Mes petites histoires

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Un maître cruel.

J'ai toujours craint mon maître. Il était pour moi mon cauchemar d'enfant, puis, mon ennemi d'adolescent.

J'ai été donné a lui par mon père. Ma mère est morte d'une longue mélancolie qui l'a poussé à se donner la mort alors que je n'avais que six ans. Mon père, endetté, ne s'est jamais remit de sa mort. Il s'est mis à boire beaucoup de vin de riz, a délaissé son champ, et a dépensé ses économies avec de mauvaises fréquentations.

Deux choix s'offraient à lui: m'abandonner ou me laisser dans un monastère. Il décida de me placer pour la vie dans un temple monastère.

Sur la route, on croisa celui qui devait devenir mon maître : Mr Chiraï.
Il fut très affable, très gentil avec mon père. Il lui dit qu'il commençait à être vieux et qu'il cherchait un disciple dans la voie de l'ombre et de la lumière.
Il ne demanda rien en contrepartie, mon père accepta de me donner. Des grosses larmes jaillirent de ses yeux fatigués et brulés par l'alcool, et il fit une chose qu'il n'avait jamais fait de sa vie et qui devait rester graver à jamais dans mon esprit; il me souleva de terre et me fit un gros baiser sur la joue en me disant " je t'aime mon fils..." Mon cœur explosa ce jour là. Je ne l'ai plus jamais revu.

Mr Chiraï m'emmena chez lui. Sur la route, il ne dit pas un mot, comme pour respecter le deuil de ma famille je pense maintenant.

Chez lui, mon calvaire ne fit que commencer. Cet homme, petit de taille, était carré comme un taureau. Ses muscles ressemblaient à du bois noué et en avait même la couleur. Il était chauve et son visage dur était percé par deux petites fentes qui parfois scintillaient comme des braises lorsqu'elles s'ouvraient pour montrer les deux billes flamboyantes qu'étaient ses yeux.

Tout les jours je devais m'entrainer en répétant inlassablement les mêmes gestes, tout les jours il me traitait durement en m'insultant et en me corrigeant sévèrement.

Il me disait des choses du genre : " Tu n'es qu'un misérable insecte ! Ta vie m'appartient ! Ton père t'a donné à moi, tu es mon serviteur ! Tu n'es qu'un bon un rien ! Un déchet ! Un fils d'alcoolique et de mère pitoyable !

Comme je le haïssait ! Comme j'aurais aimé le tuer ! Une fois j'ai levé le poing vers lui en lui disant qu'un jour, je serais assez fort pour le vaincre et que je le tuerai . Il s'est contenté de rire sournoisement et de me dire doucement : " Un incapable ne sert à rien et ne servira jamais à rien"...

Durant des années j'ai enduré sa cruelle tutelle, ruminant ma rage, avec pour seul moteur la haine de cet homme. Je souhaitais devenir fort pour le vaincre.

Rarement, nous allions dans la petite ville en contrebas. Mr Chiraï disait que c'était le centre du chaos. Plein de luxure, de cupidité, de jalousie et d'arrogance. Il disait que les gens sont des larves abjectes, qu'il méprise les citadins vaniteux et les paysans stupides. Cependant, il restait calme et imperturbable comme une montagne dans son éternel kimono, et personne n'osait l'approcher ni même lui parler.

Je me souviens d'une fois ou, je ne sais plus si c'est un vrai souvenir ou un rêve, mais ce jour là, nous étions au marché. Un grand jeune homme, un voyou, qui avait bu, ce moqua de mon maître. Il se planta devant lui et lui dit une chose du genre " Vieille excentrique !" Ou quelque chose du genre. Mr Chiraï ne broncha pas. Mais, avec la vitesse d'un chat qui se retourne sur un oiseau, il lui attrapa la main et la brisa entre deux doigts ! Cela fit un bruit terrible et le jeune homme se mit à hurler et à pleurer comme un gosse. Il était tout blanc et de la morve coulait de son nez, c'était effrayant... Les gens d'armes accoururent devant la scène, les badauds s'attroupaient. Je pense que Mr Chiraï allait tuer cet homme. Il lui a dit une chose à l'oreille, leva la main au dessus de son crane, mais il arrêta au dernier moment.

