Le ministre du Travail justifie la politique d'austérité du gouvernement qui s'est engagé à ramener les déficits publics à 3 % du PIB fin 2013
Le gouvernement français doit impérativement s'en tenir à son programme de réduction des déficits publics et ne pas céder aux "sirènes" qui l'invitent à renoncer à l'austérité, a déclaré dimanche le ministre du Travail, Michel Sapin. "Il y a un État, mais c'est un Etat totalement en faillite", a-t-il lancé sur l'antenne de Radio J. "C'est la raison pour laquelle il a fallu mettre en place des programmes de réduction des déficits et aucune sirène ne doit nous détourner de cet objectif."
La politique d'austérité du gouvernement de Jean-Marc Ayrault, qui s'est engagé à ramener les déficits publics français à 3 % du PIB à la fin de l'année, est critiquée sur sa gauche, en particulier par le Front de gauche de Jean-Luc Mélenchon.
L'ancien Premier ministre Michel Rocard, figure d'une gauche modérée tendance sociale démocrate, critique également ce calendrier serré : dans les colonnes du Journal du dimanche, il juge notamment que la consommation, un des moteurs de la croissance, est en panne. "La récession va s'aggraver, donc le chômage va augmenter. Il y a le feu", estime-t-il. Il faut expliquer aux marchés financiers qu'en poussant à la récession ils risquent de ne pas récupérer l'argent qu'ils nous prêtent. Il faut donc un autre calendrier pour les déficits. Aussi longtemps que nous n'aurons pas fait accepter un ralentissement dans la réduction de la dette, nous serons sous contrainte."
http://www.lepoint.fr/economie/mich...alement-en-faillite-27-01-2013-1620710_28.php
Le gouvernement français doit impérativement s'en tenir à son programme de réduction des déficits publics et ne pas céder aux "sirènes" qui l'invitent à renoncer à l'austérité, a déclaré dimanche le ministre du Travail, Michel Sapin. "Il y a un État, mais c'est un Etat totalement en faillite", a-t-il lancé sur l'antenne de Radio J. "C'est la raison pour laquelle il a fallu mettre en place des programmes de réduction des déficits et aucune sirène ne doit nous détourner de cet objectif."
La politique d'austérité du gouvernement de Jean-Marc Ayrault, qui s'est engagé à ramener les déficits publics français à 3 % du PIB à la fin de l'année, est critiquée sur sa gauche, en particulier par le Front de gauche de Jean-Luc Mélenchon.
L'ancien Premier ministre Michel Rocard, figure d'une gauche modérée tendance sociale démocrate, critique également ce calendrier serré : dans les colonnes du Journal du dimanche, il juge notamment que la consommation, un des moteurs de la croissance, est en panne. "La récession va s'aggraver, donc le chômage va augmenter. Il y a le feu", estime-t-il. Il faut expliquer aux marchés financiers qu'en poussant à la récession ils risquent de ne pas récupérer l'argent qu'ils nous prêtent. Il faut donc un autre calendrier pour les déficits. Aussi longtemps que nous n'aurons pas fait accepter un ralentissement dans la réduction de la dette, nous serons sous contrainte."
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