Marseille : le maire Benoît Payan « menacé de mort pour avoir mangé un couscous »
L’élu, qui a participé à un festival culinaire de Marseille mettant le couscous à l’honneur, a été la cible de plusieurs messages haineux.
Il dénonce une attaque contre le vivre-ensemble. Le maire de Marseille, Benoît Payan, a affirmé ce dimanche, sur X, être la cible de menaces de mort pour avoir simplement « mangé un couscous ».
« Menacé de mort pour avoir mangé un couscous dans le cadre d’un festival marseillais de cuisine, je ne céderai évidemment rien et jamais », a écrit l’élu, en commentaire d’une capture d’écran d’un tweet d’un anonyme.
La publication incluait une image illustrant deux hommes armés et encagoulés, encadrant un homme, les yeux bandés, s’apprêtant à être pendu. « Pauvre c** de Payan !! L’idiot utile des Frères musulmans !! Et il sera dans les premiers quand il leur aura servi de marchepied !! Quelle m***e !! », écrivait son auteur.
Des « attaques de racistes »
Sur Instagram, Benoît Payan a aussi partagé un autre message qu’il juge menaçant, où une internaute écrivait « Bientôt il sera dans le méchoui », d’un ton moqueur.
En réponse, le maire de la cité phocéenne a assuré que Marseille était « une ville du vivre-ensemble ». « Nous ferons tout pour que cela continue, malgré les intimidations, extrême droite ou pas », a-t-il poursuivi.
Sur X, la fédération des Jeunes Socialistes des Bouches-du-Rhône, ainsi que le député LFI Sébastien Delogu ont exprimé leur soutien envers Benoît Payan.
« Aucun de nos désaccords politiques ne doit surpasser la nécessité de faire bloc face aux attaques des racistes, des pro-génocide et de l’extrême droite. Tu as mon soutien et celui des insoumis face à ces menaces ignobles », a écrit le député des Bouches-du-Rhône sur le réseau social.
Benoît Payan avait participé au « Kouss Kouss Festival », un festival culinaire organisé en partenariat avec la ville de Marseille. Selon son site Internet, ce festival vise à explorer « les goûts, les variations et les sons du grand plat transculturel ». Cette année, le festival était consacré au pois chiche, « ingrédient phare de nombreux couscous ».
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L’élu, qui a participé à un festival culinaire de Marseille mettant le couscous à l’honneur, a été la cible de plusieurs messages haineux.
Il dénonce une attaque contre le vivre-ensemble. Le maire de Marseille, Benoît Payan, a affirmé ce dimanche, sur X, être la cible de menaces de mort pour avoir simplement « mangé un couscous ».
« Menacé de mort pour avoir mangé un couscous dans le cadre d’un festival marseillais de cuisine, je ne céderai évidemment rien et jamais », a écrit l’élu, en commentaire d’une capture d’écran d’un tweet d’un anonyme.
La publication incluait une image illustrant deux hommes armés et encagoulés, encadrant un homme, les yeux bandés, s’apprêtant à être pendu. « Pauvre c** de Payan !! L’idiot utile des Frères musulmans !! Et il sera dans les premiers quand il leur aura servi de marchepied !! Quelle m***e !! », écrivait son auteur.
Des « attaques de racistes »
Sur Instagram, Benoît Payan a aussi partagé un autre message qu’il juge menaçant, où une internaute écrivait « Bientôt il sera dans le méchoui », d’un ton moqueur.
En réponse, le maire de la cité phocéenne a assuré que Marseille était « une ville du vivre-ensemble ». « Nous ferons tout pour que cela continue, malgré les intimidations, extrême droite ou pas », a-t-il poursuivi.
Sur X, la fédération des Jeunes Socialistes des Bouches-du-Rhône, ainsi que le député LFI Sébastien Delogu ont exprimé leur soutien envers Benoît Payan.
« Aucun de nos désaccords politiques ne doit surpasser la nécessité de faire bloc face aux attaques des racistes, des pro-génocide et de l’extrême droite. Tu as mon soutien et celui des insoumis face à ces menaces ignobles », a écrit le député des Bouches-du-Rhône sur le réseau social.
Benoît Payan avait participé au « Kouss Kouss Festival », un festival culinaire organisé en partenariat avec la ville de Marseille. Selon son site Internet, ce festival vise à explorer « les goûts, les variations et les sons du grand plat transculturel ». Cette année, le festival était consacré au pois chiche, « ingrédient phare de nombreux couscous ».
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