suite et fin
Dans les ports
Dans le port de Ouistreham, les dockers bloquent les camions, qui ne peuvent accéder aux ferries pour l'Angleterre.
A Cherbourg, le port militaire et le site de sous-marins nucléaires sont bloqués.
Dans les centrales nucléaires
Mardi, la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine a été la première à voter la grève pour protester contre la loi Travail. Mercredi, au moins 15 autres centrales sur les 19 que compte l'Hexagone ont à leur tour approuvé un mouvement de grève, qui a démarré pour la plupart le jour-même à 20 heures.
Ces centrales ne devraient pas être à l'arrêt complet, mais pourraient, comme à Nogent-sur-Seine, effectuer une "baisse de charge". D'autres pourraient ne pas marquer d'arrêt du tout, selon la porte-parole de CGT-énergie.
Quatre centrales thermiques devraient également être impactées par la grève, comme l'a décidé mercredi une partie de leur personnel.
Si des risques de coupures d'électricité corrélatifs à ces perturbations pourraient être à prévoir ce jeudi, ils sont limités, puisque qu'une baisse de la production dans l'une de ces centrales pourra être compensée par une hausse dans d'autres.
Dans les airs
Côté aérien, la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) a recommandé aux compagnies de réduire leurs vol de 15% à Orly jeudi, en raison d'un préavis de grève de la CGT, premier syndicat tous corps confondus dans l'aviation civile.
Des "perturbations" sont également attendues sur l'ensemble du territoire en raison de l'appel à la grève interprofessionnelle, relayé au sein de la DGAC par l'USAC-CGT, premier syndicat tous corps confondus (contrôleurs aériens, personnels administratifs, ingénieurs, techniciens, etc.).
Par ailleurs, du 3 au 5 juin, l'ensemble des syndicats de la DGAC appellent, mais cette fois pour des revendications purement internes.
Dans les kiosques
Pas de quotidien national ce jeudi, à l'exception de L'Humanité.
"Pour la troisième fois au cours de ces 2 derniers mois, la CGT bloque l'impression et la distribution des quotidiens nationaux", a regretté le syndicat dans un communiqué. Les journaux n'étaient déjà pas parus le 31 mars et le 28 avril. Mardi, la CGT du Livre a lancé un appel à la grève dans les imprimeries "pour les quotidiens nationaux de nuit datés du 26 mai et pour ceux de jour datés du 27 mai". "La presse écrite quotidienne nationale se retrouve de manière absurde le seul grand média à ne pas être en capacité d'accomplir sa mission, et ne peut informer les Français des grandes questions politiques qui agitent notre pays", regrette le SPQN.
"L'ensemble de la presse quotidienne nationale, ses rédactions et ses emplois sont fragilisés". Les journaux pourront être lus sur les sites internet des titres, rappelle le SPQN.
http://www.lexpress.fr/actualite/so...rbations-vous-attendent-ce-jeudi_1795788.html
mam