amsawad
Tayri nem tuder g-ul inu
Colloque organisé par le Musée berbère du Jardin Majorelle (Marrakech) et lIMA sur les Migrations berbères marocaines
Samedi 6 décembre 2014 à la Salle du Haut Conseil, Niveau 9
Entrée libre dans la limite des places disponibles
--
Les Amazighs ou Berbères du Maroc ont très tôt connu le chemin de l’émigration vers l’Europe, surtout la France. Organisée et massive dès 1945, cette émigration prend un essor considérable à partir des années 1960, au lendemain de l’Indépendance du Maroc en 1956.
Les premières générations d'émigrés font l'expérience du déracinement et leur présence en France est assimilée à un véritable exil, empreint d'une souffrance qu'atténue relativement l'espoir du retour. Mais ce dernier va se déliter, notamment après le regroupement familial décidé en France dans les années 1970. Dès lors, les descendants des immigrés font leur vie dans leur nouveau pays d'accueil. Même s'ils sont élevés dans les valeurs de la première génération, ils s'affranchissent lentement mais sûrement de sa tutelle culturelle et subissent plus profondément l'influence des valeurs contemporaines.
Une autre émigration berbère entreprend parallèlement, d'appauvrir les communautés de montagne : l'émigration des communautés berbères de confession juive qui, à partir des années 1950-1960, désertent les petites villes et les villages pour Israël, l'Europe et l'Amérique.
De même, la langue berbère avec ses trois variantes majeures (tachelhit, tamazight et tarafit) subit de pein fouet les effets de l'immigration. Dévalorisée dans le pays d'origine, non reconnue dans le pays d'accueil, elle recule et s'appauvrit. S'il y eut parmi les premiers émigrés d'excellents poètes ou conteurs, maîtrisant une langue apprise au bled, à la troisième et quatrième générations, la langue s'est quasiment perdue faute de mesures juridiques et de relais institutionnels.
Ces questions occuperont une place centrale dans ce colloque, qui constitue le troisième volet des rencontres organisées par le Musée berbère du Jardin Majorelle.
http://www.imarabe.org/colloque/marocaines-berberes-en-france
Samedi 6 décembre 2014 à la Salle du Haut Conseil, Niveau 9
Entrée libre dans la limite des places disponibles
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Les Amazighs ou Berbères du Maroc ont très tôt connu le chemin de l’émigration vers l’Europe, surtout la France. Organisée et massive dès 1945, cette émigration prend un essor considérable à partir des années 1960, au lendemain de l’Indépendance du Maroc en 1956.
Les premières générations d'émigrés font l'expérience du déracinement et leur présence en France est assimilée à un véritable exil, empreint d'une souffrance qu'atténue relativement l'espoir du retour. Mais ce dernier va se déliter, notamment après le regroupement familial décidé en France dans les années 1970. Dès lors, les descendants des immigrés font leur vie dans leur nouveau pays d'accueil. Même s'ils sont élevés dans les valeurs de la première génération, ils s'affranchissent lentement mais sûrement de sa tutelle culturelle et subissent plus profondément l'influence des valeurs contemporaines.
Une autre émigration berbère entreprend parallèlement, d'appauvrir les communautés de montagne : l'émigration des communautés berbères de confession juive qui, à partir des années 1950-1960, désertent les petites villes et les villages pour Israël, l'Europe et l'Amérique.
De même, la langue berbère avec ses trois variantes majeures (tachelhit, tamazight et tarafit) subit de pein fouet les effets de l'immigration. Dévalorisée dans le pays d'origine, non reconnue dans le pays d'accueil, elle recule et s'appauvrit. S'il y eut parmi les premiers émigrés d'excellents poètes ou conteurs, maîtrisant une langue apprise au bled, à la troisième et quatrième générations, la langue s'est quasiment perdue faute de mesures juridiques et de relais institutionnels.
Ces questions occuperont une place centrale dans ce colloque, qui constitue le troisième volet des rencontres organisées par le Musée berbère du Jardin Majorelle.
http://www.imarabe.org/colloque/marocaines-berberes-en-france