Pourquoi les enfants de l’immigration maghrébine s’intègrent mieux qu’on ne le pense, dixit l'Express

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Emeutes, abaya… L’actualité se focalise sur les échecs de l’intégration. Mais dans le passionnant Les Intégrés, le sociologue Arnaud Lacheret, professeur associé à la Skema Business School et spécialiste de la culture arabo-musulmane, a choisi de s’intéresser aux réussites. Il a mené des dizaines d’entretiens avec des Français d’origine nord-africaine diplômés, qui ont réussi professionnellement et connu une trajectoire ascendante par rapport à leurs parents. Les données de l’enquête "Trajectoires et origines" de l’Ined confirment le ton globalement optimiste de l’ouvrage. En 2010, les enfants de parents d’origine algérienne étaient à 20 % titulaires d’un diplôme d’enseignement supérieur. Pour ceux originaires du Maroc ou de Tunisie, cela monte à 31%, soit juste trois points de moins que la population majoritaire française (l’Ined définit cette population comme les Français métropolitains non immigrés et non enfants d’immigrés ou de ressortissants d’outre-mer). "Le saut générationnel est spectaculaire avec un quasi-rattrapage en une seule génération pour les descendants d’immigrés marocains et tunisiens", souligne Arnaud Lacheret.
Surtout, en termes de catégories socio-professionnelles, l'évolution des enfants de parents marocains et tunisiens se compare à celle des enfants d’Italiens ou d’Espagnols. Celle des descendants de l’immigration algérienne, moins diplômée au départ, est similaire à celle des descendants de Portugais. "Sur une génération, la progression est la même entre populations européennes ou extra-européennes".

Les Intégrés pourfend nombre d’idées reçues et fourmille de pistes de réflexion pour les politiques. L’essai montre par exemple que ces enfants d’immigrés font souvent des choix d’orientation rationnels, privilégiant des études de commerce qui permettent de gagner de l’argent rapidement et d’obtenir un poste à responsabilité. "C’est très cruel pour les politiques de discrimination positive pratiquées en France. On favorise l’accès à Science Po, mais le but de ces jeunes n’est pas d’être fonctionnaire. Ils veulent réussir dans le privé", confie Arnaud Lacheret. Les personnes interrogées confirment aussi une prédilection pour les études scientifiques ou techniques, bien plus mises en valeur dans la culture nord-africaine (les élèves marocains sont par exemple très nombreux à Polytechnique) et qui, en outre, ont l’avantage d’échapper partiellement aux discriminations et au favoritisme.

Différences hommes/femmes​

Les témoignages de ces transfuges de classe mettent en avant l’importance d’une confrontation à d’autres milieux sociaux, même par le biais du sport. Une directrice des ressources humaines d’un grand groupe se souvient s’être opposée à l’ouverture d’une médiathèque dans son quartier de Strasbourg, car une des seules opportunités qu’elle avait d’en sortir était de prendre le bus pour se rendre à la médiathèque du centre-ville. Selon Arnaud Lacheret, les politiques de la ville, reposant sur le financement d’équipements au sein même de quartiers défavorisés, peuvent ainsi s’avérer parfaitement contre-productives : "Il vaut mieux investir dans des transports. Rien n’est fait pour qu’on quitte son quartier. Le Grand Paris a pris des décennies. On a même organisé une Coupe du monde des quartiers. Or si on ne confronte pas à des classes moyennes ou à la bourgeoisie, il difficile d’en acquérir les codes".
 
Le livre met également en lumière les différences entre femmes et hommes. Les premières sont soumises à bien plus de contraintes au sein de familles aux valeurs souvent traditionnelles, sans parler d’un contrôle social dans les quartiers populaires. "Souvent, les primo-arrivants reproduisent un schéma rural nord-africain. Les garçons passent en premier, alors que les filles doivent négocier le moindre espace de liberté. Elles se battent sans cesse. Mais quand elles rencontrent des difficultés à l’école ou qu’elles affrontent des refus pour leurs stages ou leur premier emploi, ces femmes ont plus l’habitude des obstacles et des frustrations, contrairement aux hommes à qui on a dit oui à tout", observe Arnaud Lacheret. Les hommes se disent ainsi plus marqués par les discriminations que les femmes. "De surcroît, les garçons issus de l’immigration maghrébine sont victimes de plus de préjugés. Les hommes arabes sont perçus par la société française comme des conquérants, là où les femmes sont davantage vues comme des faibles victimes qu’il faut aider à émanciper." Le sociologue plaide pour que les politiques publiques prennent bien plus en compte ces différences de parcours selon les genres.

