Dormeur
zzz...zzz...zzz...
Je n'ai qu'une toute petite foi, naturelle, fragile, vacillante, et toujours inquiète.
Une foi qui ressemble bien plus à une espérance quà une certitude.
Mais, voyez-vous, à la courte lumière de ma faible raison,
il mapparaît irrationnel, absurde, illogique, injuste,
contradictoire et intellectuellement impensable que la vie humaine
ne soit quun insignifiant passage de quelques centaines de jours sur cette terre ingrate et somptueuse.
Il me semble impensable que la vie se termine bêtement
par une triste dissolution de la matière,
et que lâme, comme une splendeur éphémère, sombre dans le néant
après avoir inutilement été le lieu spirituel et sensible de si prodigieuse clarté,
de si riche espérance et de si douces affections.
Il me paraît répugner à la raison de lhomme
que lexistence ne soit que temporelle
et quun être humain nait pas plus de valeur et dautre destin quun caillou.
Ce que je trouve beau dans le destin humain,
malgré son apparente cruauté,
cest que, pour moi, mourir,
ce nest pas finir,
cest continuer autrement.
Un être humain qui séteint, ce nest pas un mortel qui finit, cest un immortel qui commence.
La tombe est un berceau.
Et le dernier soir de notre vie temporelle est le premier matin de notre éternité.
Car la mort, ce nest pas une chute dans le noir,
cest une montée dans la lumière.
Quand on a la vie, ce nest peut-être que pour toujours.
La mort ne peut pas tuer ce qui ne meurt pas.
Or notre âme est immortelle.
Il ny a quune chose qui peut justifier la mort . Cest limmortalité.
Mourir, au fond, cest peut-être aussi beau que de naître.
Est-ce que le soleil couchant nest pas aussi beau que le soleil levant ?
Un bateau qui arrive à bon port, nest-ce pas un événement heureux ?
Et si naître nest quune façon douloureuse daccéder au bonheur de la vie,
pourquoi mourir ne serait-il pas quune façon douloureuse de devenir heureux ?
Une foi qui ressemble bien plus à une espérance quà une certitude.
Mais, voyez-vous, à la courte lumière de ma faible raison,
il mapparaît irrationnel, absurde, illogique, injuste,
contradictoire et intellectuellement impensable que la vie humaine
ne soit quun insignifiant passage de quelques centaines de jours sur cette terre ingrate et somptueuse.
Il me semble impensable que la vie se termine bêtement
par une triste dissolution de la matière,
et que lâme, comme une splendeur éphémère, sombre dans le néant
après avoir inutilement été le lieu spirituel et sensible de si prodigieuse clarté,
de si riche espérance et de si douces affections.
Il me paraît répugner à la raison de lhomme
que lexistence ne soit que temporelle
et quun être humain nait pas plus de valeur et dautre destin quun caillou.
Ce que je trouve beau dans le destin humain,
malgré son apparente cruauté,
cest que, pour moi, mourir,
ce nest pas finir,
cest continuer autrement.
Un être humain qui séteint, ce nest pas un mortel qui finit, cest un immortel qui commence.
La tombe est un berceau.
Et le dernier soir de notre vie temporelle est le premier matin de notre éternité.
Car la mort, ce nest pas une chute dans le noir,
cest une montée dans la lumière.
Quand on a la vie, ce nest peut-être que pour toujours.
La mort ne peut pas tuer ce qui ne meurt pas.
Or notre âme est immortelle.
Il ny a quune chose qui peut justifier la mort . Cest limmortalité.
Mourir, au fond, cest peut-être aussi beau que de naître.
Est-ce que le soleil couchant nest pas aussi beau que le soleil levant ?
Un bateau qui arrive à bon port, nest-ce pas un événement heureux ?
Et si naître nest quune façon douloureuse daccéder au bonheur de la vie,
pourquoi mourir ne serait-il pas quune façon douloureuse de devenir heureux ?