salam
Les multiples sorties à linternational risquent de devenir fatales pour léconomie nationale
Les emprunts du gouvernement Benkirane se multiplient à vue doeil. A quelques semaines dintervalle, il en a contracté deux. Le premier est un emprunt obligataire de 750 millions de dollars et le second est un prêt de 100 millions de dollars en appui aux réformes du système éducatif. Ce dernier prêt fait suite à deux autres et à un don dun montant global de 369,44 millions de dollars américains.
Si la première opération est censée alléger la pression dont souffre le marché intérieur en raison du creusement du déficit de liquidités, les autres sont destinés à appuyer la compétitivité économique du Royaume, le Plan Maroc Vert et le projet Agriculture solidaire et intégrée.
Ceci étant, une question simpose : le Maroc peut-il sendetter davantage? Cest fort possible au regard du stock de sa dette et sa structure qui laissent penser quil subsiste encore une marge de manuvre à ce propos. En effet, à fin 2012, la dette publique a représenté près de 57% du PIB et la majeure partie de celle-ci est constituée demprunts internes (autour de 77%), et de maturités moyennes et longues.
Ce qui signifie quil y a peu de risque, à court terme, que le Maroc se mette en défaut de paiement. Surtout quil continue de jouir de la confiance des marchés financiers internationaux comme en témoignent ses dernières sorties à linternational.
Mais cette «chance» peut, si lon ny prend pas garde, devenir un cadeau dautant plus empoisonné que lendettement est devenu un moyen de financement du déficit public. Si le gouvernement continue à être tenté par pareilles solutions de facilité, ses multiples sorties pourraient donc devenir fatales et menacer sérieusement la souveraineté financière du pays.
http://www.libe.ma/Nouveau-pret-de-la-Banque-mondiale-au-Maroc_a38730.html
Les multiples sorties à linternational risquent de devenir fatales pour léconomie nationale
Les emprunts du gouvernement Benkirane se multiplient à vue doeil. A quelques semaines dintervalle, il en a contracté deux. Le premier est un emprunt obligataire de 750 millions de dollars et le second est un prêt de 100 millions de dollars en appui aux réformes du système éducatif. Ce dernier prêt fait suite à deux autres et à un don dun montant global de 369,44 millions de dollars américains.
Si la première opération est censée alléger la pression dont souffre le marché intérieur en raison du creusement du déficit de liquidités, les autres sont destinés à appuyer la compétitivité économique du Royaume, le Plan Maroc Vert et le projet Agriculture solidaire et intégrée.
Ceci étant, une question simpose : le Maroc peut-il sendetter davantage? Cest fort possible au regard du stock de sa dette et sa structure qui laissent penser quil subsiste encore une marge de manuvre à ce propos. En effet, à fin 2012, la dette publique a représenté près de 57% du PIB et la majeure partie de celle-ci est constituée demprunts internes (autour de 77%), et de maturités moyennes et longues.
Ce qui signifie quil y a peu de risque, à court terme, que le Maroc se mette en défaut de paiement. Surtout quil continue de jouir de la confiance des marchés financiers internationaux comme en témoignent ses dernières sorties à linternational.
Mais cette «chance» peut, si lon ny prend pas garde, devenir un cadeau dautant plus empoisonné que lendettement est devenu un moyen de financement du déficit public. Si le gouvernement continue à être tenté par pareilles solutions de facilité, ses multiples sorties pourraient donc devenir fatales et menacer sérieusement la souveraineté financière du pays.
http://www.libe.ma/Nouveau-pret-de-la-Banque-mondiale-au-Maroc_a38730.html