Parabole du fils prodigue : justice ou injustice ?

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Xavier33
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La parabole du fils prodigue se trouve dans l'évangile de Luc, chapitre 15 versets 12 à 32


En résumé, Jésus raconte l'histoire d'un père qui a deux fils. Le plus jeune demande à son père à recevoir sa part d'héritage et il part en voyage. Il dilapide tous ses biens et se retrouvant sans ressources et décide de rentrer chez son père. Que va dire son père ?
Or le père le reçoit chaleureusement et décide de faire un festin pour fêter son retour. (tuer le veau gras)
L'autre frère proteste en disant que lui qui a toujours obéi à son père n'a jamais eu droit à pareille fête.
mais le père lui répond :
15.31 Mon enfant, lui dit le père, tu es toujours avec moi, et tout ce que j'ai est à toi;
15.32 mais il fallait bien s'égayer et se réjouir, parce que ton frère que voici était mort et qu'il est revenu à la vie, parce qu'il était perdu et qu'il est retrouvé.



Est il juste que le frère pêcheur soit fêté parce qu'il se repent et que le frère fidèle ne soit pas mieux récompensé ?
 
La parabole du fils prodigue se trouve dans l'évangile de Luc, chapitre 15 versets 12 à 32


En résumé, Jésus raconte l'histoire d'un père qui a deux fils. Le plus jeune demande à son père à recevoir sa part d'héritage et il part en voyage. Il dilapide tous ses biens et se retrouvant sans ressources et décide de rentrer chez son père. Que va dire son père ?
Or le père le reçoit chaleureusement et décide de faire un festin pour fêter son retour. (tuer le veau gras)
L'autre frère proteste en disant que lui qui a toujours obéi à son père n'a jamais eu droit à pareille fête.
mais le père lui répond :
15.31 Mon enfant, lui dit le père, tu es toujours avec moi, et tout ce que j'ai est à toi;
15.32 mais il fallait bien s'égayer et se réjouir, parce que ton frère que voici était mort et qu'il est revenu à la vie, parce qu'il était perdu et qu'il est retrouvé.



Est il juste que le frère pêcheur soit fêté parce qu'il se repent et que le frère fidèle ne soit pas mieux récompensé ?

Justement, un des messages de la parabole est que la « logique » du Dieu chrétien correspond pas toujours à la logique humaine pour ce qui est de la justice. Ce genre de paroles de Jésus visent justement à dépasser certains de nos schémas mentaux étroits.

Plus précisément, une lecture attentive de la parabole indique que le fils prodigue avait une attitude de foi, d'humilité et de repentir, qui est ce qui est le plus important aux yeux du père. Le fils aîné, certes il a accompli son « devoir », mais on voit bien qu'il a une attitude de mépris envers son frère et se met à ressentir de l'aigreur face à son père : c'est que dans la perspective de ce frère aîné, seul le « mérite » devrait compter : il symbolise la tentative de se justifier par les oeuvres.

Tu parles d'injustice : la parabole des ouvriers de la onzième heure est encore plus « choquante » et « absurde » pour nos schémas mentaux habituels : aucun patron digne de ce nom ne va rémunérer ainsi ses employés. Et Jésus le sait, mais il présente un Dieu qui se situe au-delà d'un pur échange commercial et est disposé à sauver tout le monde.
 
pourquoi vous partez dans vos délires de foi, de repentir, d'humilité ou d'autre conneries encore ?

un de ses fils a voulu voir si l'herbe était plus verte ailleurs et donc est parti avec sa part d'héritage du moment ! rien ne dit que l'autre frère n'a pas eu de part ! et d'ailleurs est ce bien d'un héritage dont on parle, vu que le père n'est pas encore mort ! donc une part de ce que le père peut et veut donner à ses enfants !

lol ...une lecture attentive qui ne tient aucunement compte du texte ... superbe exégèse comme d'habitude ...

en partant, il a rendu son père et sa mère triste, parce que partir loin, y avait pas encore les tgv pour revenir le Week end ... donc normal qu'ils fêtent son retour vu que sa réussite l'aurait fait perdre à jamais à ses parents !

en tout cas c'est une belle histoire ! qui prend à contre pied les idées reçus sur les retour au foyer parentale pour ceux qui n'ont pas réussi dans leur aventure et qu'ils imaginent qu'ils auront la honte s'il revenait sans avoir réussi ! alors que c'est tout à fait le contraire !

merci Xavier pour ce thread !
 
pourquoi vous partez dans vos délires de foi, de repentir, d'humilité ou d'autre conneries encore ?

un de ses fils a voulu voir si l'herbe était plus verte ailleurs et donc est parti avec sa part d'héritage du moment ! rien ne dit que l'autre frère n'a pas eu de part ! et d'ailleurs est ce bien d'un héritage dont on parle, vu que le père n'est pas encore mort ! donc une part de ce que le père peut et veut donner à ses enfants !

lol ...une lecture attentive qui ne tient aucunement compte du texte ... superbe exégèse comme d'habitude ...

en partant, il a rendu son père et sa mère triste, parce que partir loin, y avait pas encore les tgv pour revenir le Week end ... donc normal qu'ils fêtent son retour vu que sa réussite l'aurait fait perdre à jamais à ses parents !

en tout cas c'est une belle histoire ! qui prend à contre pied les idées reçus sur les retour au foyer parentale pour ceux qui n'ont pas réussi dans leur aventure et qu'ils imaginent qu'ils auront la honte s'il revenait sans avoir réussi ! alors que c'est tout à fait le contraire !

merci Xavier pour ce thread !