Réislamisation​

Enfin, l’ouvrage défend la thèse que la culture est un facteur bien plus important que la religion. "Il est faux de lier tous les problèmes de l’intégration à l’islam. Les primo-arrivants venus du Maghreb sont plutôt conservateurs. Mais c’est une culture patriarcale et rurale que l’on retrouve autour de la Méditerranée", estime Arnaud Lacheret. Pour lui, le danger provient bien plus des mouvements de réislamisation, qui visent particulièrement les enfants de l’immigration en situation d’échec.

"Cela fait une vingtaine d’années que des courants ciblent la deuxième génération, et de préférence ceux qui n’arrivent pas à évoluer au-dessus de la condition sociale de leurs parents. Ces mouvements identitaires leur expliquent que le pays d’origine de leurs parents est mieux que la France qui les déteste, qu’il faut retrouver un islam purifié. Tariq Ramadan avait théorisé ça dès ses premiers livres au début des années 2000, écrivant qu’il fallait donner aux enfants de l’immigration un islam pur, déraciné de celui pratiqué par leurs parents." Les réussites de l’intégration, réelles et nombreuses, ne doivent pas faire oublier qu’une désintégration reste toujours possible...

 
Différences hommes /femmes...je ne suis pas d'accord, les femmes sont toujours vu comme tr... potentielle n'importe ou et quoi qu'elles face. Excusez moi du terme.
.......
"Mais quand elles rencontrent des difficultés à l’école ou qu’elles affrontent des refus pour leurs stages ou leur premier emploi, ces femmes ont plus l’habitude des obstacles et des frustrations, contrairement aux hommes à qui on a dit oui à tout", observe Arnaud Lacheret. Les hommes se disent ainsi plus marqués par les discriminations que les femmes. "De surcroît, les garçons issus de l’immigration maghrébine sont victimes de plus de préjugés. Les hommes arabes sont perçus par la société française comme des conquérants, là où les femmes sont davantage vues comme des faibles victimes qu’il faut aider à émanciper." Le sociologue plaide pour que les politiques publiques prennent bien plus en compte ces différences de parcours selon les genres."
 
Dernière édition:
Pour une fois que le positif est écrit cela est un bon début peut être pour un changement de regard de la part de certains cerveaux stéréotypés
Je suis quelques fois de nature optimiste et j'ai l'impression qu'on arrive à un paroxysme et qu'il se peut qu'un changement de regard s'opère. Je pense que c'est aux médias, puisque beaucoup ne jurent que par elles, à aller de l'avant. Des enfants d'immigrés voire des immigrés qui réussissent doivent être mis en avant. Et surtout, arrêtons de faire la promo de bfm et lci. Je vois ici que beaucoup les partagent. Chaque partage est un clic et ne fait que donner plus de visibilité à ces sacs à ***** médiatiques.
 
Je pense que c'est aux médias, puisque beaucoup ne jurent que par elles, à aller de l'avant. Des enfants d'immigrés voire des immigrés qui réussissent doivent être mis en avant. Et surtout, arrêtons de faire la promo de bfm et lci.
Je ne regarde jamais les chaînes d'info en continue. Il n'y rien de pire pour hystériser l'information.

Sur les journaux de TF1, France 2 et France 3, tu vois souvent au grès des reportages des personnes issues de l'immigration maghrébine qui sont DRH, avocat, chercheur, médecin, chef d'entreprise etc.
Dans la restauration, sur les chantiers, dans les établissements type hôpitaux ou EHPAD, sur les marchés etc. tu vois aussi des gens bien intégrés et qui bossent dur.
Mais bon, les gens qui votent RN et Cie, ne s'intéressent qu'aux trains qui n'arrivent pas à l'heure et ne peuvent associer l'immigration qu'à la délinquance, à la recherche d'allocations, aux incivilités ou au terrorisme.
Comme dit le proverbe: le chien aboie, la caravane passe.
 
Tout à fait, même s'il m'arrive de ne pas être d'accord avec Faljaoui, il reste une personnalité importante dans le monde de la presse en Belgique. Mais cela ne doit pas nous faire nier qu'il existe de nombreuses discriminations liées à tes origines.