Une autre fois, une femme venait tout les jours venir nous rendre visite. Elle était très gentille et baissait toujours le regard. Elle m'amenait des fruits grillés et des sucreries en me disant : "surtout, ne dis rien à Mr Chiraï". Mais j'entendais souvent mon maître hurler contre elle, et elle fini par ne plus jamais venir. Dommage je l'aimais bien.

Plus le temps passait et plus mon maître devenait silencieux. Parfois, il me disait des choses étranges du genre ; " Tu entends le cris du coucou ? " ou, " tu sens l'air remplir tes poumons ?" . Au début je pensais qu'il commençait à devenir sénile. Mais un jour, je me permis de le taquiner, me sentant fort et vigoureux, je le regarda de haut et je me moqua de lui d'un ton arrogant.
En l'espace d'une seconde je me retrouvait balayé au sol, son pied sur ma gorge. Je sentais mes os craquer et je ne pouvais plus respirer. Alors il me hurla; " Veux tu connaitre le secret de l'immortalité ? Veux tu chevaucher les vents et parler aux montagnes ? " Puis, ne me laissant aucun répit il continua ; " Pauvre fou ! La vérité est que mon pied est sur ta gorge et que je peux t'ôter la vie d'une simple pression ! " Et il hurla ; " Sens tu la réalité ? ! " Et je me mis à pleurer, et j'ai eu le droit de me reposer pendant une après midi pour dormir un peu et méditer.

Je suis devenu un homme aguerri je pense. Mon entraînement est terminé avec mon maître. Il a détruit ce que je pensais être moi, et il a laissé un vide à la place... et ce vide est silencieux et paisible.

Mais, mon Dieu, quand j'y repense, j'aurais vraiment voulu mettre une correction à ce vieux salopard !

FIN
 
Un démon terrible...

Il était une fois, dans un pays oublié, dans une ère inconnue de l'homme moderne, cette histoire.

A cette époque, les royaumes n'étaient pas séparés. C'est à dire que tout les royaumes d'existence se mêlaient au monde des humains, y compris les royaumes des enfers.

Hors, un roi démon entreprit d'annexer une grande partie des royaumes d'existence, et en particulier, celui des Hommes.

Et oui, le monde des humains était alors un centre spirituel hautement important car, il était dit qu'il s'y trouvait la clé des possibles cachée en son sein.

Les armées démoniaques déferlèrent sur les mondes qui tombaient un à un. Même les autres enfers ployaient sous la force de ce seigneur de l'ombre.

Ce roi démon convoitait la clé des possibles pour, assurément, être aussi puissant que l'Esprit suprême Dieu.

Tout les plus grands sages, tout les plus grands magiciens ne pouvaient rien contre lui et ses sortilèges. Chaque attaques contre lui étaient retournées démultipliée.

Les mondes s'attendaient à vivre leur fins. Les mondes agonisaient dans la terrible angoisse d'une nuit éternelle.

Ce fut un voleur du nom d'Aziz qui empêcha ce désastre sans précédents. Comment ? Je vais vous le conter ici...

Aziz était un orphelin. Il grandit dans la rue parmi les brigands et les filles de joie. Il était d'un tempérament belliqueux, d'un caractère insupportable, mais doté d'un grand cœur pur d'enfant.

Sa vie fut une tragédie, mais une lumière perça son âme pour toujours: l'amour.

Cette histoire est une autre histoire, et, elle lui appartient assurément, mais... ce voleur connut l'amour d'une jeune femme, et, pour la première fois de sa vie, il se senti aimé.