C'est plutôt toi qui lis pas le texte attentivement, monsieur le génie.

Ce texte est dans la continuité de la théologie du Nouveau Testament.
 
C'est plutôt toi qui lis pas le texte attentivement, monsieur le génie.

Ce texte est dans la continuité de la théologie du Nouveau Testament.
et alors ? pourquoi tu veux en faire un livre de science fiction ? parce que tu ne sais pas de qui tu parles et que tu ne retrouve aucun vestige qui correspond ?

c'est quoi cette manie de ne pas vouloir se remettre en cause ? quand quelque ne colle pas avec votre pseudo analyse, c'est toujours les auteurs de l'époque qui aimaient toujours tout exagérer ... le nombre de soldats, l'architecture, la taille de la cité etc..

toi t'es comme les mécanos du dimanche qui réparent ton moteur et qui te disent qu'il y a toujours des vis et des boulons en trop, et que les ingénieurs en mettent toujours plus ça au cas où, mais qu'ils ne servent à rien ...
 
en tout cas c'est une belle histoire ! qui prend à contre pied les idées reçus sur les retour au foyer parentale pour ceux qui n'ont pas réussi dans leur aventure et qu'ils imaginent qu'ils auront la honte s'il revenait sans avoir réussi ! alors que c'est tout à fait le contraire !
SI tu le lis comme un fait divers dans le journal, c'est OK mais vu que c'est dans un livre religieux, l'interprétation religieuse est légitime.
Dans tous les cas, il y a matière à réflexion dans l'attitude du père sur le sens moral de cette histoire.
 
SI tu le lis comme un fait divers dans le journal, c'est OK mais vu que c'est dans un livre religieux, l'interprétation religieuse est légitime.
Dans tous les cas, il y a matière à réflexion dans l'attitude du père sur le sens moral de cette histoire.
non c'est de la philosophie !

je connais certaines personnes qui ont quitté l'Algérie et le Maroc et qui sont encore sans papier aujourd'hui ... ils vivent une vie de misére mais ne veulent pas retourner au bled parce qu'ils ont honte de ne pas avoir réussi !

c'est un super beau message, tu n'en a tout simplement pas vu la portée !

pour le mot religieux, il découle de 2 mot religere et religare, relire et relier ... une relecture c'est qu'on on lit ton texte par exemple et qu'on ne comprend pas tout les mots et qu'on s'en invente un mythe ... pour ce qui est de relier , c'est les droits et les devoirs dans une société ! basé sur la fraternité , patriarcat etc...
 
Est il juste que le frère pêcheur soit fêté parce qu'il se repent et que le frère fidèle ne soit pas mieux récompensé ?
Oui !
Hadith : "si un peuple ne commettait aucune faute Dieu le remplacerait par un autre qui en commet , Car Dieu aime à ce que l'on revienne à lui repentant "
Le fils Prodigue prend le risque de transgresser , de ne pas être un mouton qui suit aveuglement les prescriptions ...Le repentir a plus de valeur que le suivisme aveugle ...
D'ailleurs la foi du fils fidèle est mise à l'épreuve , et lui ne réagit pas très bien ! Comme quoi la qualité de sa foi ...
 
Oui !
Hadith : "si un peuple ne commettait aucune faute Dieu le remplacerait par un autre qui en commet , Car Dieu aime à ce que l'on revienne à lui repentant "
Le fils Prodigue prend le risque de transgresser , de ne pas être un mouton qui suit aveuglement les prescriptions ...Le repentir a plus de valeur que le suivisme aveugle ...
D'ailleurs la foi du fils fidèle est mise à l'épreuve , et lui ne réagit pas très bien ! Comme quoi la qualité de sa foi ...
tu m'as donné envie de t'insulter et de me repentir, juste pour plaire à Dieu !
 
15.31 Mon enfant, lui dit le père, tu es toujours avec moi, et tout ce que j'ai est à toi;
15.32 mais il fallait bien s'égayer et se réjouir, parce que ton frère que voici était mort et qu'il est revenu à la vie, parce qu'il était perdu et qu'il est retrouvé.
Aprés cela peut être aussi un bon instrument marketing pour le prosélytisme ...

Les premier chrétiens étaient des juifs ...puis Paul a élargie la prédication au non juifs ...Deux communauté ont cohabité ...des juifs et des converties ...Les fidèles qui râlent ce sont les juifs originels qui étaient avec Dieu le père .. et le fils prodigue , les goys converties qui sont récompensés alors qu'il ont pas suivis toute les obligations , les interdictions et les contraintes du judaïsme ...une belle injustice pour les judéo-chrétiens des originels de la première génération avant Paul !
 
