Inauguré mercredi, le toit du collège Pierre Mendès France, à La Rochelle, est le premier bâtiment dans le monde à bénéficier de ces films solaires développés par la start-up Heliatek avec Engie. L'établissement espère réduire sa facture d'électricité de 20%.
Oubliez tous vos préjugés sur les panneaux solaires: lourds, encombrants, peu discrets.... Les films solaires développés par la start-up allemande Heliatek sont à l'opposé de tout cela. Ils se présentent sous la forme d'un simple film, qui se pose n'importe où, du moment que la surface est à peu près plane. La première démonstration grandeur nature se fait sur le toit du collège Pierre Mendès France, à La Rochelle.
Certes, ce n'est pas la première fois que des panneaux solaires sont posés sur les toits de collèges. «Mais voyez-vous, notre région est très ventée, alors pendant les tempêtes, les panneaux ont fait comme une voile, et ils se sont envolés avec le toit d'un établissement», relate Jean-Pierre Ruiz, principal du collège Pierre Mendès France. Aucune mésaventure de ce type à craindre avec la technologie développée par Heliatek et déployée par Engie. Les films se collent sur la structure du toit. «C'est léger, il n'y a même pas besoin de réaliser une étude d'impact sur la structure!», s'exclame Patrice Acquier, directeur immobilier au département des Charentes Maritimes. Ce qui représente une véritable économie et un gain de temps considérable dans le déploiement de la solution. «À terme, nous espérons réduire d'au moins 20% la facture d'électricité du collège. Nous pourrions même arriver à 50% en utilisant toutes nos toitures», explique Jean-Pierre Ruiz. Tandis que Patrice Acquier met en avant l'impact très positif de ce dispositif pour les finances du département: «Alors que l'État nous invite à réduire nos dépenses, l'énergie solaire est une solution».
Projet pédagogique
Pourtant, il n'est pas encore question de parler de la rentabilité de ce projet. Les films d'Heliatek sont encore produits en laboratoire, leur coût de fabrication reste très élevé. Il faudra attendre 2019 et l'entrée en production de la première usine de la start-up allemande à Dresde (Allemagne) pour que la solution devienne réellement compétitive. «Pour le moment, il s'agit d'un démonstrateur. Engie prend en charge le financement du projet et le département nous loue le toit, dans le cadre de l'appel à projet qu'il avait lancé», résume Quentin Van Nieuwenhoven, ingénieur technologies chez Engie.
«Ce projet implique aussi les élèves de l'établissement. Engie nous fournit un kit pédagogique avec des petits modules qui permettront aux élèves de faire leurs propres expériences de génération d'électricité solaire», relate Jean-Pierre Ruiz, principal du collège Mendès France. Une station sera installée au rez-de-chaussée de l'établissement pour qu'élèves et professeurs puissent suivre au quotidien l'avancée de la production d'électricité. Pour lui, c'est aussi un moyen de «revaloriser l'image du collège, dans une zone défavorisée, en mettant en avant de belles innovations».
Le collège est dans une zone d'éducation prioritaire (ZEP) renforcée, le seul du département des Charentes Maritimes dans cette catégorie. Jean-Pierre Ruiz espère que l'expérimentation permettra à ses élèves de «se sentir fier de leur établissement et de se familiariser concrètement avec les futurs métiers que vont générer les énergies renouvelables. Et aussi de les sensibiliser aux enjeux environnementaux». Et ses élèves bénéficient aussi du bel enthousiasme et du dynamisme de leur principal.
http://info.economie.lefigaro.fr/se...ce=AM2&utm_medium=email&utm_campaign=Economie
mam
Oubliez tous vos préjugés sur les panneaux solaires: lourds, encombrants, peu discrets.... Les films solaires développés par la start-up allemande Heliatek sont à l'opposé de tout cela. Ils se présentent sous la forme d'un simple film, qui se pose n'importe où, du moment que la surface est à peu près plane. La première démonstration grandeur nature se fait sur le toit du collège Pierre Mendès France, à La Rochelle.
Certes, ce n'est pas la première fois que des panneaux solaires sont posés sur les toits de collèges. «Mais voyez-vous, notre région est très ventée, alors pendant les tempêtes, les panneaux ont fait comme une voile, et ils se sont envolés avec le toit d'un établissement», relate Jean-Pierre Ruiz, principal du collège Pierre Mendès France. Aucune mésaventure de ce type à craindre avec la technologie développée par Heliatek et déployée par Engie. Les films se collent sur la structure du toit. «C'est léger, il n'y a même pas besoin de réaliser une étude d'impact sur la structure!», s'exclame Patrice Acquier, directeur immobilier au département des Charentes Maritimes. Ce qui représente une véritable économie et un gain de temps considérable dans le déploiement de la solution. «À terme, nous espérons réduire d'au moins 20% la facture d'électricité du collège. Nous pourrions même arriver à 50% en utilisant toutes nos toitures», explique Jean-Pierre Ruiz. Tandis que Patrice Acquier met en avant l'impact très positif de ce dispositif pour les finances du département: «Alors que l'État nous invite à réduire nos dépenses, l'énergie solaire est une solution».
Projet pédagogique
Pourtant, il n'est pas encore question de parler de la rentabilité de ce projet. Les films d'Heliatek sont encore produits en laboratoire, leur coût de fabrication reste très élevé. Il faudra attendre 2019 et l'entrée en production de la première usine de la start-up allemande à Dresde (Allemagne) pour que la solution devienne réellement compétitive. «Pour le moment, il s'agit d'un démonstrateur. Engie prend en charge le financement du projet et le département nous loue le toit, dans le cadre de l'appel à projet qu'il avait lancé», résume Quentin Van Nieuwenhoven, ingénieur technologies chez Engie.
«Ce projet implique aussi les élèves de l'établissement. Engie nous fournit un kit pédagogique avec des petits modules qui permettront aux élèves de faire leurs propres expériences de génération d'électricité solaire», relate Jean-Pierre Ruiz, principal du collège Mendès France. Une station sera installée au rez-de-chaussée de l'établissement pour qu'élèves et professeurs puissent suivre au quotidien l'avancée de la production d'électricité. Pour lui, c'est aussi un moyen de «revaloriser l'image du collège, dans une zone défavorisée, en mettant en avant de belles innovations».
Le collège est dans une zone d'éducation prioritaire (ZEP) renforcée, le seul du département des Charentes Maritimes dans cette catégorie. Jean-Pierre Ruiz espère que l'expérimentation permettra à ses élèves de «se sentir fier de leur établissement et de se familiariser concrètement avec les futurs métiers que vont générer les énergies renouvelables. Et aussi de les sensibiliser aux enjeux environnementaux». Et ses élèves bénéficient aussi du bel enthousiasme et du dynamisme de leur principal.
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mam