Donc ce mouvement veux se transformer en un parti politique qui persiste dans le temps , c'est bien. un parti politique qui joue le jeux comme les autres partis et qui essaie de changer le systeme de l'interieur , comme l'a essaié de faire l'usfp et ses alliés depuis plus de 50 ans avec l'ancien generation de militants , tel youssoufi qu'a baissé les bras et quitta le maroc vers la france aprés avoir déclaré " le maroc c'est une salle d'attente sans fin" .
hum , c'est possible , peux étre dans 50 ans ou 100 ans le maroc sera incarné ce qu'ils annoncent dans leurs slogan : justice , dignité , liberté , enfin une vrai dimocratie.
Maybe Maybe
Pas du tout... L'idée de devenir parti politique, le mouvement 20 février ne l'a pas ;-)
Prenons l’exemple de l’AMDH. C’est un mouvement social et pas mouvement politique qu’avant la naissance du mouvement 20 février, il manifestait régulièrement surtout à Rabat. Parmi ses membres, il n’y a pas que des avocats et des militants des droits de l’Homme indépendant de toute appartenance politique, mais il y’a également des parlementaires et des membres de divers partis politiques.
La force d’un mouvement social est dans la diversité de ses membres et également leur qualité. Rassembler des indépendants, des membres des associations des droits de l’Homme, des membres de divers partis politiques, des parlementaires, est toujours un luxe, une richesse aux mouvements contestataires. C’est cette union de ces diverses personnes (indépendants, militants des droits de l’Homme, avocats, syndicalistes, politiciens, parlementaires, etc.) qui fait la force du mouvement 20 février.
En se politisant, le mouvement 20 février va perdre le soutien des indépendants, des militants des droits de l’Homme, des avocats, et des syndicalistes qui représentent la majorité de ses membres et qui s’opposent à toute appartenance politique. Et en excluant les membres politisés, le mouvement 20 février va perdre une partie de cette richesse qui fait sa force et des personnes qui étaient à fond dans le soutien des manifestations organisées par le mouvement.
Les jeunes du mouvement 20 février ont intérêt à garder la nature de leur mouvement telle qu’elle est : « mouvement libre de toute appartenance politique ». A l’approche des élections législatives, le mouvement va certainement appeler au boycott de ces élections comme il a appelé au boycott du référendum. Que des Oussama El Khlifi, Mountassir Sakhi, et le reste des membres de l’USFP qui ont participé au référendum et ont voté « non » la nouvelle constitution, décident de participer à ces élections, ceci ne regarde que leurs propres personnes comme il l’a déjà dit Najib Chaouki en parlant d’Oussama El Khlifi : « La décision d’Oussama El Khlifi est personnelle et n’engage en rien le mouvement du 20 février ».
A l’approche des élections, ce n’est pas seulement cette jeunesse de l’USFP qui va se présenter, mais également le PSU et al-adl wa al-Ihsane qui s’est habitué à présenter des membres comme indépendants. Mais la grande partie des membres du mouvement 20 février va boycotter et ne va voter ni pour Oussama El Khlifi ni PSU ni al-Adl wa al-Ihsane.