Cette belle, son amour, lui fut enlevé mais, il garda précieusement son trésor le plus précieux en lui et jamais rien ne pouvait changer cela.
N'ayant plus rien à perdre, condamner à mort par le roi Ottaman, il proposa d'aller affronter ce démon dans son noir cauchemar.

Ottaman lui accorda, parce qu'il savait la fin du monde proche. Mais Aziz était rusé ! Très rusé même, alors, il entreprit le voyage jusqu'à la citadelle d'acier et de pointes dans le camp retranché du roi démon.

Étrangement, ou plutôt, miraculeusement, il arriva sans trop d'encombres jusqu'à la citadelle nommée Oublie, Naa'anda en langue maudite ( ce qui veut dire littéralement : anti-humain mais signifie aussi oublie).

Il pénétra dans le sanctuaire d'ombre, et, le roi démon bien trop vaniteux pour porter son sombre regard sur lui ne lui prêta aucune attention. Aziz le regarda courageusement. Il avait vu sa mère vendu comme esclave, son père tué sous ses yeux, il en avait vu des choses propres à faire perdre la raison à n'importe quel cœur vaillant. Mais ce qu'il voyait là... c'était terrible. Une ombre plus sombre que l'ombre, un visage plus blanc que l'os séché au soleil, un visage brulé par la haine...

Le roi démon le regarda enfin. Il parla en ces termes :

- Oh ! Fils de l'homme, dit moi ton nom pour savoir quel être si courageux tu es que je puisse te saluer nominativement et ainsi faire honneur à tes ancêtres.

Aziz lui répondit par un faux nom, car il avait l'habitude en tant que voleur de ne jamais donner son vrai nom. Il se méfiait des belles phrases sirupeuses de miel.

- Je suis Ezul et toi ?

Cette mauvaise habitude lui sauva la vie car dès qu'il eut prononcé ce nom, le démon jeta un sort puissant avec pour clé son nom.
Bien sur, ça ne fonctionna pas ! Et Aziz s'assit par terre et ria.

- Tu ris petit insecte ? Moi ! Le sombre roi sorcier ! La désolation de Shaug et Kaarkras ! La dépression du tourment sans fin, je te maudit et toi tu ris ? Le roi démon sentait la rage le gagner.

- Oui je ris ! De toute façon je n'ai rien ! Hier j'étais dans une cellule et j'attendais la mort, aujourd'hui je suis devant toi. Et Aziz continua de rire à gorge déployée.

- Cesse de rire ! Éteint cette lumière joyeuse dans ton cœur ! Je vais te pétrifier avec tes propres démons ! Hurla le roi sorcier.

Alors Aziz fut plongé dans le temps du cauchemar, mais, dans son cœur, nul démon, nul craintes, nul regret... l'amour de la jeune femme avait à tout jamais apaisé son cœur. Pour toujours.

Alors Aziz se leva. Il semblait différent, comme porteur d'une grande lumière intérieure. Il dit:

- Mais toi roi démon, tu as ici une forme dans ma conscience et je peux percevoir ta vraie forme dans mon cœur, tu es la ténèbres. Et puisque je te perçois, l'amour de vie te couve du regard aussi terrible sois tu. Sois le témoin de ce prodige et accepte le.

Alors le roi démon disparut pour toujours et Aziz vit le vrai cœur de la ténèbres et ce cœur était lumière...

Les mondes furent sauvés par un voleur.

FIN...
 
Je viens de la lire, d'où te viens l'inspiration? tu doit aimer écrie:cool:.

Tu n'a jamais pensé à écrire un livre et regroupé tout tes petites histoires?
:)
 
Très bien écrit mais je suis aussi restée sur ma faim. D'accord avec MarocN95 quelques fautes ici et là mais qui n'enlève en rien le plaisir de lire jusqu'au bout.
 
La légende du dernier maître...

Il fut un temps avant le temps. Et durant ce temps il y avait un guerrier invincible. A force de travail dans la voie de l'ombre et de la lumière il était devenu invincible.