Oui !
Hadith : "si un peuple ne commettait aucune faute Dieu le remplacerait par un autre qui en commet , Car Dieu aime à ce que l'on revienne à lui repentant "
Le fils Prodigue prend le risque de transgresser , de ne pas être un mouton qui suit aveuglement les prescriptions ...Le repentir a plus de valeur que le suivisme aveugle ...
D'ailleurs la foi du fils fidèle est mise à l'épreuve , et lui ne réagit pas très bien ! Comme quoi la qualité de sa foi ...
On peut le voir comme çà.
 
Les premier chrétiens étaient des juifs ...puis Paul a élargie la prédication au non juifs ...Deux communauté ont cohabité ...des juifs et des converties ...Les fidèles qui râlent ce sont les juifs originels qui étaient avec Dieu le père .. et le fils prodigue , les goys converties qui sont récompensés alors qu'il ont pas suivis toute les obligations , les interdictions et les contraintes du judaïsme ...une belle injustice pour les judéo-chrétiens des originels de la première génération avant Paul
Je ne connaissais pas cette interprétation,, cette interprétation est parfois aussi celle de la parabole des ouvriers de la 11me heure.

Matthieu chap 20
20.1 Car le royaume des cieux est semblable à un maître de maison qui sortit dès le matin, afin de louer des ouvriers pour sa vigne.
20.2 Il convint avec eux d'un denier par jour, et il les envoya à sa vigne.
20.3 Il sortit vers la troisième heure, et il en vit d'autres qui étaient sur la place sans rien faire.
20.4 Il leur dit: Allez aussi à ma vigne, et je vous donnerai ce qui sera raisonnable.
20.5 Et ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers la sixième heure et vers la neuvième, et il fit de même.
20.6 Étant sorti vers la onzième heure, il en trouva d'autres qui étaient sur la place, et il leur dit: Pourquoi vous tenez-vous ici toute la journée sans rien faire?
20.7 Ils lui répondirent: C'est que personne ne nous a loués. Allez aussi à ma vigne, leur dit-il.
20.8 Quand le soir fut venu, le maître de la vigne dit à son intendant: Appelle les ouvriers, et paie-leur le salaire, en allant des derniers aux premiers.
20.9 Ceux de la onzième heure vinrent, et reçurent chacun un denier.
20.10 Les premiers vinrent ensuite, croyant recevoir davantage; mais ils reçurent aussi chacun un denier.
20.11 En le recevant, ils murmurèrent contre le maître de la maison,
20.12 et dirent: Ces derniers n'ont travaillé qu'une heure, et tu les traites à l'égal de nous, qui avons supporté la fatigue du jour et la chaleur.
20.13 Il répondit à l'un d'eux: Mon ami, je ne te fais pas tort; n'es-tu pas convenu avec moi d'un denier?
20.14 Prends ce qui te revient, et va-t'en. Je veux donner à ce dernier autant qu'à toi.
20.15 Ne m'est-il pas permis de faire de mon bien ce que je veux? Ou vois-tu de mauvais oeil que je sois bon? -
20.16 Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers.


est il juste que celui qui a travaillé une heure soit payé comme celui qui a travaillé toute une journée ?
 
Dernière édition:
Je ne connaissais pas cette interprétation,, cette interprétation est parfois aussi celle de la parabole des ouvriers de la 11me heure.

Matthieu chap 20
20.1 Car le royaume des cieux est semblable à un maître de maison qui sortit dès le matin, afin de louer des ouvriers pour sa vigne.
20.2 Il convint avec eux d'un denier par jour, et il les envoya à sa vigne.
20.3 Il sortit vers la troisième heure, et il en vit d'autres qui étaient sur la place sans rien faire.
20.4 Il leur dit: Allez aussi à ma vigne, et je vous donnerai ce qui sera raisonnable.
20.5 Et ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers la sixième heure et vers la neuvième, et il fit de même.
20.6 Étant sorti vers la onzième heure, il en trouva d'autres qui étaient sur la place, et il leur dit: Pourquoi vous tenez-vous ici toute la journée sans rien faire?
20.7 Ils lui répondirent: C'est que personne ne nous a loués. Allez aussi à ma vigne, leur dit-il.
20.8 Quand le soir fut venu, le maître de la vigne dit à son intendant: Appelle les ouvriers, et paie-leur le salaire, en allant des derniers aux premiers.
20.9 Ceux de la onzième heure vinrent, et reçurent chacun un denier.
20.10 Les premiers vinrent ensuite, croyant recevoir davantage; mais ils reçurent aussi chacun un denier.
20.11 En le recevant, ils murmurèrent contre le maître de la maison,
20.12 et dirent: Ces derniers n'ont travaillé qu'une heure, et tu les traites à l'égal de nous, qui avons supporté la fatigue du jour et la chaleur.
20.13 Il répondit à l'un d'eux: Mon ami, je ne te fais pas tort; n'es-tu pas convenu avec moi d'un denier?
20.14 Prends ce qui te revient, et va-t'en. Je veux donner à ce dernier autant qu'à toi.
20.15 Ne m'est-il pas permis de faire de mon bien ce que je veux? Ou vois-tu de mauvais oeil que je sois bon? -
20.16 Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers.


est il juste que celui qui a travaillé une heure soit payé comme celui qui a travaillé toute une journée ?

