Ad0nis
Il n'y a rien à dire...
Pour Todd, ce n'est pas Allah qui a fait pousser le jasmin
Coralie Delaume revient sur l'ouvrage d'Emmanuel Todd, « Allah n'y est pour rien », analysant les fondements des révolutions arabes. Le politologue propose une grille de lecture démographique à ces révolutions et considère que les violences post-révolutionnaire doivent être vues comme une constante à ces révoltes. Il s'interroge désormais sur l'avenir du monde arabe.
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On finira bel et bien par assimiler Emmanuel Todd à un « prophète », lui qui vient de proposer de congédier Allah. N’est-ce pas lui qui pronostiqua, bien avant qu’elle n’advienne, la chute de l’Union soviétique (1) ? N’est-ce pas lui qui annonça, dès 2006 le déclin de la puissance américaine (2) ? Quant à l’évolution actuelle du monde arabe, force est de constater qu’elle accrédite avec force les hypothèses avancées en 2007 dans Le rendez-vous des civilisations (3).
Dans son dernier ouvrage, Allah n’y est pour rien (arretsurimages.net, avril 2011 ), Todd revient avec brio sur son interprétation démographique des évènements à l’œuvre au Moyen-Orient. Dans ce petit livre d’une centaine de pages tiré d’une émission télévisée, le politologue explique comment l’entrée dans la modernité des pays arabes était, pour lui, éminemment prévisible.
Élargissant ensuite l’application de sa méthode prédictive à de nombreux autres pays, il nous donne à penser le monde d’hier et de demain, et nous invite à une relecture des histoires de la France, de l’Allemagne, de la Chine, de la Russie ou de l’Iran.
Concernant le monde arabe, Emmanuel Todd considère qu’Allah doit plaider « non coupable ». Pour lui les actuelles secousses y sont absolument profanes, leurs causes étant essentiellement d’ordre démographique et anthropologique.
Coralie Delaume revient sur l'ouvrage d'Emmanuel Todd, « Allah n'y est pour rien », analysant les fondements des révolutions arabes. Le politologue propose une grille de lecture démographique à ces révolutions et considère que les violences post-révolutionnaire doivent être vues comme une constante à ces révoltes. Il s'interroge désormais sur l'avenir du monde arabe.
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On finira bel et bien par assimiler Emmanuel Todd à un « prophète », lui qui vient de proposer de congédier Allah. N’est-ce pas lui qui pronostiqua, bien avant qu’elle n’advienne, la chute de l’Union soviétique (1) ? N’est-ce pas lui qui annonça, dès 2006 le déclin de la puissance américaine (2) ? Quant à l’évolution actuelle du monde arabe, force est de constater qu’elle accrédite avec force les hypothèses avancées en 2007 dans Le rendez-vous des civilisations (3).
Dans son dernier ouvrage, Allah n’y est pour rien (arretsurimages.net, avril 2011 ), Todd revient avec brio sur son interprétation démographique des évènements à l’œuvre au Moyen-Orient. Dans ce petit livre d’une centaine de pages tiré d’une émission télévisée, le politologue explique comment l’entrée dans la modernité des pays arabes était, pour lui, éminemment prévisible.
Élargissant ensuite l’application de sa méthode prédictive à de nombreux autres pays, il nous donne à penser le monde d’hier et de demain, et nous invite à une relecture des histoires de la France, de l’Allemagne, de la Chine, de la Russie ou de l’Iran.
Concernant le monde arabe, Emmanuel Todd considère qu’Allah doit plaider « non coupable ». Pour lui les actuelles secousses y sont absolument profanes, leurs causes étant essentiellement d’ordre démographique et anthropologique.