Une seule de ses pensées pouvait tuer un éléphant. Hors, ce grand guerrier invincible par l'esprit et le corps avait un ennemi lui aussi réputé invincible.

Alors Dieu leur donna la permission de s'affronter dans un combat à mort. C'était très grave car dans la loi de Dieu il est interdit de tuer. Mais là, ces adversaires étaient vraiment devenu trop fort.

Le combat débuta et le dernier maître se rua sur son adversaire en poussant un hurlement qui fit trembler les étoiles les plus lointaines et... s'arrêta au dernier moment, laissant la vie a son adversaire.

Une chose étrange se passa ! Comme il avait choisi la vie plutôt que la mort, il se transforma. Il devint la première femme... et dans son ventre, son âme accueilli la vie.

L'ancien maître, le premier des guerriers de l'ombre et de la lumière, le légendaire maître invincible n'est pas mort. Il vit en chaque femme, et son énergie est l'amour et la tendresse, un amour infini pour la Vie...

FIN.

Chroniques des réalités, Azarius.
 
La légende du dernier maître...

Il fut un temps avant le temps. Et durant ce temps il y avait un guerrier invincible. A force de travail dans la voie de l'ombre et de la lumière il était devenu invincible.

Une seule de ses pensées pouvait tuer un éléphant. Hors, ce grand guerrier invincible par l'esprit et le corps avait un ennemi lui aussi réputé invincible.

Alors Dieu leur donna la permission de s'affronter dans un combat à mort. C'était très grave car dans la loi de Dieu il est interdit de tuer. Mais là, ces adversaires étaient vraiment devenu trop fort.

Le combat débuta et le dernier maître se rua sur son adversaire en poussant un hurlement qui fit trembler les étoiles les plus lointaines et... s'arrêta au dernier moment, laissant la vie a son adversaire.

Une chose étrange se passa ! Comme il avait choisi la vie plutôt que la mort, il se transforma. Il devint la première femme... et dans son ventre, son âme accueilli la vie.

L'ancien maître, le premier des guerriers de l'ombre et de la lumière, le légendaire maître invincible n'est pas mort. Il vit en chaque femme, et son énergie est l'amour et la tendresse, un amour infini pour la Vie...

FIN.

Chroniques des réalités, Azarius.
Tu a beaucoup d'imagination, mais j'ai pas très bien compris cette histoire, j'ai senti que tu l'avais écrit à la va vite.
Je me trompe peut être mais c est mon ressenti, il manque quelque chose.......
Merci pour le partage. :cool:
 
Tu a beaucoup d'imagination, mais j'ai pas très bien compris cette histoire, j'ai senti que tu l'avais écrit à la va vite.
Je me trompe peut être mais c est mon ressenti, il manque quelque chose.......
Merci pour le partage. :cool:
Oh merci beaucoup de me lire :) ce petit truc qu'il manque, seul une vraie femme peut le mettre ;)
 
Un maître cruel.

J'ai toujours craint mon maître. Il était pour moi mon cauchemar d'enfant, puis, mon ennemi d'adolescent.

J'ai été donné a lui par mon père. Ma mère est morte d'une longue mélancolie qui l'a poussé à se donner la mort alors que je n'avais que six ans. Mon père, endetté, ne s'est jamais remit de sa mort. Il s'est mis à boire beaucoup de vin de riz, a délaissé son champ, et a dépensé ses économies avec de mauvaises fréquentations.

Deux choix s'offraient à lui: m'abandonner ou me laisser dans un monastère. Il décida de me placer pour la vie dans un temple monastère.

Sur la route, on croisa celui qui devait devenir mon maître : Mr Chiraï.
Il fut très affable, très gentil avec mon père. Il lui dit qu'il commençait à être vieux et qu'il cherchait un disciple dans la voie de l'ombre et de la lumière.
Il ne demanda rien en contrepartie, mon père accepta de me donner. Des grosses larmes jaillirent de ses yeux fatigués et brulés par l'alcool, et il fit une chose qu'il n'avait jamais fait de sa vie et qui devait rester graver à jamais dans mon esprit; il me souleva de terre et me fit un gros baiser sur la joue en me disant " je t'aime mon fils..." Mon cœur explosa ce jour là. Je ne l'ai plus jamais revu.

