Nicolas Sarkozy a reçu Jordan Bardella dans ses bureaux parisiens

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L’ancien chef de l'Etat Nicolas Sarkozy a reçu le président du Rassemblement national Jordan Bardella, mardi 1er juillet, dans ses bureaux parisiens, a appris franceinfo auprès de l'entourage du patron du RN, confirmant une information du Parisien.


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Une rencontre à "l'initiative" de l'ex-président de la République, selon l’entourage de Jordan Bardella. "C’est un échange courtois et chaleureux sur la situation politique et l’avenir de la France", poursuit cette même source. Un "entretien très humain, pas de sens politique car Nicolas Sarkozy n'a pas de fonction aujourd'hui", précise l'entourage de l'ancien président de la République. "Amical, ce serait excessif mais c'était cordial", ajoute-t-il.

"Nicolas Sarkozy avait été sensible à ce que Jordan Bardella a dit lors de son retrait de la Légion d'honneur", souligne l'entourage de Nicolas Sarkozy. Mi-juin, le président du RN s'était dit "choqué" par la décision d'exclure Nicolas Sarkozy de la Légion d'honneur. "J'ai le sentiment qu'il y a une volonté d'humilier Nicolas Sarkozy", avait déclaré sur RTL Jordan Bardella. "On peut combattre juridiquement, politiquement quelqu'un mais je crois qu'il ne faut pas oublier non plus les services qui ont pu être rendus à la France", avait-il insisté.

L'ancien chef de l'Etat s'est vu retirer sa grand-croix - le grade le plus élevé de la Légion d'honneur - après sa condamnation, devenue définitive, à un an de prison ferme pour corruption dans l'affaire des écoutes. Nicolas Sarkozy a néanmoins déposé un recours devant la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH).
 
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Sarko avait bien mis une stèle aux terroristes de l'OAS qui ont assassiné des français et tenté d'assassiner De Gaulle pour avoir

les voix des électeurs du FN à l'époque. Il est habitué à nager en eaux troubles.


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Une stèle pour l'OAS crée la polémique​


La Fondation Charles de Gaulle, la Ligue des droits de l'Homme, le MRAP, le président de la région PACA Michel Vauzelle (PS), tous dénoncent l'inauguration prévue le 6 juillet d'une stèle à la mémoire d'anciens membres de l'Organisation armée secrète, qui sema la terreur pendant la guerre d'Algérie. Daniel Simonpieri, maire de la ville, est un ancien du FN recyclé par l'UMP.

La Fondation Charles de Gaulle, présidée par Yves Guéna, a protesté lundi 20 juin contre la prochaine inauguration, à Marignane, d'une stèle à la mémoire d'anciens membres de l'OAS, en dénonçant "une offense au général de Gaulle" et "une atteinte à la République".

Le maire de Marignane (Bouches-du-Rhône), Daniel Simonpieri, fut un proche de Bruno Mégret et Marignane fut l'une des seules villes jamais détenues par le Front national. Daniel Simonpieri a depuis rejoint le groupe UMP-UDF au conseil général.

Selon la Fondation Charles de Gaulle, "un tel geste, s'il était accompli, serait non seulement une offense au général de Gaulle, président de la République, lui-même cible des assassins de l'OAS (organisation armée secrète), mais aussi une atteinte à la République et à la France".


De son côté, la Fédération Nationale des Déportés et Internés, Résistants et Patriotes, a demandé au ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy d'interdire cette inauguration qui est, selon elle, "en totale contradiction avec les valeurs humanistes de la France" et "de nature à troubler l'ordre public".

Dans une lettre au ministre, la Fédération des déportés ajoute que " une vérité historique est incontournable: les gens de l'OAS ont tué sans discernement.

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