Marseille : Les dockers de la CGT refusent de charger des pièces de fusils à destination d’Isra ël

Excellent et courageux . ne pas être complice du génocide en Palestine occupée
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mer. 4 juin 2025 à 6:10 PM UTC+2


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résistance - La CGT des dockers de Fos-sur-Mer a refusé de charger une cargaison de munitions destinée à Isr aël, afin de ne pas participer « au génocide en cours orchestré par le gouvernement israélien »

« Les dockers et portuaires de Fos ne participeront pas au génocide en cours orchestré par le gouvernement israélien ». La CGT des dockers de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) a annoncé sa décision de ne pas charger une cargaison de munitions à destination d’Israël.

Produits par l’entreprise Eurolinks, ces maillons pour munitions sont restés à quai. « Après avoir alerté nos employeurs ainsi que les autorités compétentes, nous avons pu trouver ce conteneur », évoque le syndicat dans un communiqué de presse.

« Opposés à toute guerre »​

Le conteneur a « été mis de côté et les dockers ne le chargeront pas sur le bateau à destination d’Haïfa. Le port de Marseille-Fos ne doit pas servir à alimenter l’armée israélienne ».


L’annonce de la livraison des pièces détachées pour Tsahal avait été évoquée le jour même dans la presse. « Nous sommes pour la paix entre les peuples, nous sommes opposés à toute guerre », évoque la CGT, qui dénonce « le massacre de la population palestinienne ».

20minutes
 

Et comment cela se passe dans les autres pays ?​

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La France s'apprêterait à livrer secrètement du matériel militaire à Isr aël​

D'après une enquête du média d'investigation Disclose, un cargo israélien doit faire escale à Fos-sur-Mer, ce jeudi, pour récupérer 14 tonnes de pièces détachées pour fusil mitrailleur.​

Rodolphe Desseauve
mer. 4 juin 2025 à 4:18 PM UTC+2


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Une importante livraison de matériel militaire est prévue ce jeudi 5 juin au port de Fos-sur-Mer (Photo : CLEMENT MAHOUDEAU/AFP via Getty Images)
Un discours contredit par la réalité des faits. Depuis plusieurs mois, la France, par la voix de son président de la République Emmanuel Macron, a adopté une position critique vis-à-vis d'Isr aël et des opérations militaires menées par Tsahal, notamment dans la bande de Gaza.

En octobre dernier, le président français avait ainsi demandé "qu'on cesse de livrer des armes pour mener les combats sur Gaza", assurant au passage que "la France n'en livre pas". Dans la même lignée, Emmanuel Macron a aussi, plus récemment, appelé l'Union européenne à "durcir la position collective" contre Israël.

"14 tonnes de pièces pour cartouches de fusils mitrailleurs"​

Ces déclarations semble toutefois entrer en contradiction avec l'information révélée ce mercredi 4 juin par le média d'investigation Disclose. Selon ce dernier, la France serait sur le point de réaliser une importante livraison d'armes à l'armée israélienne.


Disclose affirme ainsi qu'"un cargo de la compagnie israélienne Zim s’apprête à faire escale à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) pour embarquer 19 palettes contenant 14 tonnes de pièces pour cartouches de fusils mitrailleurs".

Escale express à Fos-sur-Mer​

Comme l'explique le média indépendant, le bateau en question, le Contship Era, devrait arriver au port provençal vers 6h du matin ce jeudi 5 juin et devrait ensuite repartir dans la soirée, à destination de Haïfa (Israël). Les données prévisionnelles de navigation fournies par ce bateau semblent d'ailleurs confirmer ces informations.

Selon Disclose, le navire battant pavillon libérien est en réalité en mission pour la société Israel Military Industries (IMI), qui se présente sur sa page LinkedIn comme le "fournisseur exclusif des forces israéliennes de défense".

Une importante commande auprès d'une entreprise française​

Toujours d'après le média d'investigation, IMI aurait effectué une commande auprès de l'entreprise française Eurolinks, spécialisée dans la fabrication de maillons, des pièces "utilisées pour relier entre elles des balles d’armes automatiques".


