Polyarthrite rhumatoïde : une nette amélioration des traitements depuis trente ans

Moussayer

Dr Moussayer khadija : maladies auto-immunes
209038


La polyarthrite se révèle souvent invalidante en rendant pénible les gestes élémentaires de la vie quotidienne. L’amélioration de sa prise en charge a cependant réduit de moitié en 20 ans ses conséquences douloureuses.

La polyarthrite rhumatoïde (PR), une maladie auto-immune, s’attaque principalemen aux articulations et survient entre 35 et 50 ans en général dans une proportion de 3 femmes pour seulement 1 homme.
Les symptômes d'alerte
Les premiers signes se manifestent notamment par des gonflements au niveau des mains, poignets et genoux. La personne est également réveillée par des douleurs articulaires et ressent, le matin, un engourdissement et une raideur de ces articulations.
L'évolution de la pathologie :
Elle se fait sur des décennies, avec des périodes de poussées.
La maladie tend à s’aggraver et à endommager de plus en plus d’articulations qui finissent par se déformer. À un stade avancé, des atteintes touchent d’autres organes tels les poumons, les yeux et le cœur. La polyarthrite rhumatoïde peut devenir très invalidante et douloureuse.
La prise en charge du malade est assurée généralement soit par : un rhumatologue ou un spécialiste en médecine interne, une spécialité peu connue au Maroc
Des traitements plus performants
Commencé le plus tôt possible, ils permettent de ralentir sa progression.
Outre la cortisone, deux types de thérapeutiques :
- les immunosuppresseurs (qui diminuent l’hyperactivité de notre système immunitaire) dont un des plus utilisés est le Méthotrexate ;
- les biothérapies, des traitements relativement récents permettant de réduire les symptômes douloureux et surtout la destruction articulaire.
L’amélioration de la qualité de vie
La maladie empêche les personnes qui en sont atteintes d’accomplir des gestes simples de la vie de tous les jours comme se brosser les dents, se coiffer....
Des progrès ont été réalisés pour diminuer les conséquences de l’affection. Une étude hollandaise a ainsi montré que les souffrances de tous ordres ont été réduites de moitié ces vingt dernières années.
Les voies non médicamenteuses
Tout traitement ne se limite pas à prescrire des molécules qui ont toujours des effets secondaires à mettre en balance avec les bénéfices. Les modifications du mode de vie permettent de réduire les phénomènes inflammatoires.
- L’exercice physique : il diminue les effets secondaires des traitements et accélère la réparation des muscles. Sont recommandés la kinésithérapie, l’ergothérapie et les activités physiques, notamment les activités aquatiques, le vélo et la marche qui ne soumettent pas les articulations à de fortes pressions. La pratique du Tai-chi aurait aussi des effets bénéfiques selon la collaboration Cochrane.
- Le régime méditerranéen semblerait avoir des atouts pour diminuer l’inflammation en gardant son poids. Rappelons qu’il se caractérise par une consommation prédominante d’huile d’olive, de légumes, de céréales, de fruits ainsi que de noix, une consommation modérée de volaille et de poisson et une consommation faible de viandes rouges, de produits laitiers et de sucre.
- La phytothérapie : certaines huiles (d’onagre, de bourrache ou de pépins de cassis auraient une action anti-inflammatoire réduisant la douleur.
La situation au Maroc
Si environ 200 000 marocains sont touchés par la maladie, moins de 20% d’entre eux bénéficient réellement d’une prise en charge adaptée et efficace. La thérapie en début de maladie coûte 1 500 dirhams (environ 140 Euros) par patient et par an sous Méthotrexate (remboursé par la CNSS) alors qu’à un stade plus tardif et/ou critique, le recours à la biothérapie est bien plus cher : entre 60 000 et 250 000 dirhams par an.
 


La polyarthrite se révèle souvent invalidante en rendant pénible les gestes élémentaires de la vie quotidienne. L’amélioration de sa prise en charge a cependant réduit de moitié en 20 ans ses conséquences douloureuses.

La polyarthrite rhumatoïde (PR), une maladie auto-immune, s’attaque principalemen aux articulations et survient entre 35 et 50 ans en général dans une proportion de 3 femmes pour seulement 1 homme.
Les symptômes d'alerte
Les premiers signes se manifestent notamment par des gonflements au niveau des mains, poignets et genoux. La personne est également réveillée par des douleurs articulaires et ressent, le matin, un engourdissement et une raideur de ces articulations.
L'évolution de la pathologie :
Elle se fait sur des décennies, avec des périodes de poussées.
La maladie tend à s’aggraver et à endommager de plus en plus d’articulations qui finissent par se déformer. À un stade avancé, des atteintes touchent d’autres organes tels les poumons, les yeux et le cœur. La polyarthrite rhumatoïde peut devenir très invalidante et douloureuse.
La prise en charge du malade est assurée généralement soit par : un rhumatologue ou un spécialiste en médecine interne, une spécialité peu connue au Maroc
Des traitements plus performants
Commencé le plus tôt possible, ils permettent de ralentir sa progression.
Outre la cortisone, deux types de thérapeutiques :
- les immunosuppresseurs (qui diminuent l’hyperactivité de notre système immunitaire) dont un des plus utilisés est le Méthotrexate ;
- les biothérapies, des traitements relativement récents permettant de réduire les symptômes douloureux et surtout la destruction articulaire.
L’amélioration de la qualité de vie
La maladie empêche les personnes qui en sont atteintes d’accomplir des gestes simples de la vie de tous les jours comme se brosser les dents, se coiffer....
Des progrès ont été réalisés pour diminuer les conséquences de l’affection. Une étude hollandaise a ainsi montré que les souffrances de tous ordres ont été réduites de moitié ces vingt dernières années.
Les voies non médicamenteuses
Tout traitement ne se limite pas à prescrire des molécules qui ont toujours des effets secondaires à mettre en balance avec les bénéfices. Les modifications du mode de vie permettent de réduire les phénomènes inflammatoires.
- L’exercice physique : il diminue les effets secondaires des traitements et accélère la réparation des muscles. Sont recommandés la kinésithérapie, l’ergothérapie et les activités physiques, notamment les activités aquatiques, le vélo et la marche qui ne soumettent pas les articulations à de fortes pressions. La pratique du Tai-chi aurait aussi des effets bénéfiques selon la collaboration Cochrane.
- Le régime méditerranéen semblerait avoir des atouts pour diminuer l’inflammation en gardant son poids. Rappelons qu’il se caractérise par une consommation prédominante d’huile d’olive, de légumes, de céréales, de fruits ainsi que de noix, une consommation modérée de volaille et de poisson et une consommation faible de viandes rouges, de produits laitiers et de sucre.
- La phytothérapie : certaines huiles (d’onagre, de bourrache ou de pépins de cassis auraient une action anti-inflammatoire réduisant la douleur.
La situation au Maroc
Si environ 200 000 marocains sont touchés par la maladie, moins de 20% d’entre eux bénéficient réellement d’une prise en charge adaptée et efficace. La thérapie en début de maladie coûte 1 500 dirhams (environ 140 Euros) par patient et par an sous Méthotrexate (remboursé par la CNSS) alors qu’à un stade plus tardif et/ou critique, le recours à la biothérapie est bien plus cher : entre 60 000 et 250 000 dirhams par an.

salut.
toute votre medecine , des medocs jusque dans la nourriture et la phytotherapie est tourné sur l'anti inflammatoire .

c'est impressionant quand meme .
 
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