"pourquoi il faut autoriser les signes religieux à l’école"

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Vous parlez d'enseignement religieux ! Savez-vous quel est le véritable enseignement religieux, celui devant lequel il faut se prosterner, celui qu'il ne faut pas troubler ? C'est la sœur de charité au chevet du mourant. C'est le frère de la Merci rachetant l'esclave. C'est Vincent de Paul ramassant l'enfant trouvé. C'est l'évêque de Marseille au milieu des pestiférés. C'est l'archevêque de Paris abordant avec un sourire ce formidable faubourg Saint-Antoine, levant son crucifix au-dessus de la guerre civile, et s'inquiétant peu de recevoir la mort pourvu qu'il apporte la paix. (Bravo !) Voilà le véritable enseignement religieux, l'enseignement religieux réel, profond, efficace et populaire, celui qui, heureusement pour la religion et l'humanité, fait encore plus de chrétiens que vous n'en défaites ! (Longs applaudissements à gauche.)
Ah ! nous vous connaissons ! nous connaissons le parti clérical. C'est un vieux parti qui a des états de services. (On rit.) C'est lui qui monte la garde à la porte de l'orthodoxie. (On rit.) C'est lui qui a trouvé pour la vérité ces deux étais merveilleux, 1'ignorance et l'erreur. C'est lui qui fait défense à la science et au génie d'aller au-delà du missel et qui veut cloîtrer la pensée dans le dogme. Tous les pas qu'a faits l'intelligence de l'Europe, elle les a faits malgré lui. Son histoire est écrite dans l'histoire du progrès humain, mais elle est écrite au verso. (Sensation.) Il s'est opposé à tout. (On rit.)

C'est lui qui a fait battre de verges Prinelli pour avoir dit que les étoiles ne tomberaient pas. C'est lui qui a appliqué Campanella sept fois à la question pour avoir affirmé que le nombre des mondes était infini et entrevu le secret de la création. C'est lui qui a persécuté Harvey pour avoir prouvé que le sang circulait. De par Josué, il a enfermé Galilée ; de par saint Paul, il a emprisonné Christophe Colomb. (Sensation.) Découvrir la loi du ciel, c'était une impiété ; trouver un monde, c'était une hérésie. (Très-bien ! très-bien !) C'est lui qui a anathématisé Pascal au nom de la religion, Montaigne au nom de la morale, Molière au nom de la morale et de la religion. (Très-bien ! très-bien !) Oh ! oui certes, qui que vous soyez, qui vous appelez le parti catholique et qui êtes le parti clérical, nous vous connaissons. Voilà longtemps déjà que la conscience humaine se révolte contre vous et vous demande : qu'est-ce que vous me, voulez ? Voilà longtemps déjà que vous essayez de mettre un bâillon à l'esprit humain ! (Acclamations à gauche.)
Et vous voulez être les maîtres de l'enseignement ! Et il n'y a pas un poète, pas un écrivain, pas un philosophe, pas un penseur que vous acceptiez ! Et tout ce qui a été écrit, trouvé, rêvé, déduit, illuminé, imaginé, inventé par les génies, le trésor de la civilisation, l'héritage séculaire des générations, le patrimoine commun des intelligences, vous le rejetez ! Si le cerveau de l'humanité était là devant vos yeux à votre discrétion, ouvert comme la page d'un livre, vous y feriez des ratures (Oui ! oui !) convenez-en ! (Mouvement prolongé.)

Enfin, il y a un livre, un livre qui semble d'un bout à l'autre une émanation supérieure, un livre qui est pour l'univers ce que le Koran est pour l'islamisme, ce que les Védas sont pour l'Inde, un livre qui contient toute la sagesse humaine éclairée par toute la sagesse divine, un livre que la vénération des peuples appelle le livre, la Bible ! Eh bien ! votre censure a monté jusque-là ! Chose inouïe ! des papes ont proscrit la Bible ! Quel étonnement pour les esprits sage, quelle épouvante pour les cœurs simples, de voir l'index de Rome posé sur le livre de Dieu ! (Vive adhésion à gauche.)

