Cette règle n’a pas toujours existé. Elle a été mise au point au 17e siècle pour des raisons qui ne doivent pas grand-chose à la linguistique : à cette époque, la supériorité masculine va tout simplement de soi. Lorsque les deux genres se rencontrent, il faut que le plus noble l’emporte, affirme Bouhours en 1675. Le genre masculin est réputé plus noble que le féminin à cause de la supériorité du mâle sur la femelle, complète élégamment, en 1767, le grammairien Nicolas Beauzée.
Cependant, cette règle peine à s’imposer en pratique. Ce n’est qu’à la fin du 19e siècle, avec la généralisation de l’école primaire obligatoire, qu’elle s’applique massivement. Depuis, dès le CP, tous les élèves, filles comme garçons, apprennent cette règle de grammaire.
Cette règle est remise en question depuis 2012, par une pétition de la Ligue de l’enseignement qui demande à l’Académie française de réformer l’accord de l’adjectif. Puis fin 2017, plusieurs centaines de professeur·es cessent d’enseigner cette règle. L’Académie française persiste à s’opposer à ces modifications de la langue…
Cependant, cette règle peine à s’imposer en pratique. Ce n’est qu’à la fin du 19e siècle, avec la généralisation de l’école primaire obligatoire, qu’elle s’applique massivement. Depuis, dès le CP, tous les élèves, filles comme garçons, apprennent cette règle de grammaire.
Cette règle est remise en question depuis 2012, par une pétition de la Ligue de l’enseignement qui demande à l’Académie française de réformer l’accord de l’adjectif. Puis fin 2017, plusieurs centaines de professeur·es cessent d’enseigner cette règle. L’Académie française persiste à s’opposer à ces modifications de la langue…