M’diq-Fnideq: Quatre élus locaux saisissent le wali suite à un litige avec Amendis

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اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Quatre présidents de communes relevant de la province de M’diq-Fnideq ont appelé le Wali de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima à enquêter sur la société délégataire des services d’eau, électricité et d’assainissement Amendis. Le différend a éclaté entre l’entreprise privée et les quatre élus après la coupure des services dans les bâtiments publics où siègent ces derniers.

Dans la lettre adressée au Wali Mohamed Mhidia, les présidents des communes urbaines de M’diq, Fnideq, Belyounech et de la commune rurale d’Al Alyiyene, en plus du président du Conseil préfectoral de M’diq-Fnideq déclarent « refuser de traiter et de coopérer avec la société Amendis, tant que son actuel directeur, Chouhaid Nasr, est en fonction ».

L’homme à la tête de la société délégataire de la distribution d’eau potable, d’électricité et des services d’assainissement liquide sur 8 communes urbaines et 14 communes rurales de Tanger-Tétouan-Al Hoceima est présenté par les quatre élus dans leur correspondance au Wali comme ayant « un comportement irresponsable, immoral, ne se rapportant à aucune éthique de gestion de compartiments publics ».

Les auteurs de la lettre expliquent que le litige entre les deux parties a pour origine « la coupure d’électricité dans les sièges administratifs de Fnideq et Belyounech » et « la menace de coupure dans trois autres », que sont M’diq, Martil (dont le président de commune ne fait pas partie des signataires de la lettre) et Al Alyiyene, suite au non règlement des arriérés dus à la société.

« Ceci a entraîné la paralysie au niveau du travail d’un ensemble de services administratifs vitaux de ces communes et a eu un impact négatif sur le fonctionnement normal de l’administration, ainsi que celui de la Gendarmerie royale à Belyounech », soulignent les quatre présidents de commune. Pour discuter du différend, ils signalent dans le même document s’être déplacés pour discuter avec le directeur d’Amendis, et déclarent avoir été « surpris par son refus de les accueillir en tant que représentants d’institutions constitutionnelles ».

Contactée par Hespress FR, une source au sein d’Amendis récuse en rapportant que « les communes concernées accusent un retard de paiement de plus de trois années de consommation », qu' »une procédure normale d’alerte a été suivie pour informer les responsables du retard de paiement » et que les quatre élus « se sont présentés au siège d’Amendis pour s’entretenir avec le directeur mais ont étrangement refusé d’attendre sa venue ».

La même source nous explique qu’ »une réunion entre les deux parties sous les auspices du Wali de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima est au programme afin de trouver une solution viable, réfléchie et qui satisfait tout le monde ».

 
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