Dans notre logique la rémunération est proportionnelle à l’effort fourni mais dans cette parabole Jésus montre que la logique du royaume de Dieu n'est qu'amour et au-delà d'une vision étriquée de la simple justice humaine : tant d'heures de travail = tant d'argent
 
Oui !
Hadith : "si un peuple ne commettait aucune faute Dieu le remplacerait par un autre qui en commet , Car Dieu aime à ce que l'on revienne à lui repentant "
Le fils Prodigue prend le risque de transgresser , de ne pas être un mouton qui suit aveuglement les prescriptions ...Le repentir a plus de valeur que le suivisme aveugle ...
D'ailleurs la foi du fils fidèle est mise à l'épreuve , et lui ne réagit pas très bien ! Comme quoi la qualité de sa foi ...

Bonjour ;)

Je nuancerais un peu ton propos.

La visée me paraît pas avant tout de critiquer l'attitude moutonnière, mais surtout de critiquer ceux qui croient se justifier par leurs propres mérites et se croient par là meilleurs que d'autres qui se sont égaré et ont chuté.

Jésus préfère ceux qui reconnaissent leur pauvreté intérieure et leur indignité devant Dieu, peu importe les mauvais coups qu'ils aient pu faire. Pour Jésus, c'est là une plus grande ouverture à Dieu que de tenter de « faire son salut » à coups de bonnes oeuvres.

Cela veut pas dire par ailleurs que les règles morales n'ont plus d'importance. Mais elles occupent une autre place.
 
La parabole du fils prodigue se trouve dans l'évangile de Luc, chapitre 15 versets 12 à 32


En résumé, Jésus raconte l'histoire d'un père qui a deux fils. Le plus jeune demande à son père à recevoir sa part d'héritage et il part en voyage. Il dilapide tous ses biens et se retrouvant sans ressources et décide de rentrer chez son père. Que va dire son père ?
Or le père le reçoit chaleureusement et décide de faire un festin pour fêter son retour. (tuer le veau gras)
L'autre frère proteste en disant que lui qui a toujours obéi à son père n'a jamais eu droit à pareille fête.
mais le père lui répond :
15.31 Mon enfant, lui dit le père, tu es toujours avec moi, et tout ce que j'ai est à toi;
15.32 mais il fallait bien s'égayer et se réjouir, parce que ton frère que voici était mort et qu'il est revenu à la vie, parce qu'il était perdu et qu'il est retrouvé.



Est il juste que le frère pêcheur soit fêté parce qu'il se repent et que le frère fidèle ne soit pas mieux récompensé ?
Il dilapide tous ses biens et se retrouvant sans ressources et décide de rentrer chez son père.

Je dirais qu'entre son départ et son retour, il s'est passé des choses. Humilié, il a eu le temps de bien expérimenter l'arrière-goût amer du péché.
Peut-on dire qu'il est retourné chez son père riche d'une connaissance que son frère n'a pas ?
Peut-on dire que si le frère avait connaissance du poids douloureux du péché/éloignement, il se serait réjoui avec le père de voir son frère sauvé de la tourmente ?

D'ailleurs, de retour chez son père, le fils prodigue ne se fait plus d'illusion sur sa personne:

"Je me lèverai, j'irai vers mon père, et je lui dirai: Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils; traite-moi comme l'un de tes mercenaires."

Ceci dit, est-il possible de se baser sur cette parabole pour transgresser en misant sur l'espoir d'un repentir qui vient après ?
Pas sûr, puisqu'il est aussi dit ailleurs:

"Veillez donc, car vous ne savez pas quand vient le maître de la maison, le soir ou à minuit, au chant du coq ou le matin ; s’il arrive à l’improviste, il ne faudrait pas qu’il vous trouve endormis. Ce que je vous dis là, je le dis à tous : Veillez !"

Le fils prodigue, lui, au moment de son départ, était loin de tout calcul.
Il ne se disait pas: je vais m'amuser, et quand je serais à court de sous, je rentrerais en pleurant chez mon père pour qu'il ait pitié de moi.

Il a simplement été accompagné/rattrapé par la grâce.

Mais rien ne garantit à l'exilé qu'il vivra suffisamment longtemps, ou qu'il sera en pleine possession de ses moyens, ou qu'il retrouvera en lui le moment venu l'élan sincère pour faire amende honorable. Peut-être que oui. Peut-être que non.

ça se trouve, son père aurait pu mourir sans qu'il ne puisse lui demander pardon.
ça se trouve, en manque de paiement, il aurait pu passer le restant de sa vie en prison ...
ça se trouve, sa part d'héritage lui aurait permis de poursuivre la vie qu'il menait dans le pays éloigné quelques années encore, et il ne se serait pas posé de question.
 
Dernière édition:
Il est possible que dans la tête du frère mécontent:

  • vie de service = vie d'efforts et de privation qui appelle à compensation, ce qui n'est pas totalement faux dans le fond
  • vie de "débauche" pour reprendre le terme utilisé dans le passage = vie cool

Alors que le fils prodigue, fort de son expérience douloureuse, voit désormais les choses d'une autre perspective, une perspective plus proche de la sainteté:

  • vie de service = vie heureuse, vie bonne
  • vie de "débauche" = vie tourmentée
 
Dernière édition:
Je ne connaissais pas cette interprétation,, cette interprétation est parfois aussi celle de la parabole des ouvriers de la 11me heure.

