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Philosophie, spiritualité et autres religions
Philosophie de la psychopathie
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[QUOTE="Dysmas, post: 17768881, member: 396687"] C'est un sujet complexe, qui pose une question à mon sens fondamentale : la question du mal. Est-ce de l'inné ou de l'acquis ? Est-ce un déterminisme pour le sujet ou la conséquence d'un choix posé en toute liberté ? A l'exception des véritables fous au sens clinique du terme (et la psychopathie ne relève pas de ce cas parce qu'elle n'induit pas la folie), il me semble que la deuxième option est la plus vraisemblable. Vous avez cité les deux catégories de psychopathes : les uns qui se comportent normalement en société et les autres, dangereux. Les premiers ont reçu une éducation leur permettant de se fondre dans la société malgré leur absence d'empathie, alors que ceux qui sont devenus des criminels manquaient de structure, d'éducation et de morale. Ce qui signifie donc que ce n'est pas leur manque d'empathie pour autrui qui font d'eux des criminels, mais l'absence d'une éducation appropriée et d'une morale capable de brider leurs pulsions. En gros, ce n'est pas leur nature qui les déterminent à commettre le mal mais l'absence d'une morale et d'une éducation intériorisées. Vous pourriez m'objecter que si des psychopathes deviennent des criminels à cause d'un manque de structure éducative, morale et familiale, alors c'est bien la preuve qu'ils ne sont pas réellement responsables de leurs actes puisqu'on ne leur a pas donné les moyens d'en comprendre la véritable portée. Mais c'est oublier un peu vite que si tous les hommes à l'enfance déchirée et au comportement antisocial devenaient automatiquement des criminels, le monde serait invivable, et que la majorité des personnes victimes d'une mauvaise éducation, de graves manques affectifs ou de violences durant l'enfance ne sombrent pas pour autant dans la criminalité, qu'elles soient diagnostiquées psychopathes ou non. Alors, pourquoi certains psychopathes à l'enfance difficile s'en sortent et pas d'autres ? Pourquoi certains basculent quand même dans la criminalité ? Je crois que c'est là qu'il faut faire la différence entre ce qui est de l'ordre de l'affect et ce qui relève de la raison : on peut ne pas ressentir d'empathie mais savoir quand même que l'on ne doit pas faire du mal aux autres. Dit autrement, ce n'est pas parce qu'un homme ne compatit pas face à la douleur qu'il inflige à sa victime qu'il ne sait pas ce qu'il fait et qu'il n'a pas délibérément choisi de le faire. La raison est commune à tous les hommes sauf aux fous. Or, les psychopathes ne sont pas fous, ils sont tout à fait capables de raisonner, donc de comprendre la portée de ce qu'ils font quand bien même ils ne ressentent aucune empathie. C'est pour ça que je crois que le psychopathe criminel a choisi de le devenir, et ce même s'il avait une prédisposition génétique au départ. [/QUOTE]
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