Mr Chiraï m'emmena chez lui. Sur la route, il ne dit pas un mot, comme pour respecter le deuil de ma famille je pense maintenant.

Chez lui, mon calvaire ne fit que commencer. Cet homme, petit de taille, était carré comme un taureau. Ses muscles ressemblaient à du bois noué et en avait même la couleur. Il était chauve et son visage dur était percé par deux petites fentes qui parfois scintillaient comme des braises lorsqu'elles s'ouvraient pour montrer les deux billes flamboyantes qu'étaient ses yeux.

Tout les jours je devais m'entrainer en répétant inlassablement les mêmes gestes, tout les jours il me traitait durement en m'insultant et en me corrigeant sévèrement.

Il me disait des choses du genre : " Tu n'es qu'un misérable insecte ! Ta vie m'appartient ! Ton père t'a donné à moi, tu es mon serviteur ! Tu n'es qu'un bon un rien ! Un déchet ! Un fils d'alcoolique et de mère pitoyable !

Comme je le haïssait ! Comme j'aurais aimé le tuer ! Une fois j'ai levé le poing vers lui en lui disant qu'un jour, je serais assez fort pour le vaincre et que je le tuerai . Il s'est contenté de rire sournoisement et de me dire doucement : " Un incapable ne sert à rien et ne servira jamais à rien"...

Durant des années j'ai enduré sa cruelle tutelle, ruminant ma rage, avec pour seul moteur la haine de cet homme. Je souhaitais devenir fort pour le vaincre.

Rarement, nous allions dans la petite ville en contrebas. Mr Chiraï disait que c'était le centre du chaos. Plein de luxure, de cupidité, de jalousie et d'arrogance. Il disait que les gens sont des larves abjectes, qu'il méprise les citadins vaniteux et les paysans stupides. Cependant, il restait calme et imperturbable comme une montagne dans son éternel kimono, et personne n'osait l'approcher ni même lui parler.

Je me souviens d'une fois ou, je ne sais plus si c'est un vrai souvenir ou un rêve, mais ce jour là, nous étions au marché. Un grand jeune homme, un voyou, qui avait bu, ce moqua de mon maître. Il se planta devant lui et lui dit une chose du genre " Vieille excentrique !" Ou quelque chose du genre. Mr Chiraï ne broncha pas. Mais, avec la vitesse d'un chat qui se retourne sur un oiseau, il lui attrapa la main et la brisa entre deux doigts ! Cela fit un bruit terrible et le jeune homme se mit à hurler et à pleurer comme un gosse. Il était tout blanc et de la morve coulait de son nez, c'était effrayant... Les gens d'armes accoururent devant la scène, les badauds s'attroupaient. Je pense que Mr Chiraï allait tuer cet homme. Il lui a dit une chose à l'oreille, leva la main au dessus de son crane, mais il arrêta au dernier moment.

Une autre fois, une femme venait tout les jours venir nous rendre visite. Elle était très gentille et baissait toujours le regard. Elle m'amenait des fruits grillés et des sucreries en me disant : "surtout, ne dis rien à Mr Chiraï". Mais j'entendais souvent mon maître hurler contre elle, et elle fini par ne plus jamais venir. Dommage je l'aimais bien.