Matthieu chap 20
20.1 Car le royaume des cieux est semblable à un maître de maison qui sortit dès le matin, afin de louer des ouvriers pour sa vigne.
20.2 Il convint avec eux d'un denier par jour, et il les envoya à sa vigne.
20.3 Il sortit vers la troisième heure, et il en vit d'autres qui étaient sur la place sans rien faire.
20.4 Il leur dit: Allez aussi à ma vigne, et je vous donnerai ce qui sera raisonnable.
20.5 Et ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers la sixième heure et vers la neuvième, et il fit de même.
20.6 Étant sorti vers la onzième heure, il en trouva d'autres qui étaient sur la place, et il leur dit: Pourquoi vous tenez-vous ici toute la journée sans rien faire?
20.7 Ils lui répondirent: C'est que personne ne nous a loués. Allez aussi à ma vigne, leur dit-il.
20.8 Quand le soir fut venu, le maître de la vigne dit à son intendant: Appelle les ouvriers, et paie-leur le salaire, en allant des derniers aux premiers.
20.9 Ceux de la onzième heure vinrent, et reçurent chacun un denier.
20.10 Les premiers vinrent ensuite, croyant recevoir davantage; mais ils reçurent aussi chacun un denier.
20.11 En le recevant, ils murmurèrent contre le maître de la maison,
20.12 et dirent: Ces derniers n'ont travaillé qu'une heure, et tu les traites à l'égal de nous, qui avons supporté la fatigue du jour et la chaleur.
20.13 Il répondit à l'un d'eux: Mon ami, je ne te fais pas tort; n'es-tu pas convenu avec moi d'un denier?
20.14 Prends ce qui te revient, et va-t'en. Je veux donner à ce dernier autant qu'à toi.
20.15 Ne m'est-il pas permis de faire de mon bien ce que je veux? Ou vois-tu de mauvais oeil que je sois bon? -
20.16 Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers.


est il juste que celui qui a travaillé une heure soit payé comme celui qui a travaillé toute une journée ?
qu'est ce que tu n'as pas compris dans '' il fait ce qu'il veut avec son argent '' le libéralisme ça ne te dis rien ?
 
Il dilapide tous ses biens et se retrouvant sans ressources et décide de rentrer chez son père.

Je dirais qu'entre son départ et son retour, il s'est passé des choses. Humilié, il a eu le temps de bien expérimenter l'arrière-goût amer du péché.
Peut-on dire qu'il est retourné chez son père riche d'une connaissance que son frère n'a pas ?
Peut-on dire que si le frère avait connaissance du poids douloureux du péché/éloignement, il se serait réjoui avec le père de voir son frère sauvé de la tourmente ?

D'ailleurs, de retour chez son père, le fils prodigue ne se fait plus d'illusion sur sa personne:

"Je me lèverai, j'irai vers mon père, et je lui dirai: Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils; traite-moi comme l'un de tes mercenaires."

Ceci dit, est-il possible de se baser sur cette parabole pour transgresser en misant sur l'espoir d'un repentir qui vient après ?
Pas sûr, puisqu'il est aussi dit ailleurs:

"Veillez donc, car vous ne savez pas quand vient le maître de la maison, le soir ou à minuit, au chant du coq ou le matin ; s’il arrive à l’improviste, il ne faudrait pas qu’il vous trouve endormis. Ce que je vous dis là, je le dis à tous : Veillez !"

Le fils prodigue, lui, au moment de son départ, était loin de tout calcul.
Il ne se disait pas: je vais m'amuser, et quand je serais à court de sous, je rentrerais en pleurant chez mon père pour qu'il ait pitié de moi.

Il a simplement été accompagné/rattrapé par la grâce.

Mais rien ne garantit à l'exilé qu'il vivra suffisamment longtemps, ou qu'il sera en pleine possession de ses moyens, ou qu'il retrouvera en lui le moment venu l'élan sincère pour faire amende honorable. Peut-être que oui. Peut-être que non.

ça se trouve, son père aurait pu mourir sans qu'il ne puisse lui demander pardon.
ça se trouve, en manque de paiement, il aurait pu passer le restant de sa vie en prison ...
ça se trouve, sa part d'héritage lui aurait permis de poursuivre la vie qu'il menait dans le pays éloigné quelques années encore, et il ne se serait pas posé de question.
vous n'avez pas d'enfant ou quoi ?

c'est quoi ces délires ?
 
La parabole du fils prodigue se trouve dans l'évangile de Luc, chapitre 15 versets 12 à 32


En résumé, Jésus raconte l'histoire d'un père qui a deux fils. Le plus jeune demande à son père à recevoir sa part d'héritage et il part en voyage. Il dilapide tous ses biens et se retrouvant sans ressources et décide de rentrer chez son père. Que va dire son père ?
Or le père le reçoit chaleureusement et décide de faire un festin pour fêter son retour. (tuer le veau gras)
L'autre frère proteste en disant que lui qui a toujours obéi à son père n'a jamais eu droit à pareille fête.
mais le père lui répond :
15.31 Mon enfant, lui dit le père, tu es toujours avec moi, et tout ce que j'ai est à toi;
15.32 mais il fallait bien s'égayer et se réjouir, parce que ton frère que voici était mort et qu'il est revenu à la vie, parce qu'il était perdu et qu'il est retrouvé.



