Quelle est la prévalence au VIH et aux hépatites virales B et C auprès des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes ? Cest lobjet de lenquête « Prevagay » lancée par lInstitut de veille sanitaire (InVS) et lAgence nationale de recherches sur le sida (ANRS), le Syndicat national des entreprises gaies (Sneg).
En Europe et en France, non seulement aucune baisse des nouveaux diagnostics de VIH na été enregistrée depuis le début des années 2000 pour le mode de contamination lié aux rapports homosexuels masculins mais on constate une recrudescence des comportements sexuels à risque et une augmentation des infections sexuellement transmissibles (IST) au sein de la population des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes.
Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) et lOMS publiaient fin 2009 de nouvelles données sur les modes de transmission dont il ressortait principalement quen Europe les rapports sexuels entre hommes sont le principal mode de transmission et que laugmentation des cas est concentrée parmi les hommes ayant des rapports homosexuels Lire (1).
En France, d'après les données recueillies lors des dépistages, en 2007 les hommes homosexuels et bisexuels représentaient 38% des personnes ayant découvert leur séropositivité et contre 23% en 2003. D'après les enquêtes épidémiologiques, le taux de prévalence déclaré est évalué entre 13 et 15%. A l'instar de ce qui a pu se faire également à l'étranger, l'enquête PREVAGAY se montre donc nécessaire pour la recherche d'un taux de prévalence conforme à la réalité épidémiologique du terrain croisée à une enquête comportementale et déterminer
Cest au sein des établissements gay parisiens et du 28 avril au 6 juin que se déroulera cette étude par autoprélèvement de gouttelettes de sang et auto-questionnaire sur les comportements sexuels des participants informés préalablement, volontaires par lettre de consentement-, à statut sérologique, positif ou bien négatif. Lauto-questionnaire cherchera à accéder à une meilleure connaissance des pratiques à risques et donc à déterminer les axes de prévention adéquats au sein de la communauté gaie.
Cette enquête, dont les résultats devraient être disponibles dans le courant du 1er trimestre 2010, est soutenue par plusieurs associations de lutte contre le sida (ACT UP, AIDES, LE KIOSQUE, SIDA INFO SERVICE).
De la même manière que lon rentre aujourdhui dans une pratique de dépistage sur le terrain avec en particulier lexpérimentation de terrain engagée par lANRS et lassociation AIDES Lire (2) et (3), on ne peut que se féliciter dune telle enquête, elle aussi sur le terrain didentification des pratiques à risque.
On peut aujourdhui entrevoir lefficacité de la lutte contre le Sida en Europe grâce à un dépistage systématique qui selon lOMS pourrait réduire de 95% le nombre de nouveaux cas (4), à un traitement anti-rétroviral « précoce » (5) et à une communication de prévention vraiment ciblée sur les populations à risques.
Sources InVS et www.prevagay.fr (vignette et visuel), mis en ligne pa
En Europe et en France, non seulement aucune baisse des nouveaux diagnostics de VIH na été enregistrée depuis le début des années 2000 pour le mode de contamination lié aux rapports homosexuels masculins mais on constate une recrudescence des comportements sexuels à risque et une augmentation des infections sexuellement transmissibles (IST) au sein de la population des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes.
Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) et lOMS publiaient fin 2009 de nouvelles données sur les modes de transmission dont il ressortait principalement quen Europe les rapports sexuels entre hommes sont le principal mode de transmission et que laugmentation des cas est concentrée parmi les hommes ayant des rapports homosexuels Lire (1).
En France, d'après les données recueillies lors des dépistages, en 2007 les hommes homosexuels et bisexuels représentaient 38% des personnes ayant découvert leur séropositivité et contre 23% en 2003. D'après les enquêtes épidémiologiques, le taux de prévalence déclaré est évalué entre 13 et 15%. A l'instar de ce qui a pu se faire également à l'étranger, l'enquête PREVAGAY se montre donc nécessaire pour la recherche d'un taux de prévalence conforme à la réalité épidémiologique du terrain croisée à une enquête comportementale et déterminer
Cest au sein des établissements gay parisiens et du 28 avril au 6 juin que se déroulera cette étude par autoprélèvement de gouttelettes de sang et auto-questionnaire sur les comportements sexuels des participants informés préalablement, volontaires par lettre de consentement-, à statut sérologique, positif ou bien négatif. Lauto-questionnaire cherchera à accéder à une meilleure connaissance des pratiques à risques et donc à déterminer les axes de prévention adéquats au sein de la communauté gaie.
Cette enquête, dont les résultats devraient être disponibles dans le courant du 1er trimestre 2010, est soutenue par plusieurs associations de lutte contre le sida (ACT UP, AIDES, LE KIOSQUE, SIDA INFO SERVICE).
De la même manière que lon rentre aujourdhui dans une pratique de dépistage sur le terrain avec en particulier lexpérimentation de terrain engagée par lANRS et lassociation AIDES Lire (2) et (3), on ne peut que se féliciter dune telle enquête, elle aussi sur le terrain didentification des pratiques à risque.
On peut aujourdhui entrevoir lefficacité de la lutte contre le Sida en Europe grâce à un dépistage systématique qui selon lOMS pourrait réduire de 95% le nombre de nouveaux cas (4), à un traitement anti-rétroviral « précoce » (5) et à une communication de prévention vraiment ciblée sur les populations à risques.
Sources InVS et www.prevagay.fr (vignette et visuel), mis en ligne pa