À quelques jours de l’ouverture de la phase d’admission sur Parcoursup, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche est revenu sur les changements en cours (et à venir) lors de la conférence de presse du 9 mai 2019. Hiérarchie des vœux, capacités d’accueil, taux de candidats boursiers… Voici ce qu’il faut retenir.
"Parcoursup est maintenant installé dans le paysage, chacun a pu se l’approprier pleinement […], l’objectif de cette année est donc d’améliorer le fonctionnement de la procédure", avance Nicolas Castoldi, directeur de cabinet auprès de Frédérique Vidal.
Pour cette deuxième session, le ministère a pris le parti de miser sur l’accompagnement des candidats. Procédure raccourcie et accélérée, points étapes réguliers, répondeur automatique facultatif… la plateforme d'accès à l'enseignement supérieur a bénéficié d'un sérieux lifting en 2019. Mais quelques détails pourraient encore être améliorés dans les prochains mois.
Taux de référence pour les élèves boursiers
L’un des premiers chantiers concerne le taux de candidats boursiers dans les formations du supérieur. Et cette année, la majorité des établissements est concernée par le taux minimum de boursiers imposé par le rectorat, y compris les établissements privés, qui n’ont pourtant aucune obligation légale à ce sujet.
Même "les formations des autres ministères qui sont entrées sur Parcoursup en 2019, telles que celles liées au sport, à la culture et les Ifsi, ont des taux de boursiers, complète Jérôme Teillard, responsable de Parcoursup au MESRI. Quant aux EESPIG (établissement d'enseignement supérieur privé d'intérêt général), des discussions ont été engagées afin de faire respecter ces quotas." Seuls les BTS et CPGE ne seront concernés qu’en 2020.
À terme, le ministère travaille sur l’instauration d’un taux de référence pour toutes les formations. "Le but est de créer une homogénéité en allant plus loin que la demande sociale", poursuit Jérôme Teillard. Ainsi, les établissements ont désormais un seuil minimum de 5 % de boursiers dans leur formation et, pour celles qui sont d’ores et déjà au-dessus, le quota doit être augmenté de deux points supplémentaires.
"Aujourd’hui, il y a une trop grande hétérogénéité entre les formations, donc on ne peut pas mettre un taux unique, mais il faut converger vers un objectif commun pour apporter plus de lisibilité aux candidats et mieux les accompagner", affirme le spécialiste de la question au ministère.
Des capacités d’accueil ajustées
Autre élément sur lequel le ministère reste vigilant : les capacités d’accueil à l’université. "Notre objectif est que chacun trouve une place d’ici fin juillet", assure Nicolas Castoldi. L’année dernière, 30.000 places supplémentaires avaient été créées dans les formations les plus demandées, à savoir les licences. "On n’exclut pas de faire des ajustements sur les capacités d’accueil", poursuit le directeur de cabinet.
"Parcoursup est maintenant installé dans le paysage, chacun a pu se l’approprier pleinement […], l’objectif de cette année est donc d’améliorer le fonctionnement de la procédure", avance Nicolas Castoldi, directeur de cabinet auprès de Frédérique Vidal.
Pour cette deuxième session, le ministère a pris le parti de miser sur l’accompagnement des candidats. Procédure raccourcie et accélérée, points étapes réguliers, répondeur automatique facultatif… la plateforme d'accès à l'enseignement supérieur a bénéficié d'un sérieux lifting en 2019. Mais quelques détails pourraient encore être améliorés dans les prochains mois.
Taux de référence pour les élèves boursiers
L’un des premiers chantiers concerne le taux de candidats boursiers dans les formations du supérieur. Et cette année, la majorité des établissements est concernée par le taux minimum de boursiers imposé par le rectorat, y compris les établissements privés, qui n’ont pourtant aucune obligation légale à ce sujet.
Même "les formations des autres ministères qui sont entrées sur Parcoursup en 2019, telles que celles liées au sport, à la culture et les Ifsi, ont des taux de boursiers, complète Jérôme Teillard, responsable de Parcoursup au MESRI. Quant aux EESPIG (établissement d'enseignement supérieur privé d'intérêt général), des discussions ont été engagées afin de faire respecter ces quotas." Seuls les BTS et CPGE ne seront concernés qu’en 2020.
À terme, le ministère travaille sur l’instauration d’un taux de référence pour toutes les formations. "Le but est de créer une homogénéité en allant plus loin que la demande sociale", poursuit Jérôme Teillard. Ainsi, les établissements ont désormais un seuil minimum de 5 % de boursiers dans leur formation et, pour celles qui sont d’ores et déjà au-dessus, le quota doit être augmenté de deux points supplémentaires.
"Aujourd’hui, il y a une trop grande hétérogénéité entre les formations, donc on ne peut pas mettre un taux unique, mais il faut converger vers un objectif commun pour apporter plus de lisibilité aux candidats et mieux les accompagner", affirme le spécialiste de la question au ministère.
Des capacités d’accueil ajustées
Autre élément sur lequel le ministère reste vigilant : les capacités d’accueil à l’université. "Notre objectif est que chacun trouve une place d’ici fin juillet", assure Nicolas Castoldi. L’année dernière, 30.000 places supplémentaires avaient été créées dans les formations les plus demandées, à savoir les licences. "On n’exclut pas de faire des ajustements sur les capacités d’accueil", poursuit le directeur de cabinet.
.../..Parcoursup est maintenant installé dans le paysage, chacun a pu se l’approprier pleinement, l’objectif de cette année est donc d’améliorer le fonctionnement de la procédure.
(N. Castoldi)