Est il juste que le frère pêcheur soit fêté parce qu'il se repent et que le frère fidèle ne soit pas mieux récompensé ?
C'est exactement ce genre de comportement que je remarque dans la vie réelle, l'ingratitude du père envers le fils qui avait accompli son devoir.
On a très souvent tendance à Accuser les humains des vices comme la jalousie, l'ingratitude (tu dois regarder l'exemple des gens plus malheureux que toi plutôt que de regarder ceux qui sont devant toi), l'impatience.... Tout ce qui va culpabiliser l'humain, mais on ne parle presque jamais de ce qui en est de la gratitude Dieu. Pourquoi ?

Accuser le fils qui avait accompli son devoir de jalousie, ou d'orgueil s'il se croirait supérieure à son frère, ou même d'une autre épreuve.... Comme si son mérite ne pourrait pas exister sans être affecté par ses des vices comme ça.
Oui je peux comprendre en tant qu'humain que même le fils obéissant soit affecté quelque part par un sentiment de jalousie, de surestimation de sa valeur ou autre, mais honnêtement je remarque aussi que son père ne fait pas preuve d'autant de compréhension avec le fils obéissant que celle dont-il fait envers le revenant.
Oui le père est en droit de faire ce qu'il veut de sa fortune, mais on peut se demander qu'est-ce que ça lui coûte de donner aussi satisfaction même une seule fois au fils obéissant puisse qu'il en est capable et surtout que celà a l'air de compter pour lui !?
 
Justement, un des messages de la parabole est que la « logique » du Dieu chrétien correspond pas toujours à la logique humaine pour ce qui est de la justice. Ce genre de paroles de Jésus visent justement à dépasser certains de nos schémas mentaux étroits.

Plus précisément, une lecture attentive de la parabole indique que le fils prodigue avait une attitude de foi, d'humilité et de repentir, qui est ce qui est le plus important aux yeux du père. Le fils aîné, certes il a accompli son « devoir », mais on voit bien qu'il a une attitude de mépris envers son frère et se met à ressentir de l'aigreur face à son père : c'est que dans la perspective de ce frère aîné, seul le « mérite » devrait compter : il symbolise la tentative de se justifier par les oeuvres.

Tu parles d'injustice : la parabole des ouvriers de la onzième heure est encore plus « choquante » et « absurde » pour nos schémas mentaux habituels : aucun patron digne de ce nom ne va rémunérer ainsi ses employés. Et Jésus le sait, mais il présente un Dieu qui se situe au-delà d'un pur échange commercial et est disposé à sauver tout le monde.
Si on voit en l'attitude de fils ainé un manque d'humilité, d'aigreur mais ceux sont là des défauts. Maintenant qu'il a pû accomplir son devoir, la valeur du devoir en soit ne devrait-elle pas être reconnue indépendamment de ses autres faiblesses comme ça a été avec le fils prodigue revenu ?
Puisque cette reconnaissance du père a l'air de compter pour l'aîné, si l'aîné fini par dériver du droit chemin faute de cette insatisfaction, est-ce que d'après vous le père n'aurait pas facilité la tâche au diable en négligeant ce qui compte pour le fils ainé ayant accompli son devoir ???

"Dieu qui se situe au-delà d'un pur échange commercial et est disposé à sauver tout le monde."
Voilà un argument pour que le père tolère la faiblesse de l'aîné puisqu'il est en dessus de çà, à moins que les règles qu'appliquent le père concernant sa rigueur et sa tolérance, ne sont pas identiques pour les deux fils.
 
C'est exactement ce genre de comportement que je remarque dans la vie réelle, l'ingratitude du père envers le fils qui avait accompli son devoir.
On a très souvent tendance à Accuser les humains des vices comme la jalousie, l'ingratitude (tu dois regarder l'exemple des gens plus malheureux que toi plutôt que de regarder ceux qui sont devant toi), l'impatience.... Tout ce qui va culpabiliser l'humain, mais on ne parle presque jamais de ce qui en est de la gratitude Dieu. Pourquoi ?

Accuser le fils qui avait accompli son devoir de jalousie, ou d'orgueil s'il se croirait supérieure à son frère, ou même d'une autre épreuve.... Comme si son mérite ne pourrait pas exister sans être affecté par ses des vices comme ça.
Oui je peux comprendre en tant qu'humain que même le fils obéissant soit affecté quelque part par un sentiment de jalousie, de surestimation de sa valeur ou autre, mais honnêtement je remarque aussi que son père ne fait pas preuve d'autant de compréhension avec le fils obéissant que celle dont-il fait envers le revenant.
Oui le père est en droit de faire ce qu'il veut de sa fortune, mais on peut se demander qu'est-ce que ça lui coûte de donner aussi satisfaction même une seule fois au fils obéissant puisse qu'il en est capable et surtout que celà a l'air de compter pour lui !?
quand cette enfant grandira et qu'il aura lui même des enfants, voudrait il en aimer un plus que les autres ?

si l'un des enfants arrive à pécher un gros poissons, doit il le manger seul ?

le but c'est le bien étre familiale, pas la compétition ! on n'est pas des animaux ou seul les plus forts survivent !
 
