Rabat.- Le Parti populaire, la formation de la droite conservatrice espagnole, a balayé hier, dimanche 22 mai, le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE, au gouvernement) lors délections municipales et autonomiques (gouvernements régionaux).
Cest une écrasante victoire de ce parti dirigé par Mariano Rajoy qui se prépare à prendre dassaut le pouvoir lors des élections générales de 2012.
Contrairement au PSOE, qui a tenté de consolider contre vents et marées les relations avec les autorités marocaines, au point de fermer les yeux sur tout ce qui porte atteinte aux droits de lhomme au Maroc, le PP maintient une position de fermeté envers le régime marocain.
Certains amis de lancien premier ministre José Maria Aznar, que le roi Mohamed VI avait traité de « franquiste » dans une interview au quotidien El Pais, chercheront sûrement à en découdre avec Rabat sur des sujets précis comme les exportations agricoles marocaines (surtout la tomate) vers lUnion européenne, ainsi que sur Sebta et Melilla.
Pour le dossier du Sahara, le Maroc officiel ne devrait pas bénéficier de la compréhension et de la mansuétude du gouvernement espagnol, comme cest le cas actuellement. On devrait passer dune position moyennement pro-marocaine à une position de neutralité passive de la part du gouvernement espagnol.
Le régime de Mohamed VI a donc moins dun an pour trouver une stratégie de conciliation ou de confrontation avec le parti de Rajoy.
Concentrer des dizaines de milliers de Marocains dans les rues de Casablanca pour manifester leur rejet au PP cest bien, mais et après ?
Demain
URL courte: http://www.demainonline.com/?p=4634
Cest une écrasante victoire de ce parti dirigé par Mariano Rajoy qui se prépare à prendre dassaut le pouvoir lors des élections générales de 2012.
Contrairement au PSOE, qui a tenté de consolider contre vents et marées les relations avec les autorités marocaines, au point de fermer les yeux sur tout ce qui porte atteinte aux droits de lhomme au Maroc, le PP maintient une position de fermeté envers le régime marocain.
Certains amis de lancien premier ministre José Maria Aznar, que le roi Mohamed VI avait traité de « franquiste » dans une interview au quotidien El Pais, chercheront sûrement à en découdre avec Rabat sur des sujets précis comme les exportations agricoles marocaines (surtout la tomate) vers lUnion européenne, ainsi que sur Sebta et Melilla.
Pour le dossier du Sahara, le Maroc officiel ne devrait pas bénéficier de la compréhension et de la mansuétude du gouvernement espagnol, comme cest le cas actuellement. On devrait passer dune position moyennement pro-marocaine à une position de neutralité passive de la part du gouvernement espagnol.
Le régime de Mohamed VI a donc moins dun an pour trouver une stratégie de conciliation ou de confrontation avec le parti de Rajoy.
Concentrer des dizaines de milliers de Marocains dans les rues de Casablanca pour manifester leur rejet au PP cest bien, mais et après ?
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