Portrait d'un leader qui séduit et effraie : Abdelilah Benkirane

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Casablanca d'antan
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Portrait d'un leader qui séduit et effraie : Abdelilah Benkirane, aux portes du pouvoir

Il répond à tous les appels, appelle quand il est « SMSé », présente ses (meilleurs) voeux en toute occasion. Matinal, il lit aussi toute la presse et ne manque pas de contacter l'auteur d'un article qui l'aurait intéressé. Avant même la victoire du 25 novembre 2011, Abdelilah Benkirane a toujours été un excellent communicateur. L'homme est aussi un séducteur. Le cheveu en brosse, le regard broussailleux, la barbe sel et poivre et le sourire éclatant, le leader des islamistes du Parti justice et développement sait séduire et plaire. Quand il le faut. Devant les jeunes, étudiants d'une grande école, il tient son public en haleine, sait s'adresser à son auditoire en convoquant ses souvenirs de jeunesse. Face à un public de femmes, Benkirane fait du Benkirane et les femmes adorent. «Je n'ai jamais obligé mes filles à porter le voile. Le voile est une question privée et personnelle, le PJD n'a pas à l'imposer. Celles qui le portent le font par conviction », a-t-il coutume de marteler. Les craintes féminines se dissipent alors pour ne retenir que le visage bon teint de l'islamisme à la mode marocaine. Quelques phrases plus tard, il enfonce le clou du parfait féministe et parle de ses quatre filles auxquelles, témoigne son cercle restreint d'amis, il est profondément attaché.
Abdelilah Benkirane s'adapte, sait capter l'instant. Il a aussi et surtout l'intelligence du moment politique. Il rassure autant qu'il effraie par ses déclarations intempestives, dérangeantes, inattendues. « Il est brut de décoffrage », expliquent ses proches. « Mais il a le cœur grand comme ça », s'empressent-ils d'ajouter. Entre l'intelligence du moment et l'opportunisme politique, il n'y a qu'un pas que le leader islamiste qui ne porte jamais de cravate n'hésite pas à franchir. Il dit que le PJD n'interdira pas la vente d'alcool au Maroc. « Il y a d'autres priorités plus urgentes », justifie-t-il. Il le sait, cela rassure les modernistes, les producteurs, les touristes, les chancelleries.

http://www.libe.ma/Portrait-d-un-le...h-Benkirane-aux-portes-du-pouvoir_a23206.html
 
Colombe ou faucon ? Dogmatique dur ou pragmatique conciliant ? Makhzénien convaincu ou homme politique visionnaire et intelligent ? Abdelilah Benkirane était tout cela à la fois, un personnage complexe et polymorphe…


La désignation de Abdelilah Benkirane à la tête du PJD est presque un non-événement. L’homme a toujours été le vrai patron du parti islamiste, l’éminence grise qui trace et détermine à sa manière le destin du parti. “Le PJD c’est moi”, pourrait très bien dire Benkirane. Quand il
parle de son parti, on sent dans son ton et ses mots la fierté et la satisfaction de l’artisan, du démiurge, contemplant et admirant sa création. Le PJD renvoie à Benkirane, comme un miroir, sa trajectoire personnelle, ses idées, son projet politique qu’il n’a cessé de défendre, parfois contre les siens. Souvent même. Combien de fois, et jusqu’à maintenant, les islamistes marocains ne l’ont accusé de “makhzénien”, “d’agent de Basri”, de bradeur d’un idéal de changement radical, balayant un Makhzen corrompu et suppôt de l’Occident. Benkirane s’en amuse et ne manque jamais de faire remarquer qu’il a fallu aux autres islamistes, y compris des pontes du PJD, plusieurs années pour arriver au point où il avait commencé. Une assurance qui vire parfois à la suffisance, irritant même ses “frères” au sein du PJD. Sa conception de l’action politique islamiste, du positionnement du parti, des rapports avec l’Etat et les centres du pouvoir ne plaisent pas à tout le monde au sein du mouvement islamiste et à l’intérieur du PJD.

Benkirane a toujours été conscient de son statut de leader contesté. Un handicap dont Saâd Eddine El Othmani a su tirer profit pendant des années, en usant de son image d’homme de consensus et de conciliation, avant de subir à son tour le boomerang d’une victoire trop hâtivement annoncée au scrutin de septembre 2007. Aujourd'hui, Benkirane peut savourer le plaisir d’occuper un fauteuil qu’il a toujours estimé être le sien.

Les années Chabiba
Le 18 décembre 1975, le syndicaliste et homme de gauche Omar Benjelloun est assassiné. Des membres de la Chabiba islamiya sont accusés du crime. Abdelkrim Moutiî, leader du mouvement, prend la fuite vers l'étranger, laissant ses disciples se démener comme ils le peuvent. C’est en cette période trouble que le jeune Abdelilah Benkirane, alors âgé de 22 ans, intègre le mouvement islamiste encore naissant. Après avoir fréquenté des militants de l’Istiqlal et du futur USFP à l’Ecole Mohammadia des ingénieurs et à l’Université de Rabat, il s’oriente vers une obédience politique qui correspond mieux à son milieu pieux et conservateur.


http://www.telquel-online.com/334/maroc1_334.shtml
 
en tout cas, ce monsieur ne me seduit pas, que du contraire...

Quand on essaie de melanger religion et politique/espace public cela se termine tjs pas de graves problèmes...


La repression par la sharia en Arabie saoudite n a jamais arrêté les crimes ét delits, l'homosexualité ou la prostitution...

Aux USA, la peine de mort n a aucune incidence sur la diminution ou l augmentation de la criminalité...au contraire certains chercheurs affirment que la peine de mort et les peines extrêmement sevères incitent les criminels a être encore plus brutal car ils se disent qu'ils n'ont plus rien à perdre si ils se font prendre... ce qui explique entre autre, le taux elevé de fusillades aux USA...


Au contraire, ces regimes par leur nature fachiste et violente vont se detruire par eux meme dans quelques decennies...
 
en tout cas, ce monsieur ne me seduit pas, que du contraire...

Quand on essaie de melanger religion et politique/espace public cela se termine tjs pas de graves problèmes...


La repression par la sharia en Arabie saoudite n a jamais arrêté les crimes ét delits, l'homosexualité ou la prostitution...

Aux USA, la peine de mort n a aucune incidence sur la diminution ou l augmentation de la criminalité...au contraire certains chercheurs affirment que la peine de mort et les peines extrêmement sevères incitent les criminels a être encore plus brutal car ils se disent qu'ils n'ont plus rien à perdre si ils se font prendre... ce qui explique entre autre, le taux elevé de fusillades aux USA...


Au contraire, ces regimes par leur nature fachiste et violente vont se detruire par eux meme dans quelques decennies...


nous ne sommes pas l'Arabie Saoudite :prudent:
 
instable c'est certain , changeant encore plus, indécis sur ses choix à ce jour encore vrai
et je vous donne rdv dans 3 ans maxi pour connaitre la vrai personnalité de BEN kIRANE
 
Une personne cultivée, pleine d'espoir pour ce pays, pour moi je dirai que c'est la personne sur qui le peuple marocain peut compter, en guise conclusion, je dis que les rumeurs au sujet de la victoire du pjd sont un peu vide de sens, le pjd n'obligera personne a porter le voile, ou a prier, c'est juste une question de croyance, on ne va pas obliger un marocain ou une personne a suivre un chemin qu'il ne suit pas quotidiennement.
 
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