Pegasus ... un outil bien pratique

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FluCtuAt NeC MeRgitUr
VIB
J'en parlais ici il y a quelques mois. Apparemment, ce logiciel, vendu par une société israélienne plus de 8 millions de dollars permettrait de pirater les iphones depuis des années alors que l'un des arguments d'Apple, plus grosse capitalisation mondiale, était de dire que ces téléphones étaient inviolables. Ce qui est naturellement FAUX puisque Vupen, société qui désormais semble travailler avec la NSA (son fondateur est un français d'origine algérienne), a publié plusieurs failles exploitées par tous les services de renseignement du monde entier qui paient rubis sur ongle pour surveiller journalistes, opposants et autres.

cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Pegasus_(logiciel_espion)

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Derrière un iMessage, les services marocains​


Ce mercredi 16 juillet, à 8h40 très précisément, il reçoit un iMessage associé au compte Gmail "bergers.o79". Derrière cette adresse, il y a le Maroc, client de la société NSO. Le iMessage est censé permettre aux services marocains d’introduire le logiciel espion Pegasus dans son smartphone. La veille déjà, le 15 juillet, le Maroc a essayé par deux fois de lancer son programme de surveillance à distance par un autre biais. Sans succès.


Comment pouvons-nous affirmer que l’ancien ministre a bien été attaqué ? L’association Forbidden Stories, un consortium de journalistes dont la cellule investigation de Radio France fait partie, a eu accès à une liste d’environ 50 000 numéros qui auraient pu être utilisés par des clients du fabricant de Pegasus. Après réflexion, François de Rugy a accepté de confier son iPhone à nos confrères du Monde pour qu’il soit analysé par le Security Lab d’Amnesty International. Les informaticiens ont alors découvert que l’iPhone avait bien été visé, à trois reprises, par Pegasus. Surpris par le fait que cette attaque puisse venir d’un pays ami, François de Rugy vient de demander audience à l’ambassadeur du Maroc en France. Il a également saisi le procureur de la République.


Même la femme d’Edouard Philippe​


En fait, nous avons découvert que les numéros de presque tous les ministres qui composaient le gouvernement français en 2019 – tout comme celui du président Macron – figuraient dans la fuite de données à laquelle nous avons eu accès. Quand est-il des autres membres du gouvernement de l’époque ? Ont-ils été visés et espionnés ? Si nous n’avons pas eu la possibilité technique de le vérifier, la liste des numéros sélectionnés comme cibles par le Maroc est impressionnante.


On y trouve le Premier ministre de l’époque Edouard Philippe, ainsi que son épouse, l’une de ses assistantes et son conseiller Gilles Boyer ; le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner ; la garde des Sceaux Nicole Belloubet ; le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian ; le ministre de l’Economie Bruno Le Maire. Mais aussi ceux de l’Education (Jean-Michel Blanquer), de l’Agriculture (Didier Guillaume), du Budget (Gérald Darmanin), de la Cohésion territoriale (Jacqueline Gourault), des Relations avec le Parlement (Marc Fesneau), des Outre-Mer (Annick Girardin), de la Culture (Franck Riester), du Logement (Julien Denormandie), des Collectivités territoriales (Sébastien Lecornu).


Quel était l’intérêt de cibler ces ministres ? Cette frénésie de sélections pour un éventuel ciblage par Pegasus peut paraître difficile à comprendre, tant la fonction de certains ministres (logement, outre-mer, etc.) paraît sans réel objet pour un service secret étranger. Et pourtant, la curiosité de Rabat à l’égard de la classe politique française semble être sans limites, puisque le client de NSO a entré les numéros d’un grand nombre de personnalités allant de l’extrême-gauche à l’extrême droite.
 

Un inventaire à la Prévert​


Difficile de tous les citer : la ministre Emmanuelle Wargon, le député Insoumis Adrien Quatennens, l’ancien candidat à la présidentielle Olivier Besancenot, l’ex ministre de François Hollande Myriam El Khomri, le parlementaire de la majorité Cédric Villani, mais aussi Gilles Le Gendre lorsqu’il était le patron des députés LREM en 2019, les anciens ministres Philippe Martin, François Bayrou, l’ancien cadre du Rassemblement national Jean Messiha, le député européen RN – et beau-frère de Marine Le Pen - Philippe Olivier…


Le maire de Béziers, Robert Ménard, est, lui aussi, sur la liste. Contacté par la cellule investigation de Radio France, il raconte avoir effectué de nombreux voyages au Maroc pour soutenir la presse indépendante lorsqu’il dirigeait Reporters sans frontières. Il nous a confié avoir reçu récemment la visite d’une consule du Maroc, qui lui a notamment demandé ce qu’il pensait du Front Polisario – la question du Sahara étant, on le sait, l’une des obsessions du renseignement marocain.


D’ailleurs, l’ancienne parlementaire Leïla Aïchi (EELV à l’époque) qui avait organisé en 2013 un colloque sur le Sahara au Sénat, a, elle aussi, été visée. Avocate au barreau de Paris, elle a accepté de nous confier son téléphone pour analyse. D’après le rapport des techniciens d’Amnesty international, son iPhone a bien été victime d’une tentative d’intrusion, à deux reprises, en 2019 et en 2020. Leïla Aïchi entend saisir la justice.


