Le Président voyait dun mauvais il larrivée dun quatrième opérateur de téléphonie mobile. A la différence de son Premier ministre François Fillon.
Xavier Niel, le fondateur et propriétaire de 65% dIliad-Free, a toujours dit quil préférait communiquer par mail. Pour éviter, dit-il, lanecdote. Mais il ne sest pas privé den raconter une savoureuse au "Canard Enchaîné" le 29 décembre 2010.
Pour lancer lappel doffres dune quatrième licence 3G contre lavis du Président Nicolas Sarkozy, le Premier ministre François Fillon aurait tout bonnement, selon Niel :
fait adopter le texte en Conseil des ministres en vitesse pendant que Sarko était sorti répondre à un appel ! Et il a signé le décret en profitant de son malaise vagal".
Une histoire de fou. Mais possible. Car larrivée dun challenger sur le marché très fermé des télécoms a été marquée dès le départ par lopposition des trois opérateurs historiques Orange, SFR et Bouygues Télécom épinglés avec humour par Xavier Niel lors de la conférence de lancement de Free Mobile mardi 10 janvier ; mais aussi par une querelle de châteaux entre lElysée et Matignon.
Sarkozy, pro-Bouygues
Dun côté, Nicolas Sarkozy, explicitement hostile à larrivé dun nouvel opérateur. Officiellement, le Président aurait souhaité maintenir les bénéfices des trois acteurs historiques à leur niveau pour ne pas réduire les importantes recettes fiscales quils génèrent (TVA et taxes sur les sociétés).
Xavier Niel, le fondateur et propriétaire de 65% dIliad-Free, a toujours dit quil préférait communiquer par mail. Pour éviter, dit-il, lanecdote. Mais il ne sest pas privé den raconter une savoureuse au "Canard Enchaîné" le 29 décembre 2010.
Pour lancer lappel doffres dune quatrième licence 3G contre lavis du Président Nicolas Sarkozy, le Premier ministre François Fillon aurait tout bonnement, selon Niel :
fait adopter le texte en Conseil des ministres en vitesse pendant que Sarko était sorti répondre à un appel ! Et il a signé le décret en profitant de son malaise vagal".
Une histoire de fou. Mais possible. Car larrivée dun challenger sur le marché très fermé des télécoms a été marquée dès le départ par lopposition des trois opérateurs historiques Orange, SFR et Bouygues Télécom épinglés avec humour par Xavier Niel lors de la conférence de lancement de Free Mobile mardi 10 janvier ; mais aussi par une querelle de châteaux entre lElysée et Matignon.
Sarkozy, pro-Bouygues
Dun côté, Nicolas Sarkozy, explicitement hostile à larrivé dun nouvel opérateur. Officiellement, le Président aurait souhaité maintenir les bénéfices des trois acteurs historiques à leur niveau pour ne pas réduire les importantes recettes fiscales quils génèrent (TVA et taxes sur les sociétés).