma part, je ne comprend pas le problème. Dans le secteur privé, le contrat de travail est de règle. En justice le contrat de travail est établi entre deux parties dont une personne physique, l'instituteur ou le professeur et un établissement et non entre un établissement et des syndicats ou groupes d'intérêts.

Le contrat impose une reddition des comptes, une qualité du service et des enseignements dispensés.

Pour ma part, dans l'intérêt des élèves, je soutiens l'approche contractuelle qui fait prévaloir la qualité des enseignants, l'effort nécessaire pour accompagner la formation des générations futures.

J'ai vécu l'expérience d'un prof de physique-chimie, nul, ivre en cours, tenant un langage inapproprié vis à vis de jeunes adolescentes et indévissable du fait de sa relation de beuverie avec un directeur de collège qui le couvrait. Le contrat déstabilise les tire-au-flanc, les attentistes d'une retraite imméritée, les nullités inaptes.

Il faudrait s'inspirer du modèle américain en accordant au board et aux parents d'élèves le pouvoir de se prononcer sur la qualité des professeurs, de suspendre les uns pour faute grave, pour incompétence, remédiant ainsi à l'ancien système qui prévoyait le renvoi devant un conseil de discipline qui n'avait jamais lieu dans la pratique.

Quand on compare le niveau de nos élèves, à ceux d'Asie (Shangaï, Corée du Sud, Japon, Chine) on ne peut admettre le laisser aller, le laisser faire, la perpétuation d'un système qui depuis l'indépendance s'illustre par le nombre d'abandons scolaires comme les échecs : sur une génération inscrite au primaire, combien parviennent au Bac, à des formations supérieures et combien tombent en chemin ?

Bref, l'intérêt des élèves et celui des enseignants convergent-ils vers l'intérêt public ? Comment alors comprendre les grèves des enseignants qui impactent les parcours scolaires des élèves ?
 
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