Maroc : salafisme, intox et mutinerie

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Casablanca d'antan
VIB
Le salafiste Bouchta Charef accuse les autorités marocaines de l'avoir torturé mais refuse de se soumettre à des examens médicaux. :oh:Il est à l'origine de la mutinerie à la prison de Salé, à la mi-mai.

Membre important d’un réseau salafiste lié à Al-Qaïda démantelé début 2010 au Maroc – lui-même avait été arrêté en Syrie alors qu’il s’apprêtait à se rendre en Afghanistan, puis remis aux policiers marocains –, l’islamiste Bouchta Charef est à l’origine de la violente mutinerie avec prise d’otages qui a secoué la prison de Salé, non loin de Rabat, les 16 et 17 mai.

Début avril 2011, Charef fait parvenir du fond de sa cellule une vidéo – immédiatement postée sur YouTube – dans laquelle il affirme avoir été torturé par des agents de la DST dans le célèbre centre de Témara. Accusations qu’il réitère, détails à l’appui, devant la cour d’appel de Salé, lors de son procès à l’issue duquel il est condamné, le 28 avril, à dix ans de réclusion. Problème : il refuse obstinément de se soumettre aux expertises médicales en prison, malgré l’insistance du procureur du roi et du secrétaire général du Conseil des droits de l’homme, Mohamed Sebbar, venus lui rendre visite, tout en persistant dans ses dénonciations.

Cyber-rumeur

Passablement agacées, les autorités judiciaires décident alors de le transférer à l’hôpital Avicenne, à Rabat. C’est parce qu’ils ont cru à un enlèvement vers une destination inconnue que les codétenus salafistes de Bouchta Charef se sont aussitôt mutinés. Quant à l’examen dudit Charef par trois médecins assermentés, il a finalement conclu à la présence de… simples hémorroïdes. Ce n’est pas la première fois cette année que la police marocaine est confrontée à ce type d’allégations a priori crédibles et a posteriori fausses. La « cyber-rumeur » lui a ainsi largement imputé la responsabilité de cinq victimes à Al-Hoceima lors d’une manifestation le 20 février – alors qu’il s’agissait en réalité de pilleurs, brûlés vifs dans l’incendie d’une agence bancaire.



Jeune Afrique
 
Le salafiste Bouchta Charef accuse les autorités marocaines de l'avoir torturé mais refuse de se soumettre à des examens médicaux. :oh:Il est à l'origine de la mutinerie à la prison de Salé, à la mi-mai.

Membre important d’un réseau salafiste lié à Al-Qaïda démantelé début 2010 au Maroc – lui-même avait été arrêté en Syrie alors qu’il s’apprêtait à se rendre en Afghanistan, puis remis aux policiers marocains –, l’islamiste Bouchta Charef est à l’origine de la violente mutinerie avec prise d’otages qui a secoué la prison de Salé, non loin de Rabat, les 16 et 17 mai.

Début avril 2011, Charef fait parvenir du fond de sa cellule une vidéo – immédiatement postée sur YouTube – dans laquelle il affirme avoir été torturé par des agents de la DST dans le célèbre centre de Témara. Accusations qu’il réitère, détails à l’appui, devant la cour d’appel de Salé, lors de son procès à l’issue duquel il est condamné, le 28 avril, à dix ans de réclusion. Problème : il refuse obstinément de se soumettre aux expertises médicales en prison, malgré l’insistance du procureur du roi et du secrétaire général du Conseil des droits de l’homme, Mohamed Sebbar, venus lui rendre visite, tout en persistant dans ses dénonciations.

Cyber-rumeur

Passablement agacées, les autorités judiciaires décident alors de le transférer à l’hôpital Avicenne, à Rabat. C’est parce qu’ils ont cru à un enlèvement vers une destination inconnue que les codétenus salafistes de Bouchta Charef se sont aussitôt mutinés. Quant à l’examen dudit Charef par trois médecins assermentés, il a finalement conclu à la présence de… simples hémorroïdes. Ce n’est pas la première fois cette année que la police marocaine est confrontée à ce type d’allégations a priori crédibles et a posteriori fausses. La « cyber-rumeur » lui a ainsi largement imputé la responsabilité de cinq victimes à Al-Hoceima lors d’une manifestation le 20 février – alors qu’il s’agissait en réalité de pilleurs, brûlés vifs dans l’incendie d’une agence bancaire.



Jeune Afrique

Il faut également entendre la version de Charef. Car si le makhzen transmet les infos qu'il veut à Jeune Afrique, ce n'est pas le cas du détenu en question.

Sinon, pour les hémorroïdes, ça peut être induit par la torture avec "la bouteille" qui entraine une inflammation du rectum.
 
