L'Anderlechtoise de 22 ans a été tuée dans sa villa en juillet dernier
ANVERS Dans la nuit du 27 au 28 juillet, Samira Bekkar, 22 ans, d'Anderlecht, a été tuée de deux balles dans la tête, dans la villa d'un homme d'affaires, Wim Beckmann, qu'elle fréquentait depuis le printemps.
Après quatre mois, le milliardaire de 51 ans évoque sa relation avec la danseuse rencontrée dans un club privé bruxellois. "C'est elle qui avait souhaité la relation. J'y avais mis une condition : cesser de travailler la nuit."
Ensuite, Beckmann dément que le couple se serait disputé la nuit de l'attentat, au contraire : "Oui, Samira m'accompagnait de son plein gré." Que s'est-il passé ? Comment Samira a-t-elle été tuée ? Pourquoi a-t-il échappé ? C'est plus par recoupements qu'il peut reconstituer.
Donc, le couple était au lit . Tous les systèmes de sécurité protégeant la villa "étaient débranchés depuis plusieurs semaines". Il reste curieux que le chien ne soit pas intervenu.
Enfin, Beckmann voudrait contacter la mère de Samira, "mais j'ai peur de ne pouvoir répondre à ses questions".
En tout cas, le milliardaire ayant fait fortune dans les plasmas et les GSM n'est pas suspect pour le parquet. Son meilleur alibi ? Les coups de feu tirés sur lui : si les trois dans le bras ne prouvent rien, il en va autrement du projectile qui a pénétré la tempe, a traversé la tête en cassant l'os orbital et est ressorti entre les yeux, près du nez : la mise en scène est exclue.
Mais quel horrible veinard quand même : les médecins ont promis à Lucky Beckmann qu'il récupérerait l'il blessé, encore avant les fêtes.
L'amie de Samira Bekkar prétend qu'elle en avait soupé du milliardaire, qu'elle voulait le quitter et refusait de l'accompagner dans la villa. Wim Beckmann dément : "Des témoins du Péplum (le table dance de la rue Defacqz où le couple a terminé la soirée) l'ont confirmé."
En revanche, Beckmann rapporte qu'alors qu'ils roulaient vers la villa, Samira a dû envoyer un SMS clair à la copine "qui la harcelait". "Et elle m'a dit : Ainsi maintenant, c'est fini."
Pour la suite, Beckmann parle d'une page blanche. Aucun souvenir précis. "J'ai dû me lever du lit et me battre avec le meurtrier. Je suppose que j'ai pu écarter l'arme, au moins pour les trois tirs qui m'ont touché au bras. Et j'ai encore pu appeler quelqu'un. Les policiers l'ont constaté d'après mon GSM. La mort était seulement à quelques millimètres."
dhnet.be
ANVERS Dans la nuit du 27 au 28 juillet, Samira Bekkar, 22 ans, d'Anderlecht, a été tuée de deux balles dans la tête, dans la villa d'un homme d'affaires, Wim Beckmann, qu'elle fréquentait depuis le printemps.
Après quatre mois, le milliardaire de 51 ans évoque sa relation avec la danseuse rencontrée dans un club privé bruxellois. "C'est elle qui avait souhaité la relation. J'y avais mis une condition : cesser de travailler la nuit."
Ensuite, Beckmann dément que le couple se serait disputé la nuit de l'attentat, au contraire : "Oui, Samira m'accompagnait de son plein gré." Que s'est-il passé ? Comment Samira a-t-elle été tuée ? Pourquoi a-t-il échappé ? C'est plus par recoupements qu'il peut reconstituer.
Donc, le couple était au lit . Tous les systèmes de sécurité protégeant la villa "étaient débranchés depuis plusieurs semaines". Il reste curieux que le chien ne soit pas intervenu.
Enfin, Beckmann voudrait contacter la mère de Samira, "mais j'ai peur de ne pouvoir répondre à ses questions".
En tout cas, le milliardaire ayant fait fortune dans les plasmas et les GSM n'est pas suspect pour le parquet. Son meilleur alibi ? Les coups de feu tirés sur lui : si les trois dans le bras ne prouvent rien, il en va autrement du projectile qui a pénétré la tempe, a traversé la tête en cassant l'os orbital et est ressorti entre les yeux, près du nez : la mise en scène est exclue.
Mais quel horrible veinard quand même : les médecins ont promis à Lucky Beckmann qu'il récupérerait l'il blessé, encore avant les fêtes.
L'amie de Samira Bekkar prétend qu'elle en avait soupé du milliardaire, qu'elle voulait le quitter et refusait de l'accompagner dans la villa. Wim Beckmann dément : "Des témoins du Péplum (le table dance de la rue Defacqz où le couple a terminé la soirée) l'ont confirmé."
En revanche, Beckmann rapporte qu'alors qu'ils roulaient vers la villa, Samira a dû envoyer un SMS clair à la copine "qui la harcelait". "Et elle m'a dit : Ainsi maintenant, c'est fini."
Pour la suite, Beckmann parle d'une page blanche. Aucun souvenir précis. "J'ai dû me lever du lit et me battre avec le meurtrier. Je suppose que j'ai pu écarter l'arme, au moins pour les trois tirs qui m'ont touché au bras. Et j'ai encore pu appeler quelqu'un. Les policiers l'ont constaté d'après mon GSM. La mort était seulement à quelques millimètres."
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