Bonjour
Premièrement je voudrais dire qu'on a tendance à distribuer l'étiquette psychopathe à gauche et à droite sans grande retenue. Or, on devrait pas.
La personnalité psychopathique ou antisociale est un problème précis, en grande partie génétique, des fonctions du cerveau. On a des preuves que le cerveau des psychopathes fonctionne pas comme le cerveau des gens ordinaires.
Encore faut-il distinguer : il y a certains « psychopathes » qui commettent pas de crimes parce qu'ils ont été éduqués avec beaucoup de soin. Ce sera sans doute jamais des gens très chaleureux, mais bon, ils sont honnêtes.
Mais parmi les psychopathes dangereux, on constate qu'ils n'ont pas de conscience morale. Ils sont guidés par leurs pulsions et leurs envies sans aucune régulation sociale d'une conscience, d'une loi intériorisée, ou de l'empathie. Ils ne ressentent aucune culpabilité peu importe ce qu'ils font.
J'insiste sur ce point : ce n'est pas que ces individus désobéissent à leur conscience et qu'ils « choisissent » le mal (comme dans certains enseignements religieux). Ils ne choisissent rien parce qu'ils n'ont nullement l'option d'écouter leur conscience, car cette conscience, précisément, leur fait défaut, tout comme la vue manque aux aveugles.
Le problème que je voudrais soulever ici est le traitement à leur appliquer. Dans les faits, les psychopathes finissent très souvent en prison après avoir commis des crimes d'une grande brutalité pour lesquels ils n'expriment aucun remords. Et ils sont haïs du peuple.
Mais dans un sens, ne serait-il pas plus juste de les percevoir comme des malades que de les percevoir comme des scélérats? S'ils n'ont aucune conscience à qui désobéir, en quel sens sont-ils coupables? Ils ne comprennent réellement pas la gravité de ce qu'ils font! Ils ont une perturbation du cerveau. Ils sont nés comme ça.
Je ne dis pas qu'il faut les relâcher dans la nature et rester les bras croisés. Ces individus sont réellement dangereux et il faut protéger les gens. Mais la prison est peut-être pas le moyen le plus adéquat pour leur venir en aide. Il devrait exister d'autres structures, moins déshumanisantes, où on puisse envoyer les psychopathes pour les isoler, tout en leur procurant une certaine qualité de vie à titre de malades.
Et bien sûr, il faut rechercher des traitements médicaux à cette condition, au lieu d'entretenir une mentalité punitive et carcérale qui ne donne aucun fruit (les psychopathes n'apprennent pas en étant punis).
Vous en pensez quoi?
Premièrement je voudrais dire qu'on a tendance à distribuer l'étiquette psychopathe à gauche et à droite sans grande retenue. Or, on devrait pas.
La personnalité psychopathique ou antisociale est un problème précis, en grande partie génétique, des fonctions du cerveau. On a des preuves que le cerveau des psychopathes fonctionne pas comme le cerveau des gens ordinaires.
Encore faut-il distinguer : il y a certains « psychopathes » qui commettent pas de crimes parce qu'ils ont été éduqués avec beaucoup de soin. Ce sera sans doute jamais des gens très chaleureux, mais bon, ils sont honnêtes.
Mais parmi les psychopathes dangereux, on constate qu'ils n'ont pas de conscience morale. Ils sont guidés par leurs pulsions et leurs envies sans aucune régulation sociale d'une conscience, d'une loi intériorisée, ou de l'empathie. Ils ne ressentent aucune culpabilité peu importe ce qu'ils font.
J'insiste sur ce point : ce n'est pas que ces individus désobéissent à leur conscience et qu'ils « choisissent » le mal (comme dans certains enseignements religieux). Ils ne choisissent rien parce qu'ils n'ont nullement l'option d'écouter leur conscience, car cette conscience, précisément, leur fait défaut, tout comme la vue manque aux aveugles.
Le problème que je voudrais soulever ici est le traitement à leur appliquer. Dans les faits, les psychopathes finissent très souvent en prison après avoir commis des crimes d'une grande brutalité pour lesquels ils n'expriment aucun remords. Et ils sont haïs du peuple.
Mais dans un sens, ne serait-il pas plus juste de les percevoir comme des malades que de les percevoir comme des scélérats? S'ils n'ont aucune conscience à qui désobéir, en quel sens sont-ils coupables? Ils ne comprennent réellement pas la gravité de ce qu'ils font! Ils ont une perturbation du cerveau. Ils sont nés comme ça.
Je ne dis pas qu'il faut les relâcher dans la nature et rester les bras croisés. Ces individus sont réellement dangereux et il faut protéger les gens. Mais la prison est peut-être pas le moyen le plus adéquat pour leur venir en aide. Il devrait exister d'autres structures, moins déshumanisantes, où on puisse envoyer les psychopathes pour les isoler, tout en leur procurant une certaine qualité de vie à titre de malades.
Et bien sûr, il faut rechercher des traitements médicaux à cette condition, au lieu d'entretenir une mentalité punitive et carcérale qui ne donne aucun fruit (les psychopathes n'apprennent pas en étant punis).
Vous en pensez quoi?