Dans l'Oise, le maire de Pont-Sainte-Maxence a décidé de frapper au porte-monnaie ceux qui s'alcoolisent sur la voie publique. Un bénéficiaire a vu son RSA suspendu pour trois mois.
La mesure a pour but de « nettoyer les rues des ivrognes », assume Arnaud Dumontier. Après les trafiquants de drogue, le maire (LR) de Pont-Sainte-Maxence (Oise) cible maintenant « une demi-douzaine de personnes qui s'alcoolisent dans le centre-ville ». Parmi eux, certains sont bénéficiaires du RSA (revenu de solidarité active). L'édile de cette commune de 13 000 habitants a donc décidé de s'attaquer à ce revenu pour sanctionner ceux qu'il a dans le collimateur. Un levier d'action inédit. « Toucher l'aide de l'Etat pour la picoler, c'est intolérable », justifie-t-il.
L'élu a ainsi signalé un premier individu — dont l'identité n'a pas été communiquée — au département, chargé de verser le RSA. L'intéressé vient de voir son allocation suspendue, pendant trois mois, de 80 %. Légalement, ce n'est pas l'alcoolisation qui est en cause, mais « le non-respect des obligations en matière d'insertion », comme le fait de chercher du travail. « S'alcooliser n'est pas une clause de sanction, appuie-t-on au conseil départemental de l'Oise. L'obligation d'insertion en est une. Elle est d'ailleurs stipulée par le contrat que le bénéficiaire du RSA signe. »
http://www.leparisien.fr/societe/oi...sirables-dans-les-rues-12-05-2017-6940902.php
La mesure a pour but de « nettoyer les rues des ivrognes », assume Arnaud Dumontier. Après les trafiquants de drogue, le maire (LR) de Pont-Sainte-Maxence (Oise) cible maintenant « une demi-douzaine de personnes qui s'alcoolisent dans le centre-ville ». Parmi eux, certains sont bénéficiaires du RSA (revenu de solidarité active). L'édile de cette commune de 13 000 habitants a donc décidé de s'attaquer à ce revenu pour sanctionner ceux qu'il a dans le collimateur. Un levier d'action inédit. « Toucher l'aide de l'Etat pour la picoler, c'est intolérable », justifie-t-il.
L'élu a ainsi signalé un premier individu — dont l'identité n'a pas été communiquée — au département, chargé de verser le RSA. L'intéressé vient de voir son allocation suspendue, pendant trois mois, de 80 %. Légalement, ce n'est pas l'alcoolisation qui est en cause, mais « le non-respect des obligations en matière d'insertion », comme le fait de chercher du travail. « S'alcooliser n'est pas une clause de sanction, appuie-t-on au conseil départemental de l'Oise. L'obligation d'insertion en est une. Elle est d'ailleurs stipulée par le contrat que le bénéficiaire du RSA signe. »
http://www.leparisien.fr/societe/oi...sirables-dans-les-rues-12-05-2017-6940902.php