Jalal Makhfi et Omar Makhfi, respectivement correspondent de la chaîne Dubai TV et Rédacteur en chef à la même chaîne, ont été licenciés suite à des pressions exercées par le ministre de la Communication et le porte-parole du Gouvernement Khalid Naciri. Voilà les faits tels qu’ils ont été rapportés par Omar Makhfi dans une lettre adressée à la presse.
Par Leila Ait Bouzid pour Mamfakinch !
Le 21 juin 2011, Omar Makhfi reçoit une lettre de la direction de sa chaîne l’informant de la fin de son contrat après 8 ans de carrière. Son frère Jalal a été également licencié. Ces deux licenciements n’ont pas été justifiés par écrit, mais les responsables de la chaîne diront à Omar Makhfi «avoir subi des pressions de la part du Maroc».
L’affaire remonte au 19 juin, lorsque la chaîne de Dubai prend attache en direct avec son correspondant lui demandant de l’informer de l’avenir des manifestations du mouvement du 20 février après le discours royal du 17 juin. Jalal Makhfi, comme le montre la vidéo, décrit la situation sur le terrain en total respect des règles du métier et sans complaisance envers une partie ou une autre.
Le présentateur du journal télévisé donnera par la suite la parole au ministre de la Communication lui demandant, toujours en direct, d’expliquer les nouveautés de la nouvelle constitution, telles qu’énoncés par le Roi du Maroc. Au lieu de répondre à la question, le ministre s’est violemment pris au correspondant l’accusant d’avoir détourné la réalité à cause de son appartenance au mouvement du 20 février (voir vidéo).
Par Leila Ait Bouzid pour Mamfakinch !
Le 21 juin 2011, Omar Makhfi reçoit une lettre de la direction de sa chaîne l’informant de la fin de son contrat après 8 ans de carrière. Son frère Jalal a été également licencié. Ces deux licenciements n’ont pas été justifiés par écrit, mais les responsables de la chaîne diront à Omar Makhfi «avoir subi des pressions de la part du Maroc».
L’affaire remonte au 19 juin, lorsque la chaîne de Dubai prend attache en direct avec son correspondant lui demandant de l’informer de l’avenir des manifestations du mouvement du 20 février après le discours royal du 17 juin. Jalal Makhfi, comme le montre la vidéo, décrit la situation sur le terrain en total respect des règles du métier et sans complaisance envers une partie ou une autre.
Le présentateur du journal télévisé donnera par la suite la parole au ministre de la Communication lui demandant, toujours en direct, d’expliquer les nouveautés de la nouvelle constitution, telles qu’énoncés par le Roi du Maroc. Au lieu de répondre à la question, le ministre s’est violemment pris au correspondant l’accusant d’avoir détourné la réalité à cause de son appartenance au mouvement du 20 février (voir vidéo).