Si on voit en l'attitude de fils ainé un manque d'humilité, d'aigreur mais ceux sont là des défauts. Maintenant qu'il a pû accomplir son devoir, la valeur du devoir en soit ne devrait-elle pas être reconnue indépendamment de ses autres faiblesses comme ça a été avec le fils prodigue revenu ?
Puisque cette reconnaissance du père a l'air de compter pour l'aîné, si l'aîné fini par dériver du droit chemin faute de cette insatisfaction, est-ce que d'après vous le père n'aurait pas facilité la tâche au diable en négligeant ce qui compte pour le fils ainé ayant accompli son devoir ???

"Dieu qui se situe au-delà d'un pur échange commercial et est disposé à sauver tout le monde."
Voilà un argument pour que le père tolère la faiblesse de l'aîné puisqu'il est en dessus de çà, à moins que les règles qu'appliquent le père concernant sa rigueur et sa tolérance, ne sont pas identiques pour les deux fils.
en clair, pour toi , faire du bien c'est juste pour bien paraitre devant les autres et pas pour soi avant tout ?
 
Je dirais même que tout le bien qu'on fait, que tu le crois qu'on le fait pour l'apparence ou pas, on le fait pour nous même.
À ce que je sache quand on cherche l'amour de Dieu, ou son respect..... c'est parce que ça nous donne une certaine satisfaction ( protection, joie, paradis et ses choses.....); donc tout ce qu'on fait on le fait pour soi-même finalement puisque nous en tirons le bénéfice dans un sens absolue ou relatif.

Ici comme dans la vie pratique, ce n'était pas comme si le père avait appris à ses enfants un truc du genre, "respectez vos devoirs, soyez forts et endurez.......mais après sachez que moi le père je fais ce que je veux parce c'est comme çà je fais ce que je veux, ou je n'ai rien à foutre tout ce que vous faites vous le faites pour vous (prière, respect des obligations infinis).
Si c'était le cas le sort qu'à récolté l'aîné obéissant aurait été plus censé, juste.
Donc ne fait pas semblant de ne pas comprendre.
Par contre quand le père avait appris à ses enfants l'importance du devoir, ce en quoi ça vaut la peine d'être respectueux du devoir, ne pas suivre ses désirs, être patient, ils auront son respect son amour..... Ce n'est pas juste de delegitimer finalement le besoin d'un fils qui s'est sacrifiée à cette obéissant, le besoin qui se rapporte aux promesses du père.
Mais cette manière de rabaisser la valeur de son effort à la fin simplement pour ne pas parler de son mérite est un traitement cruel.

Plusieurs leçons ressortent de cette histoire dont les principales :
_ laisse toi aller à tes désirs, ne soit pas fort et ne te fatigue pas dans l'obéissance et respect de tes devoirs, puis après tu te retourne repentant vers le père, car le père aime plus le fils pêcheur qui se repente que celui qui s'est tenu de péché malgré ses désirs aussi ;
_ ne sacrifie pas tes désirs dans l'obéissance et respect de tes devoirs, si non tu finiras condamné pour arrogance, aigreur.... Parce que tu crois que tu mérites quelque chose suite à tes sacrifices.
 
 
Je dirais même que tout le bien qu'on fait, que tu le crois qu'on le fait pour l'apparence ou pas, on le fait pour nous même.
À ce que je sache quand on cherche l'amour de Dieu, ou son respect..... c'est parce que ça nous donne une certaine satisfaction ( protection, joie, paradis et ses choses.....); donc tout ce qu'on fait on le fait pour soi-même finalement puisque nous en tirons le bénéfice dans un sens absolue ou relatif.

Ici comme dans la vie pratique, ce n'était pas comme si le père avait appris à ses enfants un truc du genre, "respectez vos devoirs, soyez forts et endurez.......mais après sachez que moi le père je fais ce que je veux parce c'est comme çà je fais ce que je veux, ou je n'ai rien à foutre tout ce que vous faites vous le faites pour vous (prière, respect des obligations infinis).
Si c'était le cas le sort qu'à récolté l'aîné obéissant aurait été plus censé, juste.
Donc ne fait pas semblant de ne pas comprendre.
Par contre quand le père avait appris à ses enfants l'importance du devoir, ce en quoi ça vaut la peine d'être respectueux du devoir, ne pas suivre ses désirs, être patient, ils auront son respect son amour..... Ce n'est pas juste de delegitimer finalement le besoin d'un fils qui s'est sacrifiée à cette obéissant, le besoin qui se rapporte aux promesses du père.
Mais cette manière de rabaisser la valeur de son effort à la fin simplement pour ne pas parler de son mérite est un traitement cruel.

Plusieurs leçons ressortent de cette histoire dont les principales :
_ laisse toi aller à tes désirs, ne soit pas fort et ne te fatigue pas dans l'obéissance et respect de tes devoirs, puis après tu te retourne repentant vers le père, car le père aime plus le fils pêcheur qui se repente que celui qui s'est tenu de péché malgré ses désirs aussi ;
_ ne sacrifie pas tes désirs dans l'obéissance et respect de tes devoirs, si non tu finiras condamné pour arrogance, aigreur.... Parce que tu crois que tu mérites quelque chose suite à tes sacrifices.
à partir du moment que tu cherches l'amour de Dieu c'est donc pas pour toi mais pour lui !
 