 
Je suis quelques fois de nature optimiste et j'ai l'impression qu'on arrive à un paroxysme et qu'il se peut qu'un changement de regard s'opère. Je pense que c'est aux médias, puisque beaucoup ne jurent que par elles, à aller de l'avant. Des enfants d'immigrés voire des immigrés qui réussissent doivent être mis en avant. Et surtout, arrêtons de faire la promo de bfm et lci. Je vois ici que beaucoup les partagent. Chaque partage est un clic et ne fait que donner plus de visibilité à ces sacs à ***** médiatiques.

Je ne regarde pas BFM et LCI et je ne les partage pas
 
Emeutes, abaya… L’actualité se focalise sur les échecs de l’intégration. Mais dans le passionnant Les Intégrés, le sociologue Arnaud Lacheret, professeur associé à la Skema Business School et spécialiste de la culture arabo-musulmane, a choisi de s’intéresser aux réussites. Il a mené des dizaines d’entretiens avec des Français d’origine nord-africaine diplômés, qui ont réussi professionnellement et connu une trajectoire ascendante par rapport à leurs parents. Les données de l’enquête "Trajectoires et origines" de l’Ined confirment le ton globalement optimiste de l’ouvrage. En 2010, les enfants de parents d’origine algérienne étaient à 20 % titulaires d’un diplôme d’enseignement supérieur. Pour ceux originaires du Maroc ou de Tunisie, cela monte à 31%, soit juste trois points de moins que la population majoritaire française (l’Ined définit cette population comme les Français métropolitains non immigrés et non enfants d’immigrés ou de ressortissants d’outre-mer). "Le saut générationnel est spectaculaire avec un quasi-rattrapage en une seule génération pour les descendants d’immigrés marocains et tunisiens", souligne Arnaud Lacheret.
Surtout, en termes de catégories socio-professionnelles, l'évolution des enfants de parents marocains et tunisiens se compare à celle des enfants d’Italiens ou d’Espagnols. Celle des descendants de l’immigration algérienne, moins diplômée au départ, est similaire à celle des descendants de Portugais. "Sur une génération, la progression est la même entre populations européennes ou extra-européennes".

Les Intégrés pourfend nombre d’idées reçues et fourmille de pistes de réflexion pour les politiques. L’essai montre par exemple que ces enfants d’immigrés font souvent des choix d’orientation rationnels, privilégiant des études de commerce qui permettent de gagner de l’argent rapidement et d’obtenir un poste à responsabilité. "C’est très cruel pour les politiques de discrimination positive pratiquées en France. On favorise l’accès à Science Po, mais le but de ces jeunes n’est pas d’être fonctionnaire. Ils veulent réussir dans le privé", confie Arnaud Lacheret. Les personnes interrogées confirment aussi une prédilection pour les études scientifiques ou techniques, bien plus mises en valeur dans la culture nord-africaine (les élèves marocains sont par exemple très nombreux à Polytechnique) et qui, en outre, ont l’avantage d’échapper partiellement aux discriminations et au favoritisme.

Différences hommes/femmes​

Les témoignages de ces transfuges de classe mettent en avant l’importance d’une confrontation à d’autres milieux sociaux, même par le biais du sport. Une directrice des ressources humaines d’un grand groupe se souvient s’être opposée à l’ouverture d’une médiathèque dans son quartier de Strasbourg, car une des seules opportunités qu’elle avait d’en sortir était de prendre le bus pour se rendre à la médiathèque du centre-ville. Selon Arnaud Lacheret, les politiques de la ville, reposant sur le financement d’équipements au sein même de quartiers défavorisés, peuvent ainsi s’avérer parfaitement contre-productives : "Il vaut mieux investir dans des transports. Rien n’est fait pour qu’on quitte son quartier. Le Grand Paris a pris des décennies. On a même organisé une Coupe du monde des quartiers. Or si on ne confronte pas à des classes moyennes ou à la bourgeoisie, il difficile d’en acquérir les codes".
Dans une cité ... Un dealer est une image parfaite du capitalisme à son paroxisme... Beaucoup d'argent, élimination physique de la concurrence, vente de produits dangereux pour autrui sans état d'âme, destruction de familles, travail des enfants pour le guet, parade contre les prélèvements sociaux, profit du systeme... Même ceux la sont intégrés. Les plus intégrés en fait.
 
