Mariona Rajoy sera au Maroc le mercredi prochain pour sa première visite officielle à létranger. La tradition sera finalement respectée, après de nombreux doutes. Mais cette visite est également pour le Maroc une occasion en or de marquer des points face à son fébrile voisin. Ladoption dun nouvel accord de pêche suppose des concessions de lEspagne non seulement sur lAgriculture, mais aussi sur le Sahara.
Bienvenue dans le monde de la realpolitik ! Lex ennemi du Maroc est-il en train de baisser les armes ? Mariano Rajoy qui ne prévoyait pas de respecter la tradition en effectuant sa première visite officielle au Maroc en tant que chef du gouvernement espagnol, sera bel et bien dans le royaume ce mercredi 18 janvier pour son premier déplacement officiel à létranger. Le nouveau locataire du Palais de la Moncloa, la résidence du président du gouvernement espagnol, viendra, le temps dune journée, rencontrer son homologue Abdelilah Benkirane et peut-être le roi Mohammed VI.
Le chef de file des nationalistes espagnols, favorable au Polisario et ayant fait condamné le Maroc au Parlement européen après les événements de Gdim Izik en 2010, auteur dune campagne électorale victorieuse axée en partie sur un discours anti-immigrés, est aujourdhui forcé de venir boire du thé marocain pour préserver la paix sociale dans son pays. En rompant laccord de pêche qui le liait au royaume, le Parlement européen a en effet, offert au Maroc une occasion en or pour calmer les ardeurs de son voisin espagnol. En détenant 100 des 120 licences attribuées à lUE, le royaume de Juan Carlos était le principal bénéficiaire de cet accord.
Depuis le 14 décembre dernier, date du veto des eurodéputés, quelques 600 emplois espagnols sont menacés et les pertes pourraient se chiffrer à plusieurs millions deuros. LEspagne presse lUE de « négocier un accord le plus rapidement possible » et tente de faire les yeux doux à son voisin. Rajoy revient donc sur terre et pose pieds dans le royaume afin que ses pêcheurs soient de nouveau autorisés à puiser les ressources halieutiques marocaines.
Bienvenue dans le monde de la realpolitik ! Lex ennemi du Maroc est-il en train de baisser les armes ? Mariano Rajoy qui ne prévoyait pas de respecter la tradition en effectuant sa première visite officielle au Maroc en tant que chef du gouvernement espagnol, sera bel et bien dans le royaume ce mercredi 18 janvier pour son premier déplacement officiel à létranger. Le nouveau locataire du Palais de la Moncloa, la résidence du président du gouvernement espagnol, viendra, le temps dune journée, rencontrer son homologue Abdelilah Benkirane et peut-être le roi Mohammed VI.
Le chef de file des nationalistes espagnols, favorable au Polisario et ayant fait condamné le Maroc au Parlement européen après les événements de Gdim Izik en 2010, auteur dune campagne électorale victorieuse axée en partie sur un discours anti-immigrés, est aujourdhui forcé de venir boire du thé marocain pour préserver la paix sociale dans son pays. En rompant laccord de pêche qui le liait au royaume, le Parlement européen a en effet, offert au Maroc une occasion en or pour calmer les ardeurs de son voisin espagnol. En détenant 100 des 120 licences attribuées à lUE, le royaume de Juan Carlos était le principal bénéficiaire de cet accord.
Depuis le 14 décembre dernier, date du veto des eurodéputés, quelques 600 emplois espagnols sont menacés et les pertes pourraient se chiffrer à plusieurs millions deuros. LEspagne presse lUE de « négocier un accord le plus rapidement possible » et tente de faire les yeux doux à son voisin. Rajoy revient donc sur terre et pose pieds dans le royaume afin que ses pêcheurs soient de nouveau autorisés à puiser les ressources halieutiques marocaines.