Monter une affaire au maroc..

tizniti

Soyons sérieux .
Janoum pourquoi tu te prends la tête pour rien? Sache que la plupart des personnes qui te démotivent n'ont simplement pas le courage que tu as, la plupart vont trimer toute leur vie pour un patron pour à 60 ou moins se plaindre de la vie... Au moins toi tu auras le mérite d'avoir essayé!!!
Amine ya rab' al 3alamine.
 
Pas pessimistes mais réalistes
Au Maroc l'heure "le temps" n'a pas trop d'importance, les prix exorbitants qui ne collent pas à la réalité économique, de la spéculation
L'administration est corrompue, les gens sont agressifs..........
Je dirais plus pessimiste que realiste... et non les gens ne sont pas agressif, et la corruption dans l'administration est 1) moins rampante que tu ne pense, 2) si tu ne veux pas êtrre victime de tentative d'extortion de flouss... Sois bien au courant de tes droits
 

funambule1

Sur la corde vitale
Je ne sais pas si certains ici l'ont fait, mais j'aimerais me lancer, le soucis c'est que j'ai du mal à choisir dans quoi me lancer dans le sens où chacune de mes idées a un potentiel.
Dans l'immédiat j'aimerais connaître les fondamentaux pour ouvrir une entreprise là-bas, les choses auxquelles on ne pense pas forcément ou les obstacles qui interviennent fréquemment...
L'impact de la double nationalité à ce niveau là notamment en matière de fiscalité etc... Bref le filet est lancé 😊
Merci pour vos lumières 😘

Salut,

Monter une affaire florissante c'est ce qu'ont fait par le passé, nombre de familles devenues "grandes".

Historiquement, au lendemain de l'indépendance, des "affaires" ont été développées autour de la représentation exclusive, une recette qui donne jusqu'à ce jour, toujours ses fruits. On peut s'inspirer de ces réussites pour en tirer les enseignements.

Une famille a basculé de l'agriculture (secteur des oranges) à la représentation de constructeurs automobiles, un secteur porteur au lendemain de l'indépendance.

D'autres se sont lancé dans les nouvelles technologies avec les premiers PC (Tandy TRS 80), représentation d'IBM, la télé, les articles ménagers, etc.

Enfin, les derniers ont assis leurs fortunes sur des licences d'importation ou agréments du ministère de tutelle et des joint-venture (marocanisation, secteur de l'alimentation, épices, alimentation de volaille, secteur de la pêche, assurances, services, banques, automobiles, chimie et para-chimie, pharmacie et parapharmacie, BTP, électronique, téléphonie etc ...)

Récemment encore, une courageuse femme RME, mère de famille, pourtant quasi illettrée a monté une boite d'import d'enduits muraux spéciaux pour le BTP haut-standing.

Enfin, la dernière génération prospecte, par exemple, le marché chinois à l'import dans des créneaux spécialisés, voire la promotion du tourisme chinois au Maroc, comme des entreprises étrangères en difficulté dans leur propre pays, voulant se délocaliser avec leurs équipements au Maroc, en quête d'un second souffle.

Pour les petites "affaires" commerciales, nombre de magasins se sont affiliés à des griffes et marques internationales de grand luxe, réservés à une clientèle bourgeoise, une mode dans la bourgeoisie "féminine" oisive ?

Dans tous les cas, ils ont bénéficié du renom de leurs fournisseurs/partenaires/enseignes, de l'encadrement, de l'expertise des associés étrangers, de leur connaissance du marché, comme de l'existence d'un réseau de distribution déjà en place à l'étranger.

Dans ces exemples, le recours à l'importation est incontournable et nécessite une connaissance de la réglementation douanière comme des formalités relatives aux opérations (bancaires, transit sous douane, etc...)

Une autre approche vise les marchés publics, celle des fournitures et équipements "en masse" des ministères, tels le ministère de l'éducation ou encore celui de la formation professionnelle qui connaîtront, suite aux nouvelles orientations, une forte demande.

Bref, il est plus facile de consommer que de produire avec une haute valeur ajoutée, la balance commerciale en témoigne, comme il est plus aisé d'être intermédiaire que producteur ...

En hors-sujet, lorsqu'on importe un équipement on exporte des devises, des opportunités d'emploi et un manque à gagner en terme de valeur ajoutée.
 
Salut,

Monter une affaire florissante c'est ce qu'ont fait par le passé, nombre de familles devenues "grandes".

Historiquement, au lendemain de l'indépendance, des "affaires" ont été développées autour de la représentation exclusive, une recette qui donne jusqu'à ce jour, toujours ses fruits. On peut s'inspirer de ces réussites pour en tirer les enseignements.

Une famille a basculé de l'agriculture (secteur des oranges) à la représentation de constructeurs automobiles, un secteur porteur au lendemain de l'indépendance.

D'autres se sont lancé dans les nouvelles technologies avec les premiers PC (Tandy TRS 80), représentation d'IBM, la télé, les articles ménagers, etc.

Enfin, les derniers ont assis leurs fortunes sur des licences d'importation ou agréments du ministère de tutelle et des joint-venture (marocanisation, secteur de l'alimentation, épices, alimentation de volaille, secteur de la pêche, assurances, services, banques, automobiles, chimie et para-chimie, pharmacie et parapharmacie, BTP, électronique, téléphonie etc ...)

Récemment encore, une courageuse femme RME, mère de famille, pourtant quasi illettrée a monté une boite d'import d'enduits muraux spéciaux pour le BTP haut-standing.

Enfin, la dernière génération prospecte, par exemple, le marché chinois à l'import dans des créneaux spécialisés, voire la promotion du tourisme chinois au Maroc, comme des entreprises étrangères en difficulté dans leur propre pays, voulant se délocaliser avec leurs équipements au Maroc, en quête d'un second souffle.

Pour les petites "affaires" commerciales, nombre de magasins se sont affiliés à des griffes et marques internationales de grand luxe, réservés à une clientèle bourgeoise, une mode dans la bourgeoisie "féminine" oisive ?

Dans tous les cas, ils ont bénéficié du renom de leurs fournisseurs/partenaires/enseignes, de l'encadrement, de l'expertise des associés étrangers, de leur connaissance du marché, comme de l'existence d'un réseau de distribution déjà en place à l'étranger.

Dans ces exemples, le recours à l'importation est incontournable et nécessite une connaissance de la réglementation douanière comme des formalités relatives aux opérations (bancaires, transit sous douane, etc...)

Une autre approche vise les marchés publics, celle des fournitures et équipements "en masse" des ministères, tels le ministère de l'éducation ou encore celui de la formation professionnelle qui connaîtront, suite aux nouvelles orientations, une forte demande.

Bref, il est plus facile de consommer que de produire avec une haute valeur ajoutée, la balance commerciale en témoigne, comme il est plus aisé d'être intermédiaire que producteur ...

En hors-sujet, lorsqu'on importe un équipement on exporte des devises, des opportunités d'emploi et un manque à gagner en terme de valeur ajoutée.

Très intéressant ! Merci
 
"c'est qui je mettrais en gérant de paille en mon absence"
C'est exactement ce qu'il faut éviter , le vol, l escroquerie, la falsification etc est le sport national au bled ;)

Ça dépend je comptait cibler certains professionnels aussi en clientèle mais non je ne souhaite pas m'associer, la personne que je souhaite engager c'est surtout pour la partie gestion administrative, la langue arabe c'est pas mon fort et les rouages de l'administration marocaine encore moins..
Apres ce qui sera important à déterminer c'est qui je mettrais en gérant de paille en mon absence je me vois pas vivre là-bas à temps plein.
 
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