La jeune Afghane Bibi Aïsha, qui avait eu le visage horriblement mutilé par son mari, a reçu une prothèse nasale temporaire le mois dernier. Son opération a été réalisée en Californie par un médecin de la Fondation Peter Grossman pour les grands brûlés. Il s'agit d'une procédure temporaire en attendant la reconstruction d'une partie de son visage, dont la date reste à déterminer.
Les médecins ont également reconstruit ses oreilles, qui avaient elles aussi été coupées.
En juillet dernier, le magazine Time avait fait sa une avec l'histoire et la photo de cette jeune femme, provoquant un large débat dans les médias et au sein de la population. Difficile à regarder, l'image la montrait, le nez arraché, à côté d'un titre disant : « Ce qui arrive si nous quittons l'Afghanistan ». Certains avaient critiqué une récupération politique et sensationnaliste de la tragédie de Bibi Aïsha.
Aujourd'hui âgée de 19 ans, Aïsha, qui n'a jamais révélé son nom de famille, dit avoir été punie pour avoir quitté le domicile conjugal. Elle a été capturée après avoir fui son mari, qui la battait et à qui elle avait été donnée à 16 ans. Un tribunal taliban l'a condamnée à se faire couper le nez et les oreilles, une sentence exécutée par son mari.
À son arrivée aux États-Unis, l'été dernier, elle avait été confiée à une famille d'accueil.
La Fondation Grossman Burn lui a remis le prix du Coeur vaillant vendredi dernier. L'organisation, qui finance des chirurgies plastiques à des fins humanitaires, fait campagne contre la violence à l'endroit des femmes.
Source : http://qc.news.yahoo.com/s/15102010...an-une-jeune-afghane-retrouve-son-visage.html
Les médecins ont également reconstruit ses oreilles, qui avaient elles aussi été coupées.
En juillet dernier, le magazine Time avait fait sa une avec l'histoire et la photo de cette jeune femme, provoquant un large débat dans les médias et au sein de la population. Difficile à regarder, l'image la montrait, le nez arraché, à côté d'un titre disant : « Ce qui arrive si nous quittons l'Afghanistan ». Certains avaient critiqué une récupération politique et sensationnaliste de la tragédie de Bibi Aïsha.
Aujourd'hui âgée de 19 ans, Aïsha, qui n'a jamais révélé son nom de famille, dit avoir été punie pour avoir quitté le domicile conjugal. Elle a été capturée après avoir fui son mari, qui la battait et à qui elle avait été donnée à 16 ans. Un tribunal taliban l'a condamnée à se faire couper le nez et les oreilles, une sentence exécutée par son mari.
À son arrivée aux États-Unis, l'été dernier, elle avait été confiée à une famille d'accueil.
La Fondation Grossman Burn lui a remis le prix du Coeur vaillant vendredi dernier. L'organisation, qui finance des chirurgies plastiques à des fins humanitaires, fait campagne contre la violence à l'endroit des femmes.
Source : http://qc.news.yahoo.com/s/15102010...an-une-jeune-afghane-retrouve-son-visage.html