Il faut également entendre la version de Charef. Car si le makhzen transmet les infos qu'il veut à Jeune Afrique, ce n'est pas le cas du détenu en question.

Sinon, pour les hémorroïdes, ça peut être induit par la torture avec "la bouteille" qui entraine une inflammation du rectum.


ou consommation abusive de la harissa :rolleyes:

:D
 
ou consommation abusive de la harissa :rolleyes:

:D

On peut prendre le côté comique de la chose, mais, si les faits sont avérés, c'est particulièrement grave: Outre la douleur physique, ce type de torture est particulièrement irrespectueux de la dignité humaine.

Mais, dans ce pays, les bourreaux sont toujours restés impunis, mais qu'ils se rassurent, ils n'en ont pas pour longtemps inchaAllah, leurs procès sont très proches !
 
On peut prendre le côté comique de la chose, mais, si les faits sont avérés, c'est particulièrement grave: Outre la douleur physique, ce type de torture est particulièrement irrespectueux de la dignité humaine.

Mais, dans ce pays, les bourreaux sont toujours restés impunis, mais qu'ils se rassurent, ils n'en ont pas pour longtemps inchaAllah, leurs procès sont très proches !
y a pas de fumée sans feu, d'un côté comme d'un autre :)
 
Mutinerie, rebellion , revolution , desobeissance civile, appelez ca comme vous voulez ,

mais le peuple marocain veut se liberer , la jeunesse est la merci Dieu Patrie Peuple .
 
Il faut également entendre la version de Charef. Car si le makhzen transmet les infos qu'il veut à Jeune Afrique, ce n'est pas le cas du détenu en question.

Sinon, pour les hémorroïdes, ça peut être induit par la torture avec "la bouteille" qui entraine une inflammation du rectum.


S'ils sont gentils ils lui donneront un petit tube de vaseline sinon il aura celui de harissa...
 
Le salafiste Bouchta Charef accuse les autorités marocaines de l'avoir torturé mais refuse de se soumettre à des examens médicaux. :oh:Il est à l'origine de la mutinerie à la prison de Salé, à la mi-mai.

Membre important d’un réseau salafiste lié à Al-Qaïda démantelé début 2010 au Maroc – lui-même avait été arrêté en Syrie alors qu’il s’apprêtait à se rendre en Afghanistan, puis remis aux policiers marocains –, l’islamiste Bouchta Charef est à l’origine de la violente mutinerie avec prise d’otages qui a secoué la prison de Salé, non loin de Rabat, les 16 et 17 mai.

Début avril 2011, Charef fait parvenir du fond de sa cellule une vidéo – immédiatement postée sur YouTube – dans laquelle il affirme avoir été torturé par des agents de la DST dans le célèbre centre de Témara. Accusations qu’il réitère, détails à l’appui, devant la cour d’appel de Salé, lors de son procès à l’issue duquel il est condamné, le 28 avril, à dix ans de réclusion. Problème : il refuse obstinément de se soumettre aux expertises médicales en prison, malgré l’insistance du procureur du roi et du secrétaire général du Conseil des droits de l’homme, Mohamed Sebbar, venus lui rendre visite, tout en persistant dans ses dénonciations.

Cyber-rumeur

Passablement agacées, les autorités judiciaires décident alors de le transférer à l’hôpital Avicenne, à Rabat. C’est parce qu’ils ont cru à un enlèvement vers une destination inconnue que les codétenus salafistes de Bouchta Charef se sont aussitôt mutinés. Quant à l’examen dudit Charef par trois médecins assermentés, il a finalement conclu à la présence de… simples hémorroïdes. Ce n’est pas la première fois cette année que la police marocaine est confrontée à ce type d’allégations a priori crédibles et a posteriori fausses. La « cyber-rumeur » lui a ainsi largement imputé la responsabilité de cinq victimes à Al-Hoceima lors d’une manifestation le 20 février – alors qu’il s’agissait en réalité de pilleurs, brûlés vifs dans l’incendie d’une agence bancaire.



Jeune Afrique

ce que je crois, c'est qu'il voulait faire son coming out, mais de manière sophistiquée

genre "c'est pas ce que tu crois"
 
Quand on goute a la liberte , la democratie, on voit des peuples se liberer , ce gout la

reste persistent et on devient obssedes par la revolution , que voulez vous , c 'est la mode

actuellement ! alors, baltaguiyas , apres les chameaux de Moubarak , qu 'allez vous

preparer pour le peuple marocain ? la bouteille est un classique desuet, innovez pour

bien meriter vos salaires blataguis !
 
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