Et vous réclamez la liberté d'enseigner ! Tenez, soyons sincères entendons-nous sur la liberté que vous réclamez : c'est la liberté de ne pas enseigner. (Applaudissements à gauche. – Vive réclamation à droite.)

Ah ! vous voulez qu'on vous donne des peuples à instruire ! Fort bien. – Voyons vos élèves. Voyons vos produits. (On rit.) Qu'est-ce que vous avez fait de l'Italie ? Qu'est-ce que vous avez fait de l'Espagne ? Depuis des siècles vous tenez dans vos mains, à votre discrétion, à votre école, sous votre férule, ces deux grandes nations, illustres parmi les illustres ; qu'en avez-vous fait ? (Mouvement.)
Je vais vous le dire. Grâce à vous, l'Italie, dont aucun homme qui pense ne peut plus prononcer le nom qu'avec une inexprimable douleur filiale, l'Italie, cette mère des génies et des nations, qui a répandu sur l'univers toutes les plus éblouissantes merveilles de la poésie et des arts, l'Italie, qui a appris à lire au genre humain, l'Italie aujourd'hui ne sait pas lire ! (Profonde sensation.)
Oui, l'Italie est de tous les États de l'Europe celui où il y a le moins de natifs sachant lire ! (Réclamations à droite. Cris violents.)
L'Espagne, magnifiquement dotée, l'Espagne, qui avait reçu des Romains sa première civilisation, des Arabes sa seconde civilisation, de la Providence, et malgré vous, un monde, l'Amérique, l'Espagne a perdu, grâce à vous, grâce à votre joug d'abrutissement, qui est un joug de dégradation et d'amoindrissement (Applaudissement à gauche), l'Espagne a perdu ce secret de la puissance qu'elle tenait des romains, ce génie des arts qu'elle tenait des Arabes, ce monde qu'elle tenait de Dieu et en échange de tout ce que vous lui avez fait perdre, elle a reçu de vous l'Inquisition (Mouvement.) .

L'Inquisition, que certains hommes du parti essaient aujourd'hui de réhabiliter avec une timidité pudique dont je les honore. (Longue hilarité à gauche. – Réclamations à droite.) L'Inquisition, qui a brûlé sur le bûcher cinq millions d'hommes ! (Dénégations à droite). Lisez l'histoire ! L'inquisition, qui exhumait les morts pour les brûler comme hérétiques. (C'est vrai !) Témoins Urgel et Arnauld, comte de Forcalquier. L'Inquisition, qui déclarait les enfants des hérétiques, jusqu'à la deuxième génération, infâmes et incapables d'aucuns honneurs publics, ce exceptant seulement, ce sont les propres termes des arrêts, ceux qui auraient dénoncer leur père. (Long mouvement). L'Inquisition, qui, à 1'heure où je parle, tient encore dans la bibliothèque vaticane les manuscrits de Galilée, clos et scellés sous le scellé de l'index. (Agitation.) Il est vrai que, pour consoler l'Espagne de ce que vous lui ôtiez et de ce que vous lui donniez, vous l'avez surnommée : la Catholique ! ( Rumeurs à droite.)

Ah ! savez-vous ? vous avez arraché à l'un de ses plus grands hommes ce cri douloureux qui vous accuse : « J'aime mieux qu'elle soit la grande que la catholique ! » (Cris à droite. – Longue interruption. – plusieurs membres interpellent violemment l'orateur.)

Voilà vos chefs-d’œuvre ! Ce foyer qu'on appelait l'Italie, vous l'avez éteint. Ce colosse qu'on appelait l'Espagne, vous l'avez miné. L'une est en cendre, l'autre est en ruine. Voila ce que vous avez fait de deux grands peuples. Qu'est-ce que vous voulez faire de la France ? (Mouvement prolongé.)