Emeutes, abaya… L’actualité se focalise sur les échecs de l’intégration. Mais dans le passionnant Les Intégrés, le sociologue Arnaud Lacheret, professeur associé à la Skema Business School et spécialiste de la culture arabo-musulmane, a choisi de s’intéresser aux réussites. Il a mené des dizaines d’entretiens avec des Français d’origine nord-africaine diplômés, qui ont réussi professionnellement et connu une trajectoire ascendante par rapport à leurs parents. Les données de l’enquête "Trajectoires et origines" de l’Ined confirment le ton globalement optimiste de l’ouvrage. En 2010, les enfants de parents d’origine algérienne étaient à 20 % titulaires d’un diplôme d’enseignement supérieur. Pour ceux originaires du Maroc ou de Tunisie, cela monte à 31%, soit juste trois points de moins que la population majoritaire française (l’Ined définit cette population comme les Français métropolitains non immigrés et non enfants d’immigrés ou de ressortissants d’outre-mer). "Le saut générationnel est spectaculaire avec un quasi-rattrapage en une seule génération pour les descendants d’immigrés marocains et tunisiens", souligne Arnaud Lacheret.
Surtout, en termes de catégories socio-professionnelles, l'évolution des enfants de parents marocains et tunisiens se compare à celle des enfants d’Italiens ou d’Espagnols. Celle des descendants de l’immigration algérienne, moins diplômée au départ, est similaire à celle des descendants de Portugais. "Sur une génération, la progression est la même entre populations européennes ou extra-européennes".

Les Intégrés pourfend nombre d’idées reçues et fourmille de pistes de réflexion pour les politiques. L’essai montre par exemple que ces enfants d’immigrés font souvent des choix d’orientation rationnels, privilégiant des études de commerce qui permettent de gagner de l’argent rapidement et d’obtenir un poste à responsabilité. "C’est très cruel pour les politiques de discrimination positive pratiquées en France. On favorise l’accès à Science Po, mais le but de ces jeunes n’est pas d’être fonctionnaire. Ils veulent réussir dans le privé", confie Arnaud Lacheret. Les personnes interrogées confirment aussi une prédilection pour les études scientifiques ou techniques, bien plus mises en valeur dans la culture nord-africaine (les élèves marocains sont par exemple très nombreux à Polytechnique) et qui, en outre, ont l’avantage d’échapper partiellement aux discriminations et au favoritisme.

Différences hommes/femmes​

Les témoignages de ces transfuges de classe mettent en avant l’importance d’une confrontation à d’autres milieux sociaux, même par le biais du sport. Une directrice des ressources humaines d’un grand groupe se souvient s’être opposée à l’ouverture d’une médiathèque dans son quartier de Strasbourg, car une des seules opportunités qu’elle avait d’en sortir était de prendre le bus pour se rendre à la médiathèque du centre-ville. Selon Arnaud Lacheret, les politiques de la ville, reposant sur le financement d’équipements au sein même de quartiers défavorisés, peuvent ainsi s’avérer parfaitement contre-productives : "Il vaut mieux investir dans des transports. Rien n’est fait pour qu’on quitte son quartier. Le Grand Paris a pris des décennies. On a même organisé une Coupe du monde des quartiers. Or si on ne confronte pas à des classes moyennes ou à la bourgeoisie, il difficile d’en acquérir les codes".
Je l’ai toujours pensé. Le vrai danger pour la France, ce sont les individus issus de l’immigration et qui n’ont jamais vraiment eu contact avec la religion…. Quand tu as grandis avec le père, la mère ou les grands de la famille qui font la prière, ta vision de l’Islam déjà en tant qu’enfant est une vision claire… C’est l’ emprunte d’une religion qui apaise le cœur que tu gardes à jamais…. Même les enfants que les académies traquent par rapport à leur discours trop religieux, rien à craindre…. Plus grand, ça finiras dans des débats infinis sur le bien et le mal …. L’esprit critique des enfants vis à vis de la religion est scellé…. Quand il y a une fracture entre l’Islam des parents ou des grands parents, un Islam qui vient du pays d’origine et l’enfant né en France, il y a un risque ….
 