Plus le temps passait et plus mon maître devenait silencieux. Parfois, il me disait des choses étranges du genre ; " Tu entends le cris du coucou ? " ou, " tu sens l'air remplir tes poumons ?" . Au début je pensais qu'il commençait à devenir sénile. Mais un jour, je me permis de le taquiner, me sentant fort et vigoureux, je le regarda de haut et je me moqua de lui d'un ton arrogant.
En l'espace d'une seconde je me retrouvait balayé au sol, son pied sur ma gorge. Je sentais mes os craquer et je ne pouvais plus respirer. Alors il me hurla; " Veux tu connaitre le secret de l'immortalité ? Veux tu chevaucher les vents et parler aux montagnes ? " Puis, ne me laissant aucun répit il continua ; " Pauvre fou ! La vérité est que mon pied est sur ta gorge et que je peux t'ôter la vie d'une simple pression ! " Et il hurla ; " Sens tu la réalité ? ! " Et je me mis à pleurer, et j'ai eu le droit de me reposer pendant une après midi pour dormir un peu et méditer.

Je suis devenu un homme aguerri je pense. Mon entraînement est terminé avec mon maître. Il a détruit ce que je pensais être moi, et il a laissé un vide à la place... et ce vide est silencieux et paisible.

Mais, mon Dieu, quand j'y repense, j'aurais vraiment voulu mettre une correction à ce vieux salopard !

FIN


Merci d'avoir partagé ton texte avec nous, car c'est parfois difficile de se soumettre à d'éventuelles critiques.

J'ai tout de suite été interpellé par le titre, et je suis entré dans l'histoire dès les premières lignes.

En revanche, il manque une petite contextualisation. On ne sait rien de l'époque ni du lieu où se passe la scène. Notre imagination peine donc à faire vivre tout ce petit monde.

Au début tu parles d'un monastère, puis à un moment d'un kimono, tu dépeins un maître dur que l'on devine être un combattant, et à la fin tu laisses entendre que le héros de l'histoire suivait un entraînement.

On suppose donc que le monastère est bouddhique, qu'il s'agit d'un entraînement aux arts martiaux et que l'histoire se déroule au Japon, peut-être même dans un Japon médiéval.

Mais si l'hypothèse est juste, le nom du maître nous égare un peu car il ne sonne pas vraiment japonais. De plus l'appellation "monsieur" nous renvoie plus à un instituteur, ou à un précepteur "occidental".

J'ai aimé la violence et la tournure mystique de la fin, mais pas la dernière phrase qui ne colle pas avec le reste.

Bien écrit sinon. :cool:
 
Dernière modification par un modérateur:
Merci d'avoir partagé ton texte avec nous, car c'est parfois difficile de se soumettre à d'éventuelles critiques.

J'ai tout de suite été interpellé par le titre, et je suis entré dans l'histoire dès les premières lignes.

En revanche, il manque une petite contextualisation. On ne sait rien de l'époque ni du lieu où se passe la scène. Notre imagination peine donc à faire vivre tout ce petit monde.

Au début tu parle d'un monastère, puis à un moment d'un kimono, tu dépeins un maître dur que l'on devine être un combattant, et à la fin tu laisses entendre que le héros de l'histoire suivait un entraînement.

On suppose donc que le monastère est bouddhique, qu'il s'agit d'un entraînement aux arts martiaux et que l'histoire se déroule au Japon, peut-être même dans un Japon médiéval.

Mais si l'hypothèse est juste, le nom du maître nous égare un peu car il ne sonne pas vraiment japonais. De plus l'appellation "monsieur" nous renvoie plus à un instituteur, ou à un précepteur "occidental".

J'ai aimé la violence et la tournure mystique de la fin, mais pas la dernière phrase qui ne colle pas avec le reste.

Bien écrit sinon. :cool:
Oh merci beaucoup :D c'est en forgeant que l'on devient forgeron, et il est toujours aimable de recevoir l'avis éclairé de personnes telle que toi :)
 
Un démon terrible...

Il était une fois, dans un pays oublié, dans une ère inconnue de l'homme moderne, cette histoire.

A cette époque, les royaumes n'étaient pas séparés. C'est à dire que tout les royaumes d'existence se mêlaient au monde des humains, y compris les royaumes des enfers.