Tenez, vous venez de Rome : je vous fais compliment. Vous avez eu là un beau succès ! (Rires et bravos à gauche.) Vous venez de bâillonner le peuple romain ; maintenant vous voulez bâillonner le peuple français. Je comprends : cela est encore plus beau, cela tente ; seulement, prenez garde c'est malaisé celui-ci est un lion tout à fait vivant. (Agitation.)
 
A qui en voulez-vous donc ? Je vais vous le dire : vous en voulez à la raison humaine. Pourquoi ? Parce qu'elle fait le jour. (Oui ! Oui ! - Non ! Non !)
Oui, voulez-vous que je vous dise ce qui vous importune ? C'est cette énorme quantité de lumière libre que la France dégage depuis trois siècles, lumière toute faite de raison, lumière aujourd'hui plus éclatante que jamais, lumière qui fait de la nation française la nation éclairante, de telle sorte qu'on aperçoit la clarté de la France sur la face de tous les peuples de l'univers. (Sensation.) Eh bien, cette clarté de la France, cette lumière libre, cette lumière directe, cette lumière qui ne vient pas de Rome, qui vient de Dieu, voilà ce que vous voulez éteindre ! (C'est vrai !) Voilà ce que nous voulons conserver ! (Oui ! oui ! – Bravos à gauche.)

Je repousse votre loi. Je la repousse parce qu'elle confisque l'enseignement primaire, parce qu'elle dégrade l'enseignement secondaire, parce qu'elle abaisse le niveau de la science, parce qu'elle diminue mon pays. (Sensation.)

Je la repousse, parce que je suis un de ceux qui ont un serrement de cœur et la rougeur au front toutes les fois que la France subit, par une cause quelconque, une diminution, que ce soit une diminution de territoire, comme par les traités de 1815, ou une diminution de grandeur intellectuelle comme par votre loi ! (Vifs applaudissements à gauche.)

Messieurs, avant de terminer, permettez-moi d'adresser ici, du haut de la tribune au parti clérical, au parti qui nous envahit (écoutez ! écoutez !), un conseil sérieux. (Rumeurs à droite.)

Ce n'est pas l'habileté qui lui manque. Quand les circonstances l'aident, il est fort, très-fort, trop fort ! (Mouvement.) Il sait l'art de maintenir une nation dans un état mixte et lamentable qui n'est pas la mort, mais qui n'est plus la vie. (C'est vrai !) Il appelle cela gouverner. (Rires.)

C'est le gouvernement par la léthargie. (On rit.) Mais qu'il y prenne garde, rien de pareil ne convient à la France. C'est un jeu redoutable que de lui laisser entrevoir, seulement entrevoir, à cette France, l'idéal que voici : la sacristie souveraine, la liberté trahie, l'intelligence vaincue et liée, les livres déchirés, le prône remplaçant la presse, la nuit faite dans les esprits par l'ombre des soutanes, et les génies mâtés par les bedeaux ! (Acclamations à gauche.)

C'est vrai, le parti clérical est habile ; mais cela ne l'empêche pas d'être naïf. (Hilarité.) Quoi ! il redoute le socialisme ! Quoi ! il voit monter le flot, à ce qu'il dit, et il lui oppose, à ce flot qui monte, je ne sais quel obstacle à claire-voie ! Il voit monter le flot, et il s'imagine que la société sera sauvée parce qu'il aura combiné, pour la défendre, les hypocrisies sociales avec les résistances matérielles, et qu'il aura mis un jésuite partout où il n'y a pas un gendarme ! (Rires et applaudissements.) Quelle pitié !

