l y aura désormais un «après» et un «avant» 14 décembre 2011 dans les rapports maroco-européens. Au lendemain du rejet inattendu de laccord de pêche par le Parlement européen, le royaume peut-il encore compter sur des relations -supposées win-win- avec lUnion européenne ? Deux grands indicateurs noient cette interrogation dans le scepticisme. Le premier veut quun continent, en plus dêtre vieux - cela nest pas une tare en soi - tombe dans la schizophrénie dans ses rapports de voisinage avec les pays du sud de la Méditerranée, en occurrence le Maroc. La signature de laccord dassociation avec le Maroc, en 2005, avait balisé le terrain dun renforcement stratégique des relations entre les deux pays, à travers plusieurs aspects. Parmi ces derniers, figuraient les accords de pêche et de commerce de produits agricoles et halieutiques transformés, qui en constituaient par ailleurs les deux principaux piliers.
Le premier vient de passer à la trappe, tandis que le second est encore en train de se débattre vigoureusement encore dans les dédales du processus de codécision européenne. Sur ce second dossier, les choses sont encore loin dêtres acquises et le lobbying professionnel et institutionnel marocain est de plus en plus convaincant. En second lieu, la crise de la dette qui sévit dans lEuro-zone et la montée en puissance de la droite sur la scène du débat politique dans plusieurs pays, a rendu ces acquis de moins en moins évidents.
La frilosité à louverture économique - frôlant le protectionnisme - sexacerbe en effet de jour en jour, dans la sphère communautaire européenne. Ce sentiment est dailleurs indexé comme lun des prétextes fossoyeurs de laccord de pêche.
Coup de massue
Cette conviction a été exprimée ce samedi, justement, par leurodéputé socialiste Juan Fernando Lopez Aguilar. LEspagnol diagnostique en effet la possibilité de perturbations majeures dans les relations entre le royaume et son partenaire continental, parlant de menaces sur les «relations stratégiques avec un voisin incontournable». Il faut savoir que la nouvelle du rejet par le Parlement européen (PE) de la proposition de reconduction du partenariat avec le Maroc dans le domaine de la pêche, a produit leffet dun coup de massue dans ce pays, déjà bien malmené par la crise de la dette et un sous-emploi exponentiel, qui a déjà eu la tête dun gouvernement .
Des supputations sont dailleurs déjà avancées sur la pertinence dun nouvel accord bilatéral, négocié directement avec le royaume, afin de contourner les blocages de lhémicycle européen, si lon se réfère aux échos recueillis auprès des armateurs espagnols. Par ailleurs, la presse rapporte que les représentants des corporations de pêcheurs canariens se réuniront en début de semaine avec le vice-conseiller (vice-ministre) canarien de la Pêche Juan Manuel Soto pour évaluer la portée de la décision du Parlement européen.
Le premier vient de passer à la trappe, tandis que le second est encore en train de se débattre vigoureusement encore dans les dédales du processus de codécision européenne. Sur ce second dossier, les choses sont encore loin dêtres acquises et le lobbying professionnel et institutionnel marocain est de plus en plus convaincant. En second lieu, la crise de la dette qui sévit dans lEuro-zone et la montée en puissance de la droite sur la scène du débat politique dans plusieurs pays, a rendu ces acquis de moins en moins évidents.
La frilosité à louverture économique - frôlant le protectionnisme - sexacerbe en effet de jour en jour, dans la sphère communautaire européenne. Ce sentiment est dailleurs indexé comme lun des prétextes fossoyeurs de laccord de pêche.
Coup de massue
Cette conviction a été exprimée ce samedi, justement, par leurodéputé socialiste Juan Fernando Lopez Aguilar. LEspagnol diagnostique en effet la possibilité de perturbations majeures dans les relations entre le royaume et son partenaire continental, parlant de menaces sur les «relations stratégiques avec un voisin incontournable». Il faut savoir que la nouvelle du rejet par le Parlement européen (PE) de la proposition de reconduction du partenariat avec le Maroc dans le domaine de la pêche, a produit leffet dun coup de massue dans ce pays, déjà bien malmené par la crise de la dette et un sous-emploi exponentiel, qui a déjà eu la tête dun gouvernement .
Des supputations sont dailleurs déjà avancées sur la pertinence dun nouvel accord bilatéral, négocié directement avec le royaume, afin de contourner les blocages de lhémicycle européen, si lon se réfère aux échos recueillis auprès des armateurs espagnols. Par ailleurs, la presse rapporte que les représentants des corporations de pêcheurs canariens se réuniront en début de semaine avec le vice-conseiller (vice-ministre) canarien de la Pêche Juan Manuel Soto pour évaluer la portée de la décision du Parlement européen.