Patronat – gouvernement: l’enjeu de la confiance

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Casablanca d'antan
VIB
Le prochain gouvernement doit faire face à plusieurs défis socioéconomiques. Toutefois, l’un des défis majeurs qui persiste est le rétablissement de la confiance, en particulier avec les partenaires étrangers du Maroc.


L’un des défis les plus importants qui attendent le prochain gouvernement est sa capacité à affronter les nombreuses difficultés socioéconomiques du pays. En effet, une stratégie du wait & see a été, depuis le discours du 9 mars, le mot d’ordre chez nos principaux partenaires. Ainsi, la machine économique du pays a tourné au ralenti et la Bourse casablancaise a cumulé les mauvaises performances. « Tout le monde attendait impatiemment ces élections. Maintenant que la démocratie a gagné son pari, j’espère que la machine économique se redynamisera et que les investisseurs étrangers se redéploieront au Maroc », nous confie un opérateur privé basé à la métropole économique.

Joint par Le Soir échos, Driss Alaoui Mdaghri, président de la commission Économie à la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et ancien ministre, félicite le PJD mais conditionne sa réussite à sa capacité à instaurer un climat de confiance lui permettant d’assumer l’obligation de résultat dont il aura la tâche. « La réussite du PDJ n’est autre que la réussite de la démocratie, et il faut respecter les urnes. De même, cette réussite peut être vue comme une seconde alternance. En tout cas, la société marocaine a trouvé un certain équilibre, qui demeure toutefois sensible. Le roi a le rôle de maintenir cet équilibre, et les gouvernements ont la tâche de prendre les décisions pour aller de l’avant. Ceux-ci ne sont pas toujours faciles », nous commente Mdaghri.

La bière, un produit de luxe ?
C’est dire que la tâche du prochain gouvernement est tout sauf facile. De plus, plusieurs craintes ont émergé suite à la victoire des islamistes. « S’ils sont élus par les urnes, je respecte et je les félicite. À condition, qu’ils ne touchent pas aux libertés individuelles et ne prennent pas des décisions radicales comme la fermeture précoce des bars et pubs ou l’augmentation des produits alcoolisés… », s’inquiète un citoyen marocain sondé après la victoire du PJD. :D

http://www.lesoir-echos.com/patronat-gouvernement -l’enjeu-de-la-confiance/economie/35640/
 
Bentahar et Abdelhamid Addou de l’ONMT (Office national marocain du tourisme) soulignent qu’« il faut accentuer notre communication à l’égard des étrangers et des pays qui sont inquiets face à cette montée des islamistes au pouvoir. Le changement est là et a été effectué démocratiquement », déclare Bentahar.

à ces gens là je dirais plutôt ouvrez vous un PEU PLUS au monde extérieur, instruisez vous la différence est une richesse et non une menace..le Maroc a une histoire quant à son ouverture sur l'extérieur (ex 1er pays a avoir reconnu les USA, je dis ça comme ça pour les mauvaises langues qui vont me sauter dessus :prudent:)..on ne veut pas accueillir d'extrêmiste dans leurs idées, nous aussi :)
 
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