Hors, un roi démon entreprit d'annexer une grande partie des royaumes d'existence, et en particulier, celui des Hommes.

Et oui, le monde des humains était alors un centre spirituel hautement important car, il était dit qu'il s'y trouvait la clé des possibles cachée en son sein.

Les armées démoniaques déferlèrent sur les mondes qui tombaient un à un. Même les autres enfers ployaient sous la force de ce seigneur de l'ombre.

Ce roi démon convoitait la clé des possibles pour, assurément, être aussi puissant que l'Esprit suprême Dieu.

Tout les plus grands sages, tout les plus grands magiciens ne pouvaient rien contre lui et ses sortilèges. Chaque attaques contre lui étaient retournées démultipliée.

Les mondes s'attendaient à vivre leur fins. Les mondes agonisaient dans la terrible angoisse d'une nuit éternelle.

Ce fut un voleur du nom d'Aziz qui empêcha ce désastre sans précédents. Comment ? Je vais vous le conter ici...

Aziz était un orphelin. Il grandit dans la rue parmi les brigands et les filles de joie. Il était d'un tempérament belliqueux, d'un caractère insupportable, mais doté d'un grand cœur pur d'enfant.

Sa vie fut une tragédie, mais une lumière perça son âme pour toujours: l'amour.

Cette histoire est une autre histoire, et, elle lui appartient assurément, mais... ce voleur connut l'amour d'une jeune femme, et, pour la première fois de sa vie, il se senti aimé.

Cette belle, son amour, lui fut enlevé mais, il garda précieusement son trésor le plus précieux en lui et jamais rien ne pouvait changer cela.
N'ayant plus rien à perdre, condamner à mort par le roi Ottaman, il proposa d'aller affronter ce démon dans son noir cauchemar.

Ottaman lui accorda, parce qu'il savait la fin du monde proche. Mais Aziz était rusé ! Très rusé même, alors, il entreprit le voyage jusqu'à la citadelle d'acier et de pointes dans le camp retranché du roi démon.

Étrangement, ou plutôt, miraculeusement, il arriva sans trop d'encombres jusqu'à la citadelle nommée Oublie, Naa'anda en langue maudite ( ce qui veut dire littéralement : anti-humain mais signifie aussi oublie).

Il pénétra dans le sanctuaire d'ombre, et, le roi démon bien trop vaniteux pour porter son sombre regard sur lui ne lui prêta aucune attention. Aziz le regarda courageusement. Il avait vu sa mère vendu comme esclave, son père tué sous ses yeux, il en avait vu des choses propres à faire perdre la raison à n'importe quel cœur vaillant. Mais ce qu'il voyait là... c'était terrible. Une ombre plus sombre que l'ombre, un visage plus blanc que l'os séché au soleil, un visage brulé par la haine...

Le roi démon le regarda enfin. Il parla en ces termes :

- Oh ! Fils de l'homme, dit moi ton nom pour savoir quel être si courageux tu es que je puisse te saluer nominativement et ainsi faire honneur à tes ancêtres.

Aziz lui répondit par un faux nom, car il avait l'habitude en tant que voleur de ne jamais donner son vrai nom. Il se méfiait des belles phrases sirupeuses de miel.

- Je suis Ezul et toi ?

Cette mauvaise habitude lui sauva la vie car dès qu'il eut prononcé ce nom, le démon jeta un sort puissant avec pour clé son nom.
Bien sur, ça ne fonctionna pas ! Et Aziz s'assit par terre et ria.

- Tu ris petit insecte ? Moi ! Le sombre roi sorcier ! La désolation de Shaug et Kaarkras ! La dépression du tourment sans fin, je te maudit et toi tu ris ? Le roi démon sentait la rage le gagner.

- Oui je ris ! De toute façon je n'ai rien ! Hier j'étais dans une cellule et j'attendais la mort, aujourd'hui je suis devant toi. Et Aziz continua de rire à gorge déployée.