Je le répète, qu'il y prenne garde, le dix-neuvième siècle lui est contraire ; qu'il ne s'obstine pas, qu'il renonce à maîtriser cette grande époque pleine d'instincts profonds et nouveaux, sinon il ne réussira qu'à la courroucer, il développera imprudemment le côté redoutable de notre temps, et il fera surgir des éventualités terribles. Oui, avec ce système qui fait sortir, j'y insiste, l'éducation de la sacristie et le gouvernement du confessionnal !...

(Longue interruption. Cris : à l'ordre ! Plusieurs membres de la droite se lèvent. M. le président et M. Victor Hugo échangent un colloque qui ne parvient pas jusqu'à nous. Violent tumulte.)

L'orateur reprend, en se tournant vers la droite : Messieurs vous voulez beaucoup, dites-vous, la liberté d'enseignement ; tâchez de vouloir un peu 1a liberté de la tribune. (On rit. Le bruit s'apaise.) L'orateur continue : Avec ces doctrines qu'une logique inflexible et fatale entraîne malgré les hommes eux-mêmes et féconde pour le mal, avec ces doctrines qui font horreur quand on les regarde dans l'histoire ! ... (Nouveaux cris : à l'ordre !)

L'orateur s'interrompant : Messieurs, le parti clérical, je vous l'ai dit, nous envahit. Je le combats, et au moment où ce parti se présente la loi à la main, c'est mon droit de législateur d'examiner cette loi et d'examiner ce parti. Vous ne m'empêcherez pas de le faire ! (Très-bien !) Je continue :

Oui, avec ce système-là, cette doctrine-là et cette histoire-là, que le parti clérical le sache, partout où il sera, il engendrera des révolutions ; partout, pour éviter Torquemada, on se jettera dans Robespierre. (Sensation.) Voilà ce qui fait du parti qui s'intitule parti catholique un sérieux danger public. Et ceux qui, comme moi, redoutent également pour les nations le bouleversement anarchique et l'assouplissement sacerdotal, jettent le cri d'alarme pendant qu'on y songe bien ! (Rumeurs à droite.)

Vous m'interrompez. Les cris et les murmures couvrent ma voix. Messieurs, je vous parle, non en agitateur, mais en honnête homme ! (Ecoutez ! écoutez !) Ah ça, Messieurs, est-ce que je vous serais suspect, par hasard ?

CRIS A DROITE. – Oui ! Oui !
M. Victor Hugo. -- Quoi ! je vous suis suspect ! Vous le dites ?
CRIS A DROITE. – Oui ! oui !
(Tumulte inexprimable. Une partie de la droite se lève et interpelle l'orateur, impassible à la tribune.)

Eh bien ! sur ce point, il faut s'expliquer. (Le silence se rétablit.) C'est, en quelque sorte, un fait personnel. Vous écouterez, je le pense, une explication que vous avez provoqué vous-mêmes. Ah ! je vous suis suspect ! Et de quoi ? Je vous suis suspect ! Mais, l'an dernier, je défendais l'ordre en péril, comme je défends aujourd’hui la liberté menacée ! comme je défendrai l'ordre demain, si le danger revient de ce côté-là. (Mouvement.)

Je vous suis suspect ! Mais vous étais-je suspect quand j'accomplissais mon mandat de représentant de Paris, en prévenant l'effusion du sang dans les barricades de juin ? (Bravos à gauche. Nouveaux cris, à droite. Le tumulte recommence.)

L'orateur reprend :
Eh bien ! vous ne voulez même pas entendre une voix qui défend résolument la liberté ! Si je vous suis suspect, vous me l'êtes aussi. Entre nous le pays jugera ! (Très-bien ! très-bien !)

Messieurs, un dernier mot. Je suis peut-être un de ceux qui ont eu le bonheur de rendre à la cause de l'ordre, dans les temps difficiles, dans un passé récent, quelques services obscurs. Ces services, on a pu les oublier ; je ne les rappelle pas. Mais au moment où je parle, j'ai le droit de m'y appuyer. (Non ! non ! - Si ! si !)

