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Mririda N'ayt Atiq, poétesse berbère
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[QUOTE="Amdieze, post: 17769276, member: 398691"] Hélas, René Euloge ne s'est intéressé qu'à révéler la beauté de ces poèmes aux occupants du pays à l'époque. Je ne pense pas que l'idée de conservation des poèmes dans la langue de Mririda ait traversé sont esprit malgré le fait qu'il soit dans l'enseignement. Pourtant, d'autres, militaires de fonction ceux là, ont collecté des contes, des poèmes, des proverbes et autres devinettes et ont traduit et publié ce patrimoine culturel en français et en tamazight écrite avec des caractères latins. C'est le meilleur exemple que la mort ne concerne pas uniquement les êtres vivants, elle peut emporter aussi la culture. N'est ce pas elle qui a dit que les années ensevelissent mieux que les pierres? On constate bien dans ce cas que les pierres n'y sont pour rien dans cette mort, ce sont bien les années qui ont ensevelit. Aidées certainement du fameux hchouma et du poids des traditions que tout un chacun connaît. Je suis natif de la contrée où elle a été rendue célèbre. Rien que le fait de citer son prénom que ce soit dans le cercle familial, ou à l'extérieur provoquait encore un malaise parmi les présents dans les années 60 70 du siècle dernier. Ce n'est pas pour rien qu'elle est probablement la dernière à avoir porté le prénom de Mririda. Encore un prénom enseveli non pas par des pierres, mais par des années d'oubli. Et quand on parle de Mririda aux habitants de MegDaz, rares sont ceux qui alimentent la discussion de façon positive. Pourtant c'est bien Mririda qui a sorti cette contrée de l'oubli. Si seulement elle pouvait connaître le nombre de ses followers comme on dit de nos jours. [/QUOTE]
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