En Grande-Bretagne, les parlementaires ont forcé David Cameron à reculer.
Un premier débat a lieu ce jeudi sur la possibilité d’une intervention militaire en Syrie.
------------------------------------------------------------------
Intervenir en Syrie est plus simple en deçà de la Manche qu’au-delà.
En France, la droite soutient Hollande et sa volonté de « punir » Bachar el-Assad.
Seuls s’y opposent le Front de Gauche, le Front national et quelques personnalités comme Dominique de Villepin.
La classe politique est bien plus divisée en Grande-Bretagne.
Au point qu’il semble désormais improbable que les forces britanniques puissent être impliquées dans une intervention dès ce week-end, comme il en était pourtant question encore mercredi : Cameron, mercredi, a dû reculer.
Au moins, il y a un vrai débat public en Grande-Bretagne.
Et la longue discussion qui a eu lieu hier à la Chambre des communes est une leçon de démocratie pour la France.
Une discussion très calme, constructive, allant au fond des sujets.
Quelle serait la base juridique d’une action ? Peut-on se passer d’un feu vert voire d’une discussion au conseil de sécurité de l’ONU ? Peut-on agir sans avoir la preuve absolue de le régime syrien est derrière l’attaque chimique ? Quels sont les informations des services ? Quelles seraient les conséquences d’une intervention au Moyen Orient ? Ne risque-t-on pas de braquer l’Iran et son nouveau président plus modéré ? Comment réagira la Russie ? Que se passerait-il si on ne fait rien ? (voir le live blogging ci-dessous).
(....)
Cameron a reculé mercredi
Pour emporter l’adhésion des parlementaires, Cameron a dû reculer. Il a d’ores et déjà fait une concession importante aux travaillistes, en promettant mercredi soir deux votes :
- le premier vote doit avoir lieu ce jeudi, sur le principe général qu’une attaque à l’arme chimique ne doit pas rester sans réponse ; elle n’aura lieu qu’après avoir entendu le rapport des inspecteurs de l’ONU et avoir procédé à un vote formel de la Chambre des communes.
- un second vote devra être organisé avant tout engagement militaire direct de forces britanniques en Syrie.
(...)
Suite et source :
http://www.rue89.com/2013/08/29/operation-syrie-cameron-embourbe-a-chambre-communes-245271
Un premier débat a lieu ce jeudi sur la possibilité d’une intervention militaire en Syrie.
------------------------------------------------------------------
Intervenir en Syrie est plus simple en deçà de la Manche qu’au-delà.
En France, la droite soutient Hollande et sa volonté de « punir » Bachar el-Assad.
Seuls s’y opposent le Front de Gauche, le Front national et quelques personnalités comme Dominique de Villepin.
La classe politique est bien plus divisée en Grande-Bretagne.
Au point qu’il semble désormais improbable que les forces britanniques puissent être impliquées dans une intervention dès ce week-end, comme il en était pourtant question encore mercredi : Cameron, mercredi, a dû reculer.
Au moins, il y a un vrai débat public en Grande-Bretagne.
Et la longue discussion qui a eu lieu hier à la Chambre des communes est une leçon de démocratie pour la France.
Une discussion très calme, constructive, allant au fond des sujets.
Quelle serait la base juridique d’une action ? Peut-on se passer d’un feu vert voire d’une discussion au conseil de sécurité de l’ONU ? Peut-on agir sans avoir la preuve absolue de le régime syrien est derrière l’attaque chimique ? Quels sont les informations des services ? Quelles seraient les conséquences d’une intervention au Moyen Orient ? Ne risque-t-on pas de braquer l’Iran et son nouveau président plus modéré ? Comment réagira la Russie ? Que se passerait-il si on ne fait rien ? (voir le live blogging ci-dessous).
(....)
Cameron a reculé mercredi
Pour emporter l’adhésion des parlementaires, Cameron a dû reculer. Il a d’ores et déjà fait une concession importante aux travaillistes, en promettant mercredi soir deux votes :
- le premier vote doit avoir lieu ce jeudi, sur le principe général qu’une attaque à l’arme chimique ne doit pas rester sans réponse ; elle n’aura lieu qu’après avoir entendu le rapport des inspecteurs de l’ONU et avoir procédé à un vote formel de la Chambre des communes.
- un second vote devra être organisé avant tout engagement militaire direct de forces britanniques en Syrie.
(...)
Suite et source :
http://www.rue89.com/2013/08/29/operation-syrie-cameron-embourbe-a-chambre-communes-245271