T'as vraiment un soucis ! C'est Erdogan qui a dit ça, ce matin !!
https://www.trt.net.tr/francais/tur...bservation-turcs-ils-vont-tous-mourir-1370259
Et vous, prouvez qu'un drone aurait été abattu ?
Trt et autres médias Turcs sont muselé
Ta source n est pas crédible !
Alors que Macron a annoncé une loi contre les "fake news", les exemples étrangers montrent qu'il est parfois possible de prétexter de la lutte contre des "fausses nouvelles" pour mettre au pas la presse. Et donc que ce cadre législatif est à manier avec une extrême précaution. Démonstration avec...
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Comment museler la presse en brandissant un danger : l'exemple de la Turquie d'Erdogan
Par
Étienne Girard
Publié le 05/01/2018 à 08:10
Alors que Macron a annoncé une loi contre les "fake news", les exemples étrangers montrent qu'il est parfois possible de prétexter de la lutte contre des "fausses nouvelles" pour mettre au pas la presse. Et donc que ce cadre législatif est à manier avec une extrême précaution. Démonstration avec Erdogan, que Macron reçoit à l'Elysée ce 5 janvier.
Ce vendredi 5 janvier, Emmanuel Macron reçoit le président de la Turquie, Recep Tayyip Erdogan, pour un entretien suivi d’un déjeuner à l'Elysée. Intéressant télescopage, 36 heures après avoir annoncé un projet de loi contre les « fake news », notamment celles téléguidées depuis l’étranger. Dans son pays, l’homme fort turc s’est en effet servi de la lutte contre les « fausse nouvelles » pour… museler la presse. Si absolument rien n’indique que l’initiative d’Emmanuel Macron sera dévoyée de ses objectifs, le cas Erdogan montre comment la lutte légitime contre l’utilisation malveillante des canaux médiatiques peut se transformer en instrument d’un régime autoritaire, si elle tombe entre des mains mal intentionnées. Et qu’il convient donc de toucher au cadre législatif avec une main tremblante.
Pour rappel, Emmanuel Macron souhaite que le juge puisse désormais être saisi en urgence pour ordonner la dépublication d’une « fake news », voire le blocage du site émetteur. Cela afin de lutter contre la «
propagande » qui répand «
partout dans le monde, dans toutes les langues, des bobards inventés pour salir un responsable politique, une personnalité ». Il souhaite aussi réformer le CSA afin de «
lutter contre toute tentative de déstabilisation par des services de télévision contrôlés ou influencés par des Etats étrangers ». Allusion à peine voilée à la chaîne Russia Today, propriété du gouvernement russe, lancée en décembre sur le câble et le satellite français. Aux Etats-Unis, le média proche de Vladimir Poutine a pesé sur la campagne présidentielle de 2016 en dépensant notamment «
274 000 dollars en contenus sponsorisés » sur Twitter, selon le réseau social