Mondiaux d’athlétisme 2025. Heures, chaînes, finales… Comment suivre les championnats du monde ?

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Les Mondiaux d’athlétisme 2025 débutent samedi 13 septembre et s’achèveront le dimanche 21 septembre, à Tokyo. Un peu plus d’un an après les JO 2024 de Paris, les meilleurs athlètes du monde se retrouvent au Japon. Heures, chaînes, finales… Voici comment suivre les championnats du monde d’athlétisme.

Armand Duplantis, Noah Lyles, Shelly-Ann Fraser-Pryce… Les stars de l’athlétisme se donnent rendez-vous à Tokyo du samedi 13 au dimanche 21 septembre, à l’occasion des Mondiaux. Là où avaient eu lieu les épreuves des Jeux olympiques il y a quatre ans, dans une ambiance autrement plus confidentielle car, à l’époque, aucun spectateur n’avait pu garnir les tribunes, pandémie oblige.

Un peu plus d’un an après les JO 2024 de Paris, ces championnats du monde représentent une nouvelle grande compétition internationale. Pour suivre certaines épreuves - il y en aura 49 au total -, il faudra veiller tard (ou se lever tôt, c’est selon), puisqu’il y a un décalage horaire de sept heures avec la France. Les sessions matinales se disputeront entre 8 h et 12 h à Tokyo, donc entre 1 h et 5 h en France. Les night sessions auront lieu entre 18 h et 22 h 20 au Japon, soit entre 11 h et 15 h 20 en France.

L’athlétisme français tentera de faire mieux que lors des deux derniers Mondiaux, où il n’avait rapporté à chaque fois qu’une seule médaille de Budapest (le relais masculin 4 x 400 m en argent) et de Eugene (Kevin Mayer en or sur le décathlon). Heures, chaînes, finales… Voici comment suivre les championnats du monde d’athlétisme.

Comment suivre les Mondiaux d’athlétisme 2025 ?​

Les championnats du monde d’athlétisme 2025 seront diffusés en direct sur France Télévisions et Eurosport.

Sur France Télévisions (France 2, France 3 et la plateforme france.tv),
les commentaires seront assurés par Alexandre Pasteur et Alexandre Boyon, avec Stéphane Diagana et Maryse Éwanjé-Épée comme consultants. Jeanne Meyer récoltera les réactions au bord de la piste. Huit heures de direct seront programmées quotidiennement pendant la compétition, avant que l’émission « Tokyo Club » ne revienne sur la journée à 20 h 15 (sauf le dimanche).

Eurosport (Eurosport 1, Eurosport 2 et l’application Eurosport) retransmettra aussi la compétition. Bertrand Milliard et François-Xavier de Chateaufort commenteront les épreuves et seront accompagnés par les consultants Stéphane Caristan, Yohann Diniz, Arnaud Assoumani et Christelle Daunay.
 

Mondiaux d’athlétisme. Les Françaises auront bien effectué leur test de féminité à temps​

Depuis juillet, World Athletics impose des tests de féminité aux athlètes femmes pour participer aux compétitions qui comptent pour le classement mondial. Au contraire des boxeuses, les Tricolores pourront bien participer aux Mondiaux de Tokyo (du 13 au 21 septembre), les prélèvements seront effectués à temps.


Les Françaises engagées aux Mondiaux d’athlétisme à Tokyo (du 13 au 21 septembre) auront bien passé le nouveau test de féminité imposé par la Fédération internationale avant le samedi 13 septembre, début de la compétition, après s’être heurtées à l’illégalité de la procédure en France, a indiqué ce jeudi 11 septembre la Fédération française d’athlétisme (FFA).

« Ça aurait été triste de vivre la même situation que les boxeuses »​


« C’est World Athletics qui gère les prélèvements, qui gère les tests. On leur a confié la réalisation de tout ça », a indiqué le DTN de la Fédération, Frank Bignet. Dans sa volonté répétée de « protéger le sport féminin », World Athletics (WA) a adopté en juillet un nouveau règlement imposant un test génétique aux concurrentes souhaitant s’aligner dans la catégorie femmes des compétitions comptant pour le classement mondial.

Mais le test, réalisé par prélèvement salivaire ou sanguin et qui détecte le gène SRY responsable du développement de nombreuses caractéristiques masculines, est illégal en France et aucune Française n’avait pu le passer avant le 1er septembre, date butoir initialement fixée par World Athletics.

La question de ce test, qui suscite malaise et critiques chez les athlètes et parmi les scientifiques, est devenue brûlante la semaine dernière quand cinq boxeuses françaises engagées aux Mondiaux ont été privées de championnats car les résultats de leur test de féminité, également exigés par World Boxing, n’avaient pas été reçus à temps. « Ça aurait été triste de vivre la même situation que les boxeuses », a admis Frank Bignet, qui souligne que les athlètes françaises ne doivent pas nécessairement avoir reçu leur résultat dès le début de leur compétition.


Lire aussi : les épreuves de marche et les marathons avancés aux Mondiaux de Tokyo
 
La question de ce test, qui suscite malaise et critiques chez les athlètes et parmi les scientifiques, est devenue brûlante ces tests de féminité sont également exigés par World Boxing...
La malheureuse boxeuse Imane Khlef paye aussi les frais de ces tests de féminité.
L'athlète conteste l'interdiction qui lui a été faite de participer aux compétitions internationales sans subir au préalable un test chromosomique, précise le TAS, qui n'a pas encore fixé de date d'audience.
L'Algérienne a attaqué devant la justice sportive la nouvelle réglementation de la fédération internationale World Boxing imposant des tests de féminité.

Trop, c'est trop.
On demande trop aux femmes.
 
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