Eh bien ! appuyé sur ce passé, je le déclare, dans ma conviction, ce qu'il faut à la France, c'est l'ordre, mais l'ordre vivant, qui est le progrès ; c'est l'ordre tel qu'il résulte de la croissance normale, paisible, naturelle du peuple ; c'est l'ordre se faisait à la fois dans les faits et dans les idées par le plein rayonnement de l'intelligence nationale. C'est tout le contraire de votre loi ! (Vive adhésion à gauche.)

Je suis de ceux qui veulent pour ce noble pays la liberté et non la compression, la croissance continue et non l'amoindrissement, la puissance et non la servitude, la grandeur et non le néant ! (Bravo ! à gauche.). Quoi voilà les lois que vous nous apportez ! Quoi vous gouvernants, vous législateurs, vous voulez-vous arrêter ! vous voulez arrêter la France ! Vous voulez pétrifier la pensée humaine, étouffer le flambeau divin, matérialiser l'esprit ! (Oui ! oui ! - Non ! non !) Mais vous ne voyez donc pas les éléments mêmes du temps où vous êtes ! Mais vous êtes donc dans votre siècle comme des étrangers ! (Profonde sensation.)

Quoi ! c'est dans ce siècle, dans ce grand siècle des nouveautés, des événements, des découvertes, des conquêtes, que vous rêvez l'immobilité ! (Très-bien !) C'est dans le siècle de l'espérance que vous proclamez le désespoir ! (Bravo !) Quoi ! vous jetez à terre, comme des hommes de peine fatigués, la gloire, la pensée, l'intelligence, le progrès, l'avenir, et vous dites : c'est assez ! n'allons pas plus loin ; arrêtons-nous ! (Dénégations à droite.) Mais vous ne voyez donc pas que tout va, vient, se meut, s'accroît, se transforme et se renouvelle autour de vous, au-dessus de vous, au-dessous de vous ! (Mouvement.)

Ah ! vous voulez vous arrêter et nous arrêter ! Eh bien ! je vous le répète avec une profonde douleur, moi qui hais les catastrophes et les écroulements, je vous avertis la mort dans l'âme (on rit à droite), vous ne voulez pas du progrès ? vous aurez les révolutions ! (Profonde agitation.) Aux hommes assez insensés pour dire : l'humanité ne marchera pas, Dieu répond par la terre qui tremble ! (Longs applaudissements à gauche.)

L'orateur, descendant de la tribune, est entouré par une foule de membres qui le félicitent. L'Assemblée se sépare en proie à une vive émotion.

source : Union rationaliste 44
 
@farid_h Ne trouvez vous pas encore cette réplique furieusement contemporaine (il faut bien sur élargir la notion de curé ) ?

A comparer avec Montalembert :
"On ne saurait le nier, la jeunesse est élevée contre la société et contre nous. L'éducation publique telle qu'on la donne en France fomente une foule innombrable d'ambitions, de vanités et de cupidités (...).

Et d'où vient cette infirmité cruelle de notre époque ? Elle vient de ce qu'on tue, dans l'éducation publique, le sentiment du respect de l'autorité, de l'autorité de Dieu d'abord (...), le respect du père, c'est-à-dire de la famille, et enfin le respect du pouvoir ou de l'État. Et bien, nous venons proposer le remède à cet état de choses ; ce remède, c'est de faire rentrer la religion dans l'éducation par la liberté (...). Qui donc défend l'ordre et la propriété dans nos campagnes ? Est-ce l'instituteur ? il faut bien le dire, c'est le curé."

Duc de Montalembert, Discours à l'Assemblée législative, 17 janvier 1850.
 
