En 2024, la plupart des Polonais expriment une opinion positive ou neutre à l'égard des réfugiés ukrainiens. Mais selon une enquête de l'agence de recrutement Personnel Service, un quart d'entre eux reconnaissent que leur perception de ces derniers s'est détériorée avec le temps. Après l'invasion russe en 2022, les Polonais ont accueilli des millions d'Ukrainiens chez eux, sous leur propre toit, et ont organisé des collectes de fonds massives dans tout le pays. Un phénomène sans précédent, qui a montré leur capacité à se mobiliser, mais qui s'est quelque peu essoufflé au fil du temps.
Jusqu'en 2022, le programme du centre Przystań ne s'adressait qu'aux Polonais de la région qui avaient des difficultés à trouver du travail. «Je me souviens, quand on a fini notre programme et que j'ai appris qu'ils allaient commencer une nouvelle édition réservée aux Ukrainiens, ça m'a fait de la peine que les Polonais ne puissent plus en profiter. Au début de la guerre, j'avais vraiment de la sympathie pour les Ukrainiens, je pensais qu'il fallait les aider, qu'ils étaient vraiment en difficulté. Et puis j'ai commencé à les voir vivre comme des coqs en pâte en Pologne et j'ai changé d'avis», raconte Zofia, une Polonaise qui a participé au programme du centre Przystań en 2021.
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Jusqu'en 2022, le programme du centre Przystań ne s'adressait qu'aux Polonais de la région qui avaient des difficultés à trouver du travail. «Je me souviens, quand on a fini notre programme et que j'ai appris qu'ils allaient commencer une nouvelle édition réservée aux Ukrainiens, ça m'a fait de la peine que les Polonais ne puissent plus en profiter. Au début de la guerre, j'avais vraiment de la sympathie pour les Ukrainiens, je pensais qu'il fallait les aider, qu'ils étaient vraiment en difficulté. Et puis j'ai commencé à les voir vivre comme des coqs en pâte en Pologne et j'ai changé d'avis», raconte Zofia, une Polonaise qui a participé au programme du centre Przystań en 2021.

Malgré les obstacles, les réfugiées ukrainiennes reprennent le travail
Barrière de la langue, tensions avec la population locale et déclassement professionnel n'empêchent pas les Ukrainiennes de s'intégrer…