Toraia Ben Saleem a passé la journée de jeudi à l'aéroport d'Orly où les autorités françaises souhaitent l'expulser vers Tunis. Elle a été interpellée plus tôt dans la matinée à son domicile de Puteaux dans les Hauts-de-Seine, comme 13 autres "diplomates", en raison "d'un comportement et des activités qui ne sont pas compatibles avec les résolutions de l'ONU et contraires à la protection des populations civiles libyennes". Son avocat Yassine Bouzrou vient de déposer plainte contre Alain Juppé, le ministre des Affaires étrangères, pour "abus d'autorité" auprès de la Cour de justice de la République.
Selon Yassine Bouzrou, Toraia Ben Saleem, 58 ans et mère de quatre enfants, ne peut être visée par les motifs de cette expulsion. Elle ne serait pas une diplomate mais une simple employée administrative à l'ambassade de Libye à Paris. Par ailleurs, depuis le début des troubles en Libye, l'ambassade est inactive. Du coup, Toraia Ben Saleem reste cloîtrée chez elle pour notamment s'occuper de sa fille handicapée. "Ma cliente ne comprend pas comment sa simple présence pourrait s'apparenter à un quelconque danger pour les populations civiles libyennes", avance Yassine Bouzrou. D'où cette plainte contre le ministre des Affaires étrangères.
Alain Juppé "ne motive en aucun cas sa décision si ce n'est en utilisant une formule lapidaire totalement éloignée de la réalité", estime Me Bouzrou. Lors de l'interpellation de la mère de famille, les policiers n'auraient remis aucun document à ses proches ni donné aucune indication sur les modalités d'expulsion.
Par ailleurs, une seconde plainte a été déposée contre les forces de police pour violence aggravée. L'ex-employée de l'ambassade dit avoir subi des violences et s'est évanouie lors de son interpellation.
Pour le Quai d'Orsay, Toraia Ben Saleem a été traitée avec toute la courtoisie nécessaire. Et son expulsion devrait intervenir très rapidement. Néanmoins, elle n'avait pas embarqué jeudi soir et a regagné son domicile.
Source : Le Point
Selon Yassine Bouzrou, Toraia Ben Saleem, 58 ans et mère de quatre enfants, ne peut être visée par les motifs de cette expulsion. Elle ne serait pas une diplomate mais une simple employée administrative à l'ambassade de Libye à Paris. Par ailleurs, depuis le début des troubles en Libye, l'ambassade est inactive. Du coup, Toraia Ben Saleem reste cloîtrée chez elle pour notamment s'occuper de sa fille handicapée. "Ma cliente ne comprend pas comment sa simple présence pourrait s'apparenter à un quelconque danger pour les populations civiles libyennes", avance Yassine Bouzrou. D'où cette plainte contre le ministre des Affaires étrangères.
Alain Juppé "ne motive en aucun cas sa décision si ce n'est en utilisant une formule lapidaire totalement éloignée de la réalité", estime Me Bouzrou. Lors de l'interpellation de la mère de famille, les policiers n'auraient remis aucun document à ses proches ni donné aucune indication sur les modalités d'expulsion.
Par ailleurs, une seconde plainte a été déposée contre les forces de police pour violence aggravée. L'ex-employée de l'ambassade dit avoir subi des violences et s'est évanouie lors de son interpellation.
Pour le Quai d'Orsay, Toraia Ben Saleem a été traitée avec toute la courtoisie nécessaire. Et son expulsion devrait intervenir très rapidement. Néanmoins, elle n'avait pas embarqué jeudi soir et a regagné son domicile.
Source : Le Point