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[QUOTE="jamais, post: 8938565, member: 71498"] Tout est dans son préambule. La nouvelle Constitution marocaine, qui devrait être approuvée sans difficulté par voie référendaire le vendredi 1er juillet, est résolument progressiste dans ses termes. Ce texte esquisse un modèle de « démocratie participative » et accorde aux étrangers vivant au Maroc le droit de vote aux élections locales. Il compte trente-six occurrences du mot « liberté », contre neuf dans la Constitution de 1996, vingt et un pour « démocratie » contre deux, huit pour « solidarité » contre un, et six pour « femme » contre un. Cette réforme prône le respect des libertés individuelles et collectives, rétablit une certaine égalité entre tous les Marocains, dont la première incarnation est le relèvement par larticle 44 de lâge de la majorité du prince à 18 ans au lieu de 16. Cependant, ces quelques avancées sont contrebalancées par un renforcement de la fonction du roi. La réforme, préparée par la Commission consultative dirigée par M. Abdeltif Menouni, devait répondre aux manifestations de mécontentement lancées par le mouvement du 20 février. Mais cest une réponse gênée et inquiète qui est donné aux questions des Marocains. « Le projet de constitution, confie un invité de la commission, a été retouché à la dernière minute par le conseiller du roi Mohammed Moatassim, avec la complicité du parti conservateur Al-Istiqlal et des islamistes du Parti de la Justice et du Développement [PJD]. » Le Monde diplomatique a obtenu quelques notes du projet initial écrit en français et qui na pas été rendu public. Des notes qui prouvent quil y a eu, par la suite, une volonté de verrouiller les acquis politiques du premier projet. La Constitution proposée au départ relativisait la place de la religion. Quelques changements ont alors été apportés pour rattraper cela. A titre dexemple, le « pays musulman » est devenu l« Etat musulman ». A lénumération des composantes de lidentité nationale a été ajouté : « La prééminence accordée à la religion musulmane dans ce référentiel national va de pair avec lattachement du peuple marocain aux valeurs douverture ». Dun point de vue géopolitique, la Commission consultative a placé les relations avec lAfrique avant « la coopération et la solidarité avec les pays du Moyen-Orient et les pays musulmans ». Cet ordre a été inversé et la dernière phrase modifiée pour devenir : « Approfondir le sens dappartenance à la Oumma arabo-islamique, et renforcer les liens de fraternité et de solidarité avec ses peuples frères. » Larticle 19 préconisait dans sa première forme que « lhomme et la femme jouissent, à égalité, des droits et libertés à caractère civil, politique, économique, social, culturel et environnemental ». Une avancée qui a été encadrée par cette précision que légalité devra se faire « dans le respect des dispositions de la Constitution, des constantes et des lois du Royaume. » Des constantes « immuables » comme le laisse supposer cet autre ajout à larticle 175 : « Aucune révision ne peut porter sur les dispositions relatives à la religion musulmane ». [/QUOTE]
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