Différences hommes /femmes...je ne suis pas d'accord, les femmes sont toujours vu comme tr... potentielle n'importe ou et quoi qu'elles face. Excusez moi du terme.
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"Mais quand elles rencontrent des difficultés à l’école ou qu’elles affrontent des refus pour leurs stages ou leur premier emploi, ces femmes ont plus l’habitude des obstacles et des frustrations, contrairement aux hommes à qui on a dit oui à tout", observe Arnaud Lacheret. Les hommes se disent ainsi plus marqués par les discriminations que les femmes. "De surcroît, les garçons issus de l’immigration maghrébine sont victimes de plus de préjugés. Les hommes arabes sont perçus par la société française comme des conquérants, là où les femmes sont davantage vues comme des faibles victimes qu’il faut aider à émanciper." Le sociologue plaide pour que les politiques publiques prennent bien plus en compte ces différences de parcours selon les genres."
Dans les société patriarcales, on le voit chez les maghrébins mais aussi dans les sociétés européennes, l'enfant et en particulier le garçon est élevé dans l'hyper-narcissime. Si en plus le père est absent et/ou violent il y a consommation de l'oedipe et tu auras un amoureux éternel de maman avec un dédain éternel pour les autres femmes, avec un sentiment de toute puissance.
Puis il y a la réalité. Et les échecs. Le réel se manifeste par l'échec. Et ces mecs a qui on a dit qu'ils étaient les plus beaux les plus intelligents les plus forts toute leur enfance ne comprennent pas. Ça peut être à l'école d'abord, où finalement c'est le prof qui est nul ( comment un gamin de quinze ans peut juger un universitaire spécialisé. ), au sport, en amour...Et inconsciemment ils ont peur. Et plutôt que d'affronter le réel, ils le fuient. Par la fuite physique, mais aussi les addictions, les politiques extrêmes, les religieux extrêmes quand la peur se transforme en angoisse.
Tu peux pas les louper, ce sont ceux qui s'habillent en marque, en qami, en treillis, ont un molosse, ou une grosse berline, ou une arme sur eux, ou une grosse, trop grosse bande de "potes".
Bref derriere les murailles, un manque de confiance total en eux, et ça roule des mécaniques.
Et généralement ils sont violents et n'assument pas leurs responsabilités. La violence et la fuite sont deux des trois réactions a la peur ( la dernière étant la sidération ).

On leur donne des noms pour les rassurer un peu plus... On les appelle les virils, les vrais hommes, les caïds, les racailles, les beaufs...
 
Dans les société patriarcales, on le voit chez les maghrébins mais aussi dans les sociétés européennes, l'enfant et en particulier le garçon est élevé dans l'hyper-narcissime. Si en plus le père est absent et/ou violent il y a consommation de l'oedipe et tu auras un amoureux éternel de maman avec un dédain éternel pour les autres femmes, avec un sentiment de toute puissance.
Puis il y a la réalité. Et les échecs. Le réel se manifeste par l'échec. Et ces mecs a qui on a dit qu'ils étaient les plus beaux les plus intelligents les plus forts toute leur enfance ne comprennent pas. Ça peut être à l'école d'abord, où finalement c'est le prof qui est nul ( comment un gamin de quinze ans peut juger un universitaire spécialisé. ), au sport, en amour...Et inconsciemment ils ont peur. Et plutôt que d'affronter le réel, ils le fuient. Par la fuite physique, mais aussi les addictions, les politiques extrêmes, les religieux extrêmes quand la peur se transforme en angoisse.
Tu peux pas les louper, ce sont ceux qui s'habillent en marque, en qami, en treillis, ont un molosse, ou une grosse berline, ou une arme sur eux, ou une grosse, trop grosse bande de "potes".
Bref derriere les murailles, un manque de confiance total en eux, et ça roule des mécaniques.
Et généralement ils sont violents et n'assument pas leurs responsabilités. La violence et la fuite sont deux des trois réactions a la peur ( la dernière étant la sidération ).

On leur donne des noms pour les rassurer un peu plus... On les appelle les virils, les vrais hommes, les caïds, les racailles, les beaufs...
Je sais pas je n'est jamais connu cette situation de patriarcat avec une sensation de toute puissance..c'est plus marqué chez certaines familles que d'autres.
Généralement ces racailles bruyants m'a tu vu, qui sont en recherche d'identité, sont mieux accepter en société contre toute attente...crois tu qu'ils font celà pour se faire rejeté ?!
 
Ils prennent tellement de haut les maghrébins qu'avoir un vieux master en bois c'est synonyme de "réussite"...Ce schéma est totalement périmé aujourd'hui. N'importe qui peut avoir son vieux bac+5, ta life sera éclatée aux oignons quand même : collègues, ptites vacances, ta p'tite clio, tes réunions zoom en carton, primes rincées...😄 Et en prime, cache ton islam.qu'on ne saurait voir...
 
