Intérieur, Justice, Gendarmerie, Douane, font peu de cas des demandes dinformations
Sur 297 plaintes, 59 dossiers ont été ouverts et 33 devant la Justice
Zéro plainte dans les régions sahariennes! LA corruption continue de faire des ravages, mais peu de gens osent la dénoncer en dépit des moyens mis à leur disposition. Le fait est que la plupart ignorent même lexistence de centres découte et de doléances, chargés de prendre en considération ce genre de plaintes (le plus souvent par le bouche à oreille). En effet, le dernier rapport du Cajac (Centre dassistance juridique anti-corruption) qui dispose de trois antennes au Maroc (Rabat, Nador et Fès) a reçu quelque 297 réclamations en quatre mois (du 1 mai au 31 août). Sur ces plaintes, seuls 59 dossiers sont ouverts. Les plaignants se sont manifestés pratiquement, de toutes les régions du Maroc. Sauf, bizarrement, dans les régions sahariennes: 0 plainte à Guelmim-Smara, 0 plainte également à Laayoune-Boujdour-Sakia El Hamra et juste une seule et unique réclamation à Oued Eddahab Lagouira. Le Grand Casablanca occupe le haut du podium avec 47 plaintes. Rabat-Salé-Zemmour-Zaer vient juste après avec 34 plaintes, talonnée par Chaouia-Ouardigha (27 réclamations). Fès-Boulmane pourtant «fief» de la corruption, ne compte que 20 plaintes. Même score pour Marrakech et Tanger avec successivement 22 et 21 plaintes. Et cest au centre de Rabat, que les plaignants sadressent majoritairement avec quelque 208 réclamations. Ceux de Nador et Fès respectivement 47 et 42 plaintes) nattirent pas encore beaucoup de monde.
Pour tirer ces affaires au clair, le Cajac a envoyé «du 1er mai au 31 août 2012, 31 correspondances aux autorités concernées pour leur demander de sinformer sur les irrégularités enregistrées et de prendre les mesures nécessaires quant aux affaires de corruption qui leur sont transmises», est-il souligné dans le rapport. Grande déception. Aucun gouverneur, aucun procureur, aucune administration na jugé utile de répondre, à lexception de quelques rares exceptions (ministère de la Santé, ONE, Conservation foncière).
http://www.leconomiste.com/article/899499-plaintes-contre-la-corruptionl-etat-fait-la-sourde-oreille
Sur 297 plaintes, 59 dossiers ont été ouverts et 33 devant la Justice
Zéro plainte dans les régions sahariennes! LA corruption continue de faire des ravages, mais peu de gens osent la dénoncer en dépit des moyens mis à leur disposition. Le fait est que la plupart ignorent même lexistence de centres découte et de doléances, chargés de prendre en considération ce genre de plaintes (le plus souvent par le bouche à oreille). En effet, le dernier rapport du Cajac (Centre dassistance juridique anti-corruption) qui dispose de trois antennes au Maroc (Rabat, Nador et Fès) a reçu quelque 297 réclamations en quatre mois (du 1 mai au 31 août). Sur ces plaintes, seuls 59 dossiers sont ouverts. Les plaignants se sont manifestés pratiquement, de toutes les régions du Maroc. Sauf, bizarrement, dans les régions sahariennes: 0 plainte à Guelmim-Smara, 0 plainte également à Laayoune-Boujdour-Sakia El Hamra et juste une seule et unique réclamation à Oued Eddahab Lagouira. Le Grand Casablanca occupe le haut du podium avec 47 plaintes. Rabat-Salé-Zemmour-Zaer vient juste après avec 34 plaintes, talonnée par Chaouia-Ouardigha (27 réclamations). Fès-Boulmane pourtant «fief» de la corruption, ne compte que 20 plaintes. Même score pour Marrakech et Tanger avec successivement 22 et 21 plaintes. Et cest au centre de Rabat, que les plaignants sadressent majoritairement avec quelque 208 réclamations. Ceux de Nador et Fès respectivement 47 et 42 plaintes) nattirent pas encore beaucoup de monde.
Pour tirer ces affaires au clair, le Cajac a envoyé «du 1er mai au 31 août 2012, 31 correspondances aux autorités concernées pour leur demander de sinformer sur les irrégularités enregistrées et de prendre les mesures nécessaires quant aux affaires de corruption qui leur sont transmises», est-il souligné dans le rapport. Grande déception. Aucun gouverneur, aucun procureur, aucune administration na jugé utile de répondre, à lexception de quelques rares exceptions (ministère de la Santé, ONE, Conservation foncière).
http://www.leconomiste.com/article/899499-plaintes-contre-la-corruptionl-etat-fait-la-sourde-oreille