amsawad
Tayri nem tuder g-ul inu
Lundi, les députés ont enfin adopté à la majorité le nouveau code de la route. Abdelkarim Ghellab, le ministre des Transports, est aux anges. Pour lui, cest une victoire personnelle après plus de deux ans dâpres négociations avec les syndicats et les fédérations des transporteurs.
Sont également aux anges les adeptes du principe de la « la gamila dabord» et les disciples de « Sidi Kacem ».
Certes les amendements des parlementaires ont extirpé du code toutes les peines privatives de liberté, seulement demeure encore et ce malgré certaines réductions, les amendes trop excessives pour les bourses des Marocains.
A titre dexemple :
Les infractions dites de type 1, comprenant le non-respect du droit à la priorité, franchissement dune ligne continu, sont passibles damendes dont la fourchette varie entre 900 dh à 1800 dh.
Les infractions dites de type 2, genre lutilisation du portable ou lexcès de vitesse, sont sanctionnées par des amendes oscillant entre 600 à 1200 dh.
Les infractions de type 3 se rapportant au non respect de certaines règles de la circulation sont passibles damendes allant de 300 à 800 dh.
Au milieu de cette frénésie, le ministre des Transports na pas oublié les piétons. Des sanctions sont prévues dans le cadre de ce nouveau code de la route oscillant entre 20 à 50 dh.
Question qui va payer réellement ces amendes en cas dinfraction des préceptes du code Ghellab ?
Sûrement pas le Marocain ou la Marocaine conduisant une voiture doccasion ou un véhicule low-coast acheté à crédit, habitués à glisser 20 ou, dans des cas extrêmes, 50 dh dans la main du policier et tout est vite oublié. Mais alors qui va passer à la caisse ? Certainement pas les députés qui ont voté en faveur de ce code de la route.
Connaissant parfaitement les émoluments des policiers et les gendarmes chargés de la circulation, la tentation est tellement forte. Une nouvelle page du livre de la corruption souvre ainsi grâce au code de Ghellab importé de lointains cieux.
source : numedya
Sont également aux anges les adeptes du principe de la « la gamila dabord» et les disciples de « Sidi Kacem ».
Certes les amendements des parlementaires ont extirpé du code toutes les peines privatives de liberté, seulement demeure encore et ce malgré certaines réductions, les amendes trop excessives pour les bourses des Marocains.
A titre dexemple :
Les infractions dites de type 1, comprenant le non-respect du droit à la priorité, franchissement dune ligne continu, sont passibles damendes dont la fourchette varie entre 900 dh à 1800 dh.
Les infractions dites de type 2, genre lutilisation du portable ou lexcès de vitesse, sont sanctionnées par des amendes oscillant entre 600 à 1200 dh.
Les infractions de type 3 se rapportant au non respect de certaines règles de la circulation sont passibles damendes allant de 300 à 800 dh.
Au milieu de cette frénésie, le ministre des Transports na pas oublié les piétons. Des sanctions sont prévues dans le cadre de ce nouveau code de la route oscillant entre 20 à 50 dh.
Question qui va payer réellement ces amendes en cas dinfraction des préceptes du code Ghellab ?
Sûrement pas le Marocain ou la Marocaine conduisant une voiture doccasion ou un véhicule low-coast acheté à crédit, habitués à glisser 20 ou, dans des cas extrêmes, 50 dh dans la main du policier et tout est vite oublié. Mais alors qui va passer à la caisse ? Certainement pas les députés qui ont voté en faveur de ce code de la route.
Connaissant parfaitement les émoluments des policiers et les gendarmes chargés de la circulation, la tentation est tellement forte. Une nouvelle page du livre de la corruption souvre ainsi grâce au code de Ghellab importé de lointains cieux.
source : numedya