Je sais pas je n'est jamais connu cette situation de patriarcat avec une sensation de toute puissance..c'est plus marqué chez certaines familles que d'autres.
Généralement ces racailles bruyants m'a tu vu, qui sont en recherche d'identité, sont mieux accepter en société contre toute attente...crois tu qu'ils font celà pour se faire rejeté ?!
C'est une question d'education, de traditions.
Non, ils ne le font pas pour se faire rejeter mais pour avoir de la reconnaissance. Bien sûr ils n'ont pas les bonnes méthodes...
Pour l'identité, je peux juste te dire que les maghrébins malheureusement n'ont pas eu beaucoup de chance. Généralement les flux migratoire en France se sont plutôt bien melangés à la population car il n'y avait pas d'idée de retour. Ils étaient en France et y resterait. Chez les maghrébins, tu as eu pas mal de parents qui n'ont eu cesse de répéter à leurs gosses qu'ils rentreront un jour au pays. Pareil pour les menaces de mariages forcés des filles avec retour au bled comme punition.
De quoi largement leur faire comprendre qu'ils ne seront jamais vraiment français. Ils ont un peu le *** entre deux chaises. Donc on peut comprendre la schizophrénie identitaire ambiante actuelle.
 
C'est une question d'education, de traditions.
Non, ils ne le font pas pour se faire rejeter mais pour avoir de la reconnaissance. Bien sûr ils n'ont pas les bonnes méthodes...
Pour l'identité, je peux juste te dire que les maghrébins malheureusement n'ont pas eu beaucoup de chance. Généralement les flux migratoire en France se sont plutôt bien melangés à la population car il n'y avait pas d'idée de retour. Ils étaient en France et y resterait. Chez les maghrébins, tu as eu pas mal de parents qui n'ont eu cesse de répéter à leurs gosses qu'ils rentreront un jour au pays. Pareil pour les menaces de mariages forcés des filles avec retour au bled comme punition.
De quoi largement leur faire comprendre qu'ils ne seront jamais vraiment français. Ils ont un peu le *** entre deux chaises. Donc on peut comprendre la schizophrénie identitaire ambiante actuelle.
Même intégré mélangé le maghrébin retourne souvent au bercail car on a l'impression de vivre sous esclavagisme défois...vivre à l'écart c'est pas aussi mal,
les autochtones sont tellement raffiné que l'on prend certaines choses comme racisme pas assez français.
 
Bonjour, je viens de prendre connaissance de ce débat sur mon livre. A votre disposition pour échanger sur le sujet.
Cordialement
Arnaud Lacheret

Même intégré mélangé le maghrébin retourne souvent au bercail car on a l'impression de vivre sous esclavagisme défois...vivre à l'écart c'est pas aussi mal,
les autochtones sont tellement raffiné que l'on prend certaines choses comme racisme pas assez français.
 
Ils prennent tellement de haut les maghrébins qu'avoir un vieux master en bois c'est synonyme de "réussite"...Ce schéma est totalement périmé aujourd'hui. N'importe qui peut avoir son vieux bac+5, ta life sera éclatée aux oignons quand même : collègues, ptites vacances, ta p'tite clio, tes réunions zoom en carton, primes rincées...😄 Et en prime, cache ton islam.qu'on ne saurait voir...
Il y'a pire que ça...même dans le domaine des chercheurs et chirurgiens, le copinage et le racisme entravent des carrières de gens méritants. Un chirurgien franco algerien dans un hôpital public, qui a pourtant innové une technique dans la chirurgie, s'est vu durant des années entravé dans sa promotion qui allait de soi, s'il n'était pas arabe.
Le comble est que les internes qu'il a formé, ont eu leur ascension, mais pas lui. De guerre lasse, devant cette situation, il a accepté un poste dans un des deux grands hôpitaux de Belgique. Le directeur de l'hôpital belge a dit que les français étaient fous de laisser partir un chirurgien de cette qualité.
Finalement un chasseur de têtes lui a proposé un poste aux USA dans un grand hôpital américain où il peut continuer ses recherches.
Depuis il s'inquiète pour sa fille qui va terminer ses études en France dans le même domaine en sachant la discrimination qui l'attend.
Voilà la France de l'égalité, et des droits de l'homme qui n'a jamais été qu'un slogan creux.

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