C'est exactement ce genre de comportement que je remarque dans la vie réelle, l'ingratitude du père envers le fils qui avait accompli son devoir.
On a très souvent tendance à Accuser les humains des vices comme la jalousie, l'ingratitude (tu dois regarder l'exemple des gens plus malheureux que toi plutôt que de regarder ceux qui sont devant toi), l'impatience.... Tout ce qui va culpabiliser l'humain, mais on ne parle presque jamais de ce qui en est de la gratitude Dieu. Pourquoi ?

Accuser le fils qui avait accompli son devoir de jalousie, ou d'orgueil s'il se croirait supérieure à son frère, ou même d'une autre épreuve.... Comme si son mérite ne pourrait pas exister sans être affecté par ses des vices comme ça.
Oui je peux comprendre en tant qu'humain que même le fils obéissant soit affecté quelque part par un sentiment de jalousie, de surestimation de sa valeur ou autre, mais honnêtement je remarque aussi que son père ne fait pas preuve d'autant de compréhension avec le fils obéissant que celle dont-il fait envers le revenant.
Oui le père est en droit de faire ce qu'il veut de sa fortune, mais on peut se demander qu'est-ce que ça lui coûte de donner aussi satisfaction même une seule fois au fils obéissant puisse qu'il en est capable et surtout que celà a l'air de compter pour lui !?

C'est une Parabole , Le Pére de cette histoire symbolisant Dieu !
Dieu est-il ingras ?
Un algérien m'as dit un jour que lors du tremblement de terre à El Asnam il y avait des croyants en prière dans une mosquée qui ont tous été tué , et de l'autre coté de la rue des gens dans un bar qui ont tous survécus ...Pour lui c'était le symbole de l'ingratitude de Dieu ...ou de son inexistence ...
Pour d'autres personnes ces croyants sont morts en prière et seront russité le jour du jugement dernier dans l'état où la mort les a surpris! Et à ceux qui étaient au bar il a laissé un répit !

En fait il est difficile de juger le Pére , et on ne peut pas se mettre à sa place parce que ce serait de l’associationnisme ...Et en fait on ne sait pas !
Voir la Parabole de la rencontre de Moussa avec le Khidr
 
e dirais même que tout le bien qu'on fait, que tu le crois qu'on le fait pour l'apparence ou pas, on le fait pour nous même.
À ce que je sache quand on cherche l'amour de Dieu, ou son respect..... c'est parce que ça nous donne une certaine satisfaction ( protection, joie, paradis et ses choses.....); donc tout ce qu'on fait on le fait pour soi-même finalement puisque nous en tirons le bénéfice dans un sens absolue ou relatif.
« Dieu, (...) si c'est par crainte de l'enfer que je Te sers, condamne-moi à brûler dans son feu, et si c'est par l'espoir d'arriver au paradis, interdis-m'en l'accès; mais si c'est pour Toi seul que je sers, ne me refuse pas la contemplation de Ta face
Râbi’a al-Adawiyya
 
« Dieu, (...) si c'est par crainte de l'enfer que je Te sers, condamne-moi à brûler dans son feu, et si c'est par l'espoir d'arriver au paradis, interdis-m'en l'accès; mais si c'est pour Toi seul que je sers, ne me refuse pas la contemplation de Ta face
Râbi’a al-Adawiyya
Çà c'est sa vision à elle, si non je connais beaucoup des sunnites et salafistes qui enseignent que la bonne voie est celle qui consiste à adorer Dieu en étant animé en même temps par la crainte de son châtiment et le désir de sa miséricorde ou paradis(dans ou après le paradis il y aura la contemplation de la face de Dieu). Et ils s'appuient sur beaucoup des versets coraniques et hadiths. C'est difficile de ne pas les donner raison.
Et Ça donne tout son sens au versets de 17:7 "Si vous faites le bien, vous le faites à vous-mêmes; et si vous faites le mal, vous le faites à vos dépens.” Puis, quand vint la dernière [prédiction,] ce fut pour qu’ils affligent vos visages et entrent dans la Mosquée comme ils y étaient entrés la première fois, et pour qu’ils détruisent complètement ce dont ils se sont emparés"

Pourquoi je dis que dans tous les cas on le fait pour nous ?
Dans le cas de Râbi’a al-Adawiyya, on voit à quelle point elle est intéressée de contempler la face de Dieu, et vous conviendrait que cela a forcément un effet sur elle, ce n'est pas quelque chose qui ne veut rien dire pour elle; donc quelqu'en soit la satisfaction, l'émotion ou comment vous appellez la chose qu'elle aspire trouver par la contemplation de la face de Dieu, ça la concerne elle avant tout(pas moi ni toi mais elle), dans son intérêt.
Donc oui , dire que "tout ce qu'on fait on le fait pour nous même" prend tout son sens. Si non, comment ça pourrait être le cas autrement ?
Les gens qui pensent adopter une position plus pieuse en se disant qu'ils adorent Dieu sans craintes de son châtiment et sans espérer sa récompense, contrairement à l'idée même du livre, je pense que c'est des gens zélés dans la religion qui pensent bien faire en se comportant ainsi.
 
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