Le ministre de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche a présenté un projet de loi relatif à l’application du principe de laïcité dans les écoles, les collèges et les lycées publics.
Ce projet de loi a pour objet de réaffirmer le principe de laïcité qui connaît aujourd’hui, notamment en milieu scolaire, des difficultés d’application nouvelles et grandissantes et qui a suscité ces derniers mois un large débat dans la société.
Il interdit, dans les écoles, collèges et lycées publics, le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse. En revanche, les signes discrets d’appartenance religieuse resteront possibles.
La loi prendra effet à la rentrée scolaire suivant sa publication, afin que les établissements adaptent leur réglement intérieur et que puisse se dérouler le travail d’explication, de dialogue et de médiation nécessaire à sa mise en œuvre.
Elle a vocation à s’appliquer à l’outre-mer dans des conditions qui dépendent de la répartition des compétences entre l’État et les collectivités concernées dans le domaine de l’éducation.
Ce texte respectueux de la liberté de conscience et de l’équilibre qui s’est construit autour du principe de laïcité permettra, en rappelant les valeurs de l’école, de faire vivre ce principe dans la fidélité aux idéaux de la République. Assemblée nationale - Projet de loi sur la laïcité à l'école - Rapport sur la question des signes religieux à l'école - Voile islamique
Le dernier paragraphe m'a fait rire. Le paradoxe n'est même pas caché.
 
Tu peux garder tes insultes pour toi.

Les gens n'ont pas d'argent pour éduquer leurs enfants correctement ? Fallait peut-être y penser avant, non ?

Au passage, je n'ai pas un seul enfant à charge...

Et il existe de nombreuses possibilités pour que ces enfants aillent à l'école à bas prix. Qu'est-ce qui empêche les musulmans de créer une association ou un collectif quelconque et de créer leurs propres écoles à petit prix ?

Me semble pas que la loi française interdise cela. Mais pour cela, faut se bouger. Ou simplement se diriger vers un pays qui le propose. Y en a un juste voisin à la France et on y parle la même langue. Pas plus compliqué que cela, faut juste avoir le courage de partir.
Ah oui...pas mauvaise cette idée tiens...on va faire comme en chine...1 seul enfant par ménage...

Plus tu parles et plus ton fascisme monte à la surface...
 
t'as raison, si c'est pas français c'est islamique, très bonne remarque..
Tu n'as même pas pris la peine de regarder la vidéo. La nana le dit elle même. C'est une tenue islamique mais pour te faire plaisir, on va dire que c'est juste une tenue que toute jeune fille peut porter sans arrière pensée et les ******* de français lui interdisent de la porter uniquement parce qu'elle est musulmane.
 
Tu n'as même pas pris la peine de regarder la vidéo. La nana le dit elle même. C'est une tenue islamique mais pour te faire plaisir, on va dire que c'est juste une tenue que toute jeune fille peut porter sans arrière pensée et les ******* de français lui interdisent de la porter uniquement parce qu'elle est musulmane.
si elle le dit.....

tenue islamique ça n'existe pas, une tenue pudique oui... n'insultes pas les français ils t'ont rien fait, y en a même qui sont musulmans
 
si elle le dit.....

tenue islamique ça n'existe pas, une tenue pudique oui... n'insultes pas les français ils t'ont rien fait, y en a même qui sont musulmans
Mdrrrrrr
Quand ça vous arrange, c'est une tenue que doivent porter les musulmanes. On n'est pas à une contradiction près du moment que la victimisation passe.
N'inverse pas les rôles. Celui qui passe son temps à cracher sur les français qui discriminent les pauvres voilées, c'est toi. Moi, je suis français tout comme mes enfants.
 
Tu n'as même pas pris la peine de regarder la vidéo. La nana le dit elle même. C'est une tenue islamique mais pour te faire plaisir, on va dire que c'est juste une tenue que toute jeune fille peut porter sans arrière pensée et les ******* de français lui interdisent de la porter uniquement parce qu'elle est musulmane.
Bonjour difkoum,
Les xxxx de non pro religion à l'école laïque serait plus approprié.
La jeune fille est française .
 
