Lors dune conférence de presse à loccasion de la Journée mondiale contre la peine de mort, la Coalition marocaine contre la peine de mort (CMCPM) sest exprimée, ce mardi 09 Octobre , en faveur de labolition de la peine capitale au Maroc.
Lorganisation souhaite que le pays « montre lexemple » en devenant le premier pays arabe à réagir de la sorte.
Lun des responsables de la coalition, Abderrahim Jamaï, trouve regrettable que le gouvernement ne prenne pas la peine découter la société civile, en appliquant une politique de marginalisation.
La députée du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) Nouzha Skalli [/b] a apporté son soutien et a promis « daccompagner la Coalition marocaine pour mobiliser les parlementaires marocains ». Elle a exprimé son souhait de voir le Maroc devenir le premier pays de la région à mettre fin aux condamnations à mort.
Le penseur et écrivain Abdellatif Laâbi, membre de la CMCPM, est du même avis que la députée. Selon lui, « la peine de la mort est un permis de tuer, une loi qui appartient à des temps révolus » et labolir « montrera le visage civilisé de la société et sa capacité à être moralement supérieure à lauteur du crime ». « La peine de mort, dans le cas du Maroc, a été appliquée en particulier à lencontre des opposants politiques (...) et le fait de maintenir ce châtiment montre que ce passé douloureux est toujours présent », a-t-il ajouté.
Les membres de lantenne à Rabat de la Fondation Friedrich Ebert[/b] étaient également présents. Ils encouragent le Maroc, pays arabe « le plus avancé sur la question de labolition de la peine de la mort », à concrétiser cet « élan ».
Dans la nouvelle Constitution marocaine, adoptée par référendum en 2011, la notion du « droit à la vie » y est présente sans toutefois abolir la peine capitale.
A ce jour, une centaine de condamnés marocains sont, depuis 1993, dans les couloirs de la mort.
Source :[/b]
http://www.afrik.com/maroc-appel-a-l-abolition-de-la-peine-de-mort
Lorganisation souhaite que le pays « montre lexemple » en devenant le premier pays arabe à réagir de la sorte.
Lun des responsables de la coalition, Abderrahim Jamaï, trouve regrettable que le gouvernement ne prenne pas la peine découter la société civile, en appliquant une politique de marginalisation.
La députée du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) Nouzha Skalli [/b] a apporté son soutien et a promis « daccompagner la Coalition marocaine pour mobiliser les parlementaires marocains ». Elle a exprimé son souhait de voir le Maroc devenir le premier pays de la région à mettre fin aux condamnations à mort.
Le penseur et écrivain Abdellatif Laâbi, membre de la CMCPM, est du même avis que la députée. Selon lui, « la peine de la mort est un permis de tuer, une loi qui appartient à des temps révolus » et labolir « montrera le visage civilisé de la société et sa capacité à être moralement supérieure à lauteur du crime ». « La peine de mort, dans le cas du Maroc, a été appliquée en particulier à lencontre des opposants politiques (...) et le fait de maintenir ce châtiment montre que ce passé douloureux est toujours présent », a-t-il ajouté.
Les membres de lantenne à Rabat de la Fondation Friedrich Ebert[/b] étaient également présents. Ils encouragent le Maroc, pays arabe « le plus avancé sur la question de labolition de la peine de la mort », à concrétiser cet « élan ».
Dans la nouvelle Constitution marocaine, adoptée par référendum en 2011, la notion du « droit à la vie » y est présente sans toutefois abolir la peine capitale.
A ce jour, une centaine de condamnés marocains sont, depuis 1993, dans les couloirs de la mort.
Source :[/b]
http://www.afrik.com/maroc-appel-a-l-abolition-de-la-peine-de-mort