Nous considérons que notre rôle est beaucoup plus dans lopposition que dans la majorité
Le Conseil national se tiendra sans ceux qui ont trahi le parti
Après les mauvais résultats du dernier scrutin, Salaheddine Mezouar, président du RNI fait face à un mouvement de fronde au sein de son parti. Les mécontents laccusent de prendre des décisions unilatérales et demandent des explications sur la gouvernance interne et les résultats «décevants» du parti. Dans cet entretien, le premier depuis le scrutin du 25 novembre, Mezouar se défend.
- LEconomiste: Le RNI semble être lune des grandes victimes des dernières législatives?
- Salaheddine Mezouar: Nous considérons quil ny a pas eu déchec, parce que nous avons réalisé une progression par rapport à 2007, avec 52 députés contre 39 en 2007 et une évolution de 120.000 voix. Nous sommes aussi la 3e force politique du pays. Mais par rapport à lobjectif quon sest fixé dêtre la première force politique, il y a une réalité qui fait quon ne lest pas. Il est vrai que les résultats ont surpris tout le monde.
- Finalement, le G8 vous a desservi.
.?
- Nous sommes en train deffectuer une évaluation objective. Si on sort cette alliance de son contexte, effectivement, on peut faire toutes les lectures que lon souhaite. Le RNI a tracé une ligne visant le développement des alliances pour former un pôle et donner de la cohérence à la vie politique marocaine depuis le Conseil national de janvier 2010.
La nouvelle Constitution exige aussi plus de clarification politique. Ce qui nous a menés à travailler sur une alliance avec dautres partis qui étaient prêts pour aller vers une logique de pôle partageant la même vision. Ceci a animé la scène et le débat politiques, et a permis une confrontation didées et de projets qui a aidé à ce que le processus dans sa globalité soit crédibilisé. Nous allons présenter au Conseil national la lecture du Comité exécutif de toute cette phase depuis le dernier conseil national. Quand on voit les chiffres, le G8 a récolté 172 sièges. Si la Constitution avait prévu une logique de pôle, cette alliance aurait pu être la première, contre 117 pour la Koutla et 107 pour le PJD.
http://www.leconomiste.com/article/889457-mezouar-je-n-ai-jamais-ete-un-carrieriste
Le Conseil national se tiendra sans ceux qui ont trahi le parti
Après les mauvais résultats du dernier scrutin, Salaheddine Mezouar, président du RNI fait face à un mouvement de fronde au sein de son parti. Les mécontents laccusent de prendre des décisions unilatérales et demandent des explications sur la gouvernance interne et les résultats «décevants» du parti. Dans cet entretien, le premier depuis le scrutin du 25 novembre, Mezouar se défend.
- LEconomiste: Le RNI semble être lune des grandes victimes des dernières législatives?
- Salaheddine Mezouar: Nous considérons quil ny a pas eu déchec, parce que nous avons réalisé une progression par rapport à 2007, avec 52 députés contre 39 en 2007 et une évolution de 120.000 voix. Nous sommes aussi la 3e force politique du pays. Mais par rapport à lobjectif quon sest fixé dêtre la première force politique, il y a une réalité qui fait quon ne lest pas. Il est vrai que les résultats ont surpris tout le monde.
- Finalement, le G8 vous a desservi.
.?
- Nous sommes en train deffectuer une évaluation objective. Si on sort cette alliance de son contexte, effectivement, on peut faire toutes les lectures que lon souhaite. Le RNI a tracé une ligne visant le développement des alliances pour former un pôle et donner de la cohérence à la vie politique marocaine depuis le Conseil national de janvier 2010.
La nouvelle Constitution exige aussi plus de clarification politique. Ce qui nous a menés à travailler sur une alliance avec dautres partis qui étaient prêts pour aller vers une logique de pôle partageant la même vision. Ceci a animé la scène et le débat politiques, et a permis une confrontation didées et de projets qui a aidé à ce que le processus dans sa globalité soit crédibilisé. Nous allons présenter au Conseil national la lecture du Comité exécutif de toute cette phase depuis le dernier conseil national. Quand on voit les chiffres, le G8 a récolté 172 sièges. Si la Constitution avait prévu une logique de pôle, cette alliance aurait pu être la première, contre 117 pour la Koutla et 107 pour le PJD.
http://www.leconomiste.com/article/889457-mezouar-je-n-ai-jamais-ete-un-carrieriste