- Cesse de rire ! Éteint cette lumière joyeuse dans ton cœur ! Je vais te pétrifier avec tes propres démons ! Hurla le roi sorcier.

Alors Aziz fut plongé dans le temps du cauchemar, mais, dans son cœur, nul démon, nul craintes, nul regret... l'amour de la jeune femme avait à tout jamais apaisé son cœur. Pour toujours.

Alors Aziz se leva. Il semblait différent, comme porteur d'une grande lumière intérieure. Il dit:

- Mais toi roi démon, tu as ici une forme dans ma conscience et je peux percevoir ta vraie forme dans mon cœur, tu es la ténèbres. Et puisque je te perçois, l'amour de vie te couve du regard aussi terrible sois tu. Sois le témoin de ce prodige et accepte le.

Alors le roi démon disparut pour toujours et Aziz vit le vrai cœur de la ténèbres et ce cœur était lumière...

Les mondes furent sauvés par un voleur.

FIN...


Le dialogue entre le voleur et le démon est captivant.

Dommage que l'histoire s'achève trop rapidement. J'aurais aimé qu'Aziz soit mis à l'épreuve par le démon, juste pour voir quelles autres ruses il lui restait en réserve.
 
Oh merci beaucoup :D c'est en forgeant que l'on devient forgeron, et il est toujours aimable de recevoir l'avis éclairé de personnes telle que toi :)

Je ne suis que moi tu sais...

Mais les histoires courtes me fascinent (contes, nouvelles, fables...etc).

De plus, quand quelqu'un me fait goûter les fruits de son imagination, je me mets à table sans discuter. ^^
 
@LexLove

C'est assez bien écrit mais il y a quelques fautes ( ttoutes à l'imparfait ou presque, tu mets un t au lieu du s à la fin).



On sent que tu as du vocabulaire mais tu restes en surface:



- Le style manque un pu de rythme, tu fais de longues phrases qui parfois perdent le lecteur.

Tu gagnerais à écouter tes phrases.



- Il manque une certaine profondeur, tu décris sans vraiment expliquer à la lumière de tes mots. Tu vois, je ne comprends pas vraiment ce que ressent le narrateur. Il manque des modalisateurs. Ton récit est lisse (cela rejoint ma première critique).



- On reste encore dans le lieu commun. Il souffre car le maître est dur avec lui mais ce sont des sentiments génériques rien de poignant.



- Ton histoire est inachevée. Il passe d’un état de pseudo colère à un état de sérénité.. Comment ?
 
@LexLove

C'est assez bien écrit mais il y a quelques fautes ( ttoutes à l'imparfait ou presque, tu mets un t au lieu du s à la fin).



On sent que tu as du vocabulaire mais tu restes en surface:



- Le style manque un pu de rythme, tu fais de longues phrases qui parfois perdent le lecteur.

Tu gagnerais à écouter tes phrases.



- Il manque une certaine profondeur, tu décris sans vraiment expliquer à la lumière de tes mots. Tu vois, je ne comprends pas vraiment ce que ressent le narrateur. Il manque des modalisateurs. Ton récit est lisse (cela rejoint ma première critique).



- On reste encore dans le lieu commun. Il souffre car le maître est dur avec lui mais ce sont des sentiments génériques rien de poignant.



- Ton histoire est inachevée. Il passe d’un état de pseudo colère à un état de sérénité.. Comment ?
Oh d'accord ! Merci
Pour ma part, je pense qu'un bon narrateur doit se faire oublier pour laisser vivre l'histoire dans celui qui l'écoute ou la lis :)
Merci pour ta critique constructive.
 
Oh d'accord ! Merci
Pour ma part, je pense qu'un bon narrateur doit se faire oublier pour laisser vivre l'histoire dans celui qui l'écoute ou la lis :)
Merci pour ta critique constructive.
S'effacer certes mais là je ne ressens aucune émotion ou presque en fait.. C'est assez lisse^.

Désolée si je suis dure.
 
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