L'ancien patron du renseignement français visé lui aussi​


Au-delà de la classe politique, les numéros d’autres personnalités françaises de premier plan ont été sélectionnés par le Maroc en vue d’un possible espionnage. C’est le cas de recteur de la grande mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz. Mais aussi de l’ancien patron de la direction centrale du renseignement intérieur (ex DGSI), Bernard Squarcini. Joint par la cellule investigation de Radio France, ce dernier indique ne pas comprendre en quoi il aurait pu intéresser ce pays.


Lundi 19 juillet, le gouvernement marocain a dénoncé comme "mensongères" les informations de Forbidden Stories et de ses partenaires selon lesquelles les services du royaume avaient infiltré les téléphones de plusieurs personnalités et étrangères.
 
Tout ce tintamarre médiatique est en fait une pub déguisée pour que la bande d'israéliens fasse un gros coup commercial, facile de faire fuiter de pseudos espionnages, viser la marque apple connue pour sa sécurité, pour ensuite engranger des centaines de milliers de commandes et des milliards de dollars de bénéfices, et ainsi mettre une bonne carotte à tous les acheteurs qui seront tombés dans le panneau.

La publicité parfois se déguise pour être quasiment invisible, et ces shayatines sont très forts là dessus.

Enfin c'est ce que j'en pense.
 
Sincèrement, ce logiciel n’a pas besoin de -mauvaise- pub. Il est acheté parfois plus de 8 millions de dollars et offre un vaste éventail de fonctionnalités qui ne peuvent qu’intéresser des services de renseignements.

Et puis, dans l’histoire, je doute que la France, alliée d’Israel et qui elle même conçoit des solutions de surveillance massive des réseaux sociaux, ne l’utilise pas.

Ça va se terminer comme ça. On va dire que ce sont des éléments isolés hors de contrôle qui ont fait cela sans l’aval des autorités, qu’une commission d’enquête parlementaire sera lancée, que de nouvelles lois seront votées pour pseudo contrôler lol et naturellement, on va désigner un pigeon à limoger car il faut bien 1 voire plusieurs fusibles.

Puis, in fine, il conviendra de dire que le pays incriminé souhaite collaborer comme il l’a tjrs fait dans le domaine du renseignement. Et on passera à autre chose car dans le renseignement, ça marche comme ça.

Dommage quand même car cela risque de casser des liens de confiance et de se retourner contre les pays instigateurs. Mais bon, entre les Five Eyes, l’Ukusa, les collaborations diverses entre pays amis, alliers ou de l’Otan et au delà (Chine, Russie) tout le monde espionne tout le monde.

La question à 10.000$ est est-ce que le pays supposément instigateur est en service commandé comme l’a été récemment le Danemark pour les États-Unis qui espionnait les câbles sous-marins (posés notamment par Alcatel Submarines en partie français) pour viser Angela Merkel.

Everybody lies and can be spied on.

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Dernière édition:
Le Maroc va sortir grand perdant de ce scandale, Israel (et les Etats Unis ou d'autres pays encore) auront encore le droit exclusif de développer ce type de logiciels d'espionnage et d'espionner.
 
Le Maroc va sortir grand perdant de ce scandale, Israel (et les Etats Unis ou d'autres pays encore) auront encore le droit exclusif de développer ce type de logiciels d'espionnage et d'espionner.
Ca m étonnerait qu elle sorte perdante et surtout de quoi ? Tout les pays espionnent leur voisin
à l époque de Chirac les américains espionner la France ça n a pas fait trop scandale
 
Sincèrement, ce logiciel n’a pas besoin de -mauvaise- pub. Il est acheté parfois plus de 8 millions de dollars et offre un vaste éventail de fonctionnalités qui ne peuvent qu’intéresser des services de renseignements.

Et puis, dans l’histoire, je doute que la France, alliée d’Israel et qui elle même conçoit des solutions de surveillance massive des réseaux sociaux, ne l’utilise pas.

Ça va se terminer comme ça. On va dire que ce sont des éléments isolés hors de contrôle qui ont fait cela sans l’aval des autorités, qu’une commission d’enquête parlementaire sera lancée, que de nouvelles lois seront votées pour pseudo contrôler lol et naturellement, on va désigner un pigeon à limoger car il faut bien 1 voire plusieurs fusibles.

Puis, in fine, il conviendra de dire que le pays incriminé souhaite collaborer comme il l’a tjrs fait dans le domaine du renseignement. Et on passera à autre chose car dans le renseignement, ça marche comme ça.

Dommage quand même car cela risque de casser des liens de confiance et de se retourner contre les pays instigateurs. Mais bon, entre les Five Eyes, l’Ukusa, les collaborations diverses entre pays amis, alliers ou de l’Otan et au delà (Chine, Russie) tout le monde espionne tout le monde.

La question à 10.000$ est est-ce que le pays supposément instigateur est en service commandé comme l’a été récemment le Danemark pour les États-Unis qui espionnait les câbles sous-marins (posés notamment par Alcatel Submarines en partie français) pour viser Angela Merkel.

Everybody lies and can be spied on.

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C’est exactement ça

Par contre ça ne cassera aucun lien, c’est de bonne guerre, tout le monde espionne tout le monde

C’est une information qui n’aurait pas dû sortir mais y a eu un accro quelque part et il faut contenter l opinion publique
 
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