L'objectif du Contship Era serait donc de récupérer 14 tonnes de maillons, ce jeudi au port de Fos-sur-Mer. Il ne s'agirait d'ailleurs pas de la première fois que ce bateau vient chercher en France des équipements militaires destinés à l'armée israélienne.

La troisième livraison depuis le mois d'avril​

Dans son enquête, Disclose révèle ainsi que deux voyages similaires ont été accomplis ces derniers mois. Début avril, le Contship Era se serait ainsi déjà rendu au port de Fos-sur-Mer pour récupérer "près de 20 tonnes de marchandises" pour le compte de l'entreprise IMI.

Plus récemment, au mois de mai, le navire affrété par la compagnie Zim aurait embarqué, dans le même port, "deux millions de maillons : un million de M9, utilisés pour équiper des armes lourdes, et l’autre moitié composée de maillons M27", et aurait ensuite convoyé ces pièces vers Haïfa.
 

Explications brumeuses du ministère des Armées​

Le média d'investigation insiste par ailleurs sur les liens commerciaux étroits entre les sociétés Eurolinks et IMI. En mars 2024, Disclose avait ainsi déjà révélé l'exportation vers Isra ël de 100 000 maillons produits par l'entreprise française dans son usine marseillaise, avec l'autorisation du gouvernement.


A l'époque, le ministre des Armées Sébastien Lecornu avait affirmé que ces pièces étaient en réalité destinées aux "clients étrangers" d'IMI et n'avaient donc pas vocation à équiper Tsahal. Quelques mois plus tard, auditionné par le Sénat, le ministre avait gardé la même ligne, mais changé d'explication.

L'opposition dénonce "un nouveau scandale"​

Assurant cette fois que les maillons envoyés en Israël étaient assemblés sur place, avant de revenir en France, le ministre avait affirmé à deux reprises, devant les parlementaires, que la France n'effectuait "pas de vente d'armes à Isr aël".

Alors que les nouvelles révélations de Disclose semblent contredire directement ces propos, l'Elysée et le gouvernement se sont pour l'instant refusés à tout commentaire. A l'inverse, l'opposition a immédiatement dénoncé "un nouveau scandale", à l'image de la vice-présidente de l'Assemblée nationale Clémence Guetté, membre de La France Insoumise.
 
Boycott - L’Espagne a annulé un contrat d’achat d’armes, pour la seconde fois en quelques mois, avec une entreprise israélienne. Il s’agit cette fois de missiles antichars d’une valeur de 287,5 millions d’euros produits par Rafael

L’Espagne a annulé l’achat de 168 lanceurs et 1.680 missiles antichars à l’entreprise israélienne Rafael. Le contrat s’élevait à 287,5 millions d’euros, a indiqué le quotidien El País en citant des « sources gouvernementales ». Le matériel devait être fabriqué en Espagne sous licence de l’entreprise israélienne.

« Un processus de révocation des licences d’origine israélienne a été entamé », ont déclaré de leur côté des sources au ministère de la Défense, assurant qu’il travaillait « à la réorientation des programmes pour avancer vers un objectif d’indépendance et d’autonomie technologiques ».

46 contrats d’une valeur de 1,044 milliard de dollars​

Le ministère de l’Intérieur espagnol avait déjà décidé en avril de résilier un contrat d’achat de munitions à une entreprise israélienne, en partie sous la pression du parti d’extrême gauche Sumar, partenaire gouvernemental des socialistes. Il s’agissait d’un contrat d’achat de balles à l’entreprise israélienne IMI Systems pour un montant de 6,8 millions d’euros. Yolanda Díaz, numéro trois du gouvernement et figure de proue de Sumar, avait alors déclaré que l’Espagne ne pouvait pas faire « des affaires avec un gouvernement génocidaire […] qui massacre le peuple palestinien ».


Le chef du gouvernement espagnol, le socialiste Pedro Sánchez, est l’une des voix européennes les plus critiques envers son homologue israélien Benyamin Netanyahou. Malgré cela, le Centre Delàs, un institut de recherche basé à Barcelone spécialisé dans la sécur(...)
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