Avant ? Avant quoi ?
Moi, je ne veux rien de particulier, surtout pas ce dont on m'accuse assez sournoisement, avec, cependant, beaucoup de mauvaise foi.
Ce n'est pas parce que l'on est un enfant que, soudainement, la sexualité doive disparaitre, comme par magie, de la vision du monde enfantin. (NB : le terme sexualité n'a pas la même connotation négative chez les enfants que chez les adultes, il est important de le souligner afin d'éviter les procès d'intention).
A lire :
https://www.cairn.info/revue-le-journal-des-psychologues-2007-5-page-18.htm
Les enfants s'aperçoivent très tôt que les garçons ont un truc "en plus" que les filles n'ont pas et que les parents sont un peu ou très embarrassés de leur expliquer cet état de fait, ce qui, de fait, les intrigue encore plus, d'où des questions sans fin avec des embarras grandissants chez les parents. Les enfants s'aperçoivent aussi très tôt qu'un garçon qui joue à la poupée ou une fille qui joue avec des camions, ça titille les adultes. Les garçons en bleu et les filles en rose. Les dinettes pour les filles et les armes de destruction massive pour les garçons. parlons aussi des vêtements, du maquillage, Etc...
Là encore, ce n'est pas moi qui sexualise.
Pour en revenir à la sexualité adolescente :
Cependant, je suis désolé, mais si, à 14,15 ou 16 ans, on a aucun intérêt pour le sexe opposé, c'est le signe qu'il y a un truc qui cloche quelque part.