Les législatives du 25 novembre vont se tenir sans les virulents partis de la gauche radicale.
Trois dentre eux viennent dappeler au boycott de ce scrutin très attendu pour « un Maroc nouveau ».
Le Parti du socialiste unifié (PSU), le PADS (Parti de l'avant garde démocratique et socialiste) ainsi que la Voie démocratique (Annahj), estiment tous que les conditions ne sont pas réunies pour des élections libres et transparentes.
Pour le politologue Mohammed Darif, il ne faut pas du tout être surpris du boycott des législatives par ces formations dextrême gauche.
Elles en ont lhabitude.
Comment expliquer le boycott des législatives par ces trois formations de lextrême gauche ?
Il y a une position qui est devenue normale par rapport aux élections.
Les partis de la gauche ont toujours boycotté les élections.
Si le PSU avait lhabitude de participer aux scrutins, le PADS ne la été quen 2007 et jamais pour Annahj.
Cest une décision logique et attendue du moment que ces formations avaient appelé au boycott du référendum.
Pensez-vous que le boycott se justifie dans le contexte actuel de réformes ?
Quand des partis appellent à boycotter les législatives, il faut savoir que les calculs électoralistes ne sont pas étrangers à ce choix. En 2007, le PSU navait obtenu que quelques sièges au parlement. Au Maroc, la gauche est une force idéologique mais pas une force électorale. Cest la participation aux élections qui mesure le poids dun parti.
Mais on peut comprendre ce boycott du moment que leur principale revendication na pas été satisfaite, à savoir linstauration dune monarchie parlementaire.
A qui profite ce boycott ?
A personne !
Car une bonne partie du corps électoral marocain a lhabitude de boycotter les élections, indépendamment des appels à labstention.
Dans une certaine mesure, le PJD serait le seul parti qui pourrait profiter dune forte abstention, car ses électeurs sont parmi les plus réguliers à se déplacer aux urnes.
Source : yabiladi.com
Trois dentre eux viennent dappeler au boycott de ce scrutin très attendu pour « un Maroc nouveau ».
Le Parti du socialiste unifié (PSU), le PADS (Parti de l'avant garde démocratique et socialiste) ainsi que la Voie démocratique (Annahj), estiment tous que les conditions ne sont pas réunies pour des élections libres et transparentes.
Pour le politologue Mohammed Darif, il ne faut pas du tout être surpris du boycott des législatives par ces formations dextrême gauche.
Elles en ont lhabitude.
Comment expliquer le boycott des législatives par ces trois formations de lextrême gauche ?
Il y a une position qui est devenue normale par rapport aux élections.
Les partis de la gauche ont toujours boycotté les élections.
Si le PSU avait lhabitude de participer aux scrutins, le PADS ne la été quen 2007 et jamais pour Annahj.
Cest une décision logique et attendue du moment que ces formations avaient appelé au boycott du référendum.
Pensez-vous que le boycott se justifie dans le contexte actuel de réformes ?
Quand des partis appellent à boycotter les législatives, il faut savoir que les calculs électoralistes ne sont pas étrangers à ce choix. En 2007, le PSU navait obtenu que quelques sièges au parlement. Au Maroc, la gauche est une force idéologique mais pas une force électorale. Cest la participation aux élections qui mesure le poids dun parti.
Mais on peut comprendre ce boycott du moment que leur principale revendication na pas été satisfaite, à savoir linstauration dune monarchie parlementaire.
A qui profite ce boycott ?
A personne !
Car une bonne partie du corps électoral marocain a lhabitude de boycotter les élections, indépendamment des appels à labstention.
Dans une certaine mesure, le PJD serait le seul parti qui pourrait profiter dune forte abstention, car ses électeurs sont parmi les plus réguliers à se déplacer aux urnes.
Source : yabiladi.com