Mdrrrrrr
Quand ça vous arrange, c'est une tenue que doivent porter les musulmanes. On n'est pas à une contradiction près du moment que la victimisation passe.
N'inverse pas les rôles. Celui qui passe son temps à cracher sur les français qui discriminent les pauvres voilées, c'est toi. Moi, je suis français tout comme mes enfants.
pourquoi tu me vouvoie tout d'un coup? une petite crise de politesse?
j'ai insulté les français? une petite crise de paranoïa? cite moi un seul message
tu es français comme tes enfants? bravo, t'as droit à une médaille et à une rémunération spéciale, fais la demande au bureau désintégré... mais c'est pas le sujet, et si on y revenait
 
Continues de radoter le ridicule ne tue point...

Ce qui est ridicule, surtout, c'est de ne pas comprendre que la croissance anarchique du nombre d'humains sur Terre entraine un déséquilibre certain au niveau de tous les écosystèmes s'y étant développé.

Toutes les espèces sont, naturellement, amenée à garder un nombre d'individus relativement stable sur des temps très long.

Je ne vois pas en quoi affirmer que planifier la venue au monde de nos enfants est une bonne chose devient fasciste. les ressources sont limitées, que ce soit celles de la Terre ou celles d'un couple.

Lorsque tu ne peux te nourrir toi-même, il est irresponsable de procréer. C'est ainsi que les humains ont fait de tout temps, sauf sur ce dernier siècle.
 
Ce qui est ridicule, surtout, c'est de ne pas comprendre que la croissance anarchique du nombre d'humains sur Terre entraine un déséquilibre certain au niveau de tous les écosystèmes s'y étant développé.

Toutes les espèces sont, naturellement, amenée à garder un nombre d'individus relativement stable sur des temps très long.

Je ne vois pas en quoi affirmer que planifier la venue au monde de nos enfants est une bonne chose devient fasciste. les ressources sont limitées, que ce soit celles de la Terre ou celles d'un couple.

Lorsque tu ne peux te nourrir toi-même, il est irresponsable de procréer. C'est ainsi que les humains ont fait de tout temps, sauf sur ce dernier siècle.

si aujourd'hui t'as de quoi nourrir 5 enfants et demain c'est la crise t'as plus d'argent, tu peux a peine en nourrir 1.... tu fais quoi des 4 autres?

tu penses, comme certains, qu'il faut provoquer des guerres pour réguler l’espèce humaine en éliminant l’excédant?
 
. Une lycéenne porte l'abaya, une tenue islamique dans son établissement scolaire. A la sortie d'un lycée public du Val-de-Marne (94), cette jeune fille explique son choix de porter ce vêtement religieux. Dans les murs de l'établissement, elle enlève son voile mais garde cette tunique au dessus de ses vêtements. La direction du lycée n'a pas souhaité communiquer sur le sujet. Au lycée, des étudiantes en tenues islamiques - Le Parisien vidéo

Et pendant ce temps on autorise le sapin de noël et les oeufs de pâques à l'école...
 
Et pendant ce temps on autorise le sapin de noël et les oeufs de pâques à l'école...
Mes enfants n'ont pas de chance ils ont le sapin en maternelle malis pas college , mais il me semble que de nombreux musulmans fêtent Noël version païenne avec le sapin ( du moins dans mon entourage ), quant aux œufs ils n'en ont pas mais les enfants de toute confession se ruent à la chasse aux œufs organises par la ville.
 
Mes enfants n'ont pas de chance ils ont le sapin en maternelle malis pas college , mais il me semble que de nombreux musulmans fêtent Noël version païenne avec le sapin ( du moins dans mon entourage ), quant aux œufs ils n'en ont pas mais les enfants de toute confession se rue à la chasse aux œufs organises par la ville.

M'en fout ! la laïcité ne reconnait "aucun culte" ! :) donc pas de sapin de noël et pas d'oeuf de pâques ! mais bon vous trouvez toujours des excuses et explications à deux ronds